Deux ans après la sortie de « White Light Generator », voici le nouvel opus des anglais, « Bronze », qui confirme encore un peu plus leur place parmi les grands.
Créé en 2004 par le multi-instrumentiste Justin GREAVES, qui s’était déjà fait un nom en tant que batteur au sein des groupes Iron Monkey ou encore Electric Wizard, entre autres, le groupe a subi, depuis, de nombreux changements de line-up mais a toujours gardé sa patte musicale.

« Dead Imperial Bastard », premier morceau de l’album, est en fait plus une intro qui permet à l’auditeur de s’immerger complètement dans le monde de CBP. Noir, mélancolique, angoissant, CBP donne tout de suite le ton… leur ton. Très bien enchaîné, comme les cinq premiers morceaux de l’album, « Deviant Burials » commence par une longue intro avant que le reste des instruments fassent leur entrée, avec un son bien lourd et grave à souhait. On pourrait sentir des touches de Black Sabbath, mis à part pour la voix qui reste, elle, toujours aussi mélodique et envoutante.
Le reste de l’album oscille entre morceaux rythmés, mais lourds, et morceaux très planants à la Pink Floyd, groupe qui a toujours été d’une très grande influence pour CBP, ceux-ci ne s’en sont jamais caché.
Note spéciale pour « Turn To Stone » qui aurait pu être écrite pour ou par Black Sabbath, avec en guest au chant : Arvid JONSSON (Greenleaf), dont la voix est très proche d’un certain Ozzy OSBOURNE, bluffant…
« Scarred And Alone » nous fait découvrir le talent vocal de Belinda KORDIC.

Un très bon album à découvrir, qui sort en trois formats différents (digipack CD, deluxe digipack CD et double vinyle de différentes couleurs). Les influences de Pink Floyd sont bien présentes, mais cela reste bien un album signé CRIPPLED BLACK PHOENIX.

Le site : www.facebook.com/CBP444 + www.crippledblackphoenix.co.uk

Dag’