Qui ne connait pas le groupe Bon Jovi ? 33 ans de carrière. Groupe américain originaire du New Jersey avec, à sa tête, John Francis Bongiovi, Jr (chanteur - dont le nom a inspiré celui du groupe), accompagné de David Brian (Clavier), Tico Torres (Batterie), Richie Sambora (Guitare solo jusqu’en Novembre 2013 ; remplacé par Phil X sur les tournées) et Hugh Mc Donald (Basse également sur les tournées).
Bon Jovi a vendu plus de 130 millions d'albums dans le monde. Slippery When Wet demeure l'un des disques les plus vendus de l'histoire du rock avec un total de 30 millions d'exemplaires écoulés à travers le monde. Quant au New Jersey Tour 88-90, il s'agit d'une des plus grandes tournées mondiales de l'histoire du hard rock avec 240 dates données en 17 mois dans 22 pays, dont l'Union Soviétique. Ça, c’était la minute Wiki…

Revenons à nos moutons.
Je reste dubitative, et je vais certainement vous paraître un peu sévère mais je suis déçue d’un tel écart entre les albums du début et ceux des dix dernières années. Pour tout vous dire, Bon Jovi est mon groupe préféré et je le suis depuis 25 ans ! Ouh laaa, cela ne nous rajeunit pas, tout ça ! Groupe phare des années 80, il nous a laissés sur le popotin avec des albums tels que New Jersey, Slippery when wet ou encore Keep the faith. Ces dix dernières années, le groupe s’est quelque peu laissé porter par le système et nous crache des albums plutôt sans réelle saveur. Ce dernier album est un peu, pour moi, le coup de massue, mis à part quelques titres sur lesquels je reviendrai plus loin. Tout est très arrangé, musicalement, un peu dans un style à la Coldplay mais, du coup, je trouve qu’on perd un peu la patte, le style Bon Jovi que j’aimais tant. Coldplay, c’est bien car c’est du Coldplay, et Bon Jovi c’est top, à condition de rester du BonJovi !

Alors, est-ce le départ de Richie Sambora (Guitariste solo) en 2013 qui fait que cet album m’enchante un peu moins ? Probablement, quelque part, puisque les solos de cet album me laissent sur ma faim comme sur « All Hail The King » ou même sur « Come On Up To Our House » où l’on a des amorces d’un solo qui se voudrait exceptionnel mais…juste les amorces. Je n’ai rien contre Phil X qui a pris la suite de Richie, mais le style est différent et l’empreinte laissée par Sambora sur trente ans de carrière ne peut tomber aux oubliettes. Le pauvre Phil X relève le défi, et c’est tout à son honneur, mais pas évident du tout !
Et puis, ok, quatorzième album studio du groupe mais alors, dix-sept titres…pourquoi ? Je regrette de le dire mais, a priori, deux versions commercialisées, une courte et une longue donc, plus lucratif…c’est triste et je trouve ça bien dommage.

Pour en revenir à cet album, quelques titres ont tout de même retenu mon attention tels que « Knockout », « Roller Coaster » ou encore « We don’t Run », assez rythmés et aux refrains entrainants. Deux ballades : « Labor Of Love », au style très marqué par une guitare plutôt Roots, limite Surf Rock, un peu à la Chris Isaak, ce qui n’est pas pour me déplaire ; et « Real Love » avec sa belle intro au piano. On retrouve un peu plus l’essence du groupe sur « God Bless This Mess » et « Reunion », aux mélodies bien assises. Les pépites de cet album sont, pour moi, je viens de l’évoquer plus haut « Labor of Love », et « The Devil’s In The Temple », marquée par un riff que l’on garde en tête et à la structure et aux sons qui donnent une atmosphère particulière à ce titre.

Bon Jovi reste pour moi mon groupe de cœur et « Je Serai Là Pour Eux » même s’ils nous ont prescrit, pour le coup, un « Traitement Inadéquat », et je « Garde la foi » pour la suite, en espérant très fort qu’ils reviennent à leurs débuts ! So…  « Let It Rock ».

Anecdote :
Bon Jovi a offert le titre « House of Fire » à Alice Cooper pour son album Trash (1989). Alice Cooper créditera la chanson Alice Cooper / Joan Jett.

Le site : www.bonjovi.com

Chris B