BRUJERIA est un groupe mexicain formé en 1989 par Juan Brujo au chant, Fantasma à la basse, El Asesino qui, on suppose, formait FEAR FACTORY en même temps. Ils ont été rejoints par beaucoup d’autres membres, en raison de l’implication constante des musiciens dans leurs groupes parallèles. Il faudra attendre pratiquement seize années pour qu’ils enregistrent leur quatrième album Pocho Aztlan.

BRUJERIA est un mot espagnol qui signifie sorcellerie, ses membres font partie d’un cartel satanique mexicain de la drogue, ils utilisent des surnoms pour garder leur identité secrète ; toute identification avec des membres d’autres groupe ne serait que supposée.

La guerre est déclarée aux nord-américains, pas de quartier : BRUJERIA arrive avec Pocho Aztlan et compte bien tout dévaster sur son passage, avec treize titres pour une durée de 46 minutes et une multitude d’invités.

Il n’y a pas de temps mort : le rythme de la batterie est soutenu, sans beaucoup de blast mais suffisamment pour coller une belle claque, avec un son, notamment sur le titre Codigos, qui rappelle les premiers albums de FEAR FACTORY, malgré le fait qu’El Asesino n’y figure pas.

Les guitares, qui sont toujours autant grasses et saturées, accentuent la rage vocale de Brujo, mais on trouve aussi des passages groove, par exemple dans Angel de la Frontera.

Pocho Aztlan ne manque pas d’humour (noir) : Plata o Plomo, dont on peut voir le clip vidéo, explique que si tu veux du travail on peut t’en donner, mais en fonction de tes résultats, tu seras payé en argent ou en plomb…

A noter aussi, pour le dernier titre, une reprise des DEAD KENNEDYS, California Uber Aztlan, chanté en espagnol.

Aucun doute, BRUJERIA est de nouveau dans la place, prêt à utiliser sa machette pour tailler le bout de gras. Les partisans de Trump n’ont qu’à bien se tenir, afin de veiller à garder leur tête bien accrochée aux épaules.

Le site : https://www.facebook.com/Brujeria/

Thy Nema