Depuis leur retour en 2011, les alsaciens de Mercyless sont plutôt actifs et ça fait bien plaisir.

Après un premier opus, « Unholy black splendor », en 2013, voici que débarque « Pathetic divinity » sur les platines et pas question ici d’électro mais juste du old school death metal comme on l’aime.

Le groupe, pour rappel, avait sorti deux albums fantastiques durant les 90’s « Abjects offerrings » et « Colored funeral » puis deux suivants qui allaient proposer une orientation musicale différente et avaient amené à un split du groupe en 2001 pour déboucher sur un projet plus rock / électro «Day off sin » qui résultait surtout d’une perte d’intérêt concernant le death metal.

En 2016, c’est surtout l’influence de Chuck SCHULDINER et de la scène floridienne qui règne en maitre dans l’univers musicale du quatuor.

Après l’intro « Blood of lambs », on entre dans le vif du sujet avec le très bon « Pathetic divinity », un morceau plutôt lourd mais qui a le mérite de ne pas tromper l’auditeur sur le style proposé par le groupe en 2016.

Après son intro plutôt brutale, « A reprensation of darkness » reprend la même ligne de conduite où l’on peut également retrouver quelques influences en provenance de chez les battaves de Pestilence.

C’est avec « My name is Legion » que le groupe appuie bien comme il faut sur l’accélérateur, avec son lot de blast beat comme on les aime chez l’Ange Morbide et autre Brutallity.

« Exhort the heretic » est excellent et l’enchainement avec « Left to rot » et la version 2016 d’ « Eucharist adoration » fait clairement dresser les poils tellement on sent que c’est une musique composée et jouée par de vrais passionnés avec un respect inébranlable pour leur style de prédilection.

Les morceaux « Christinist » et « how deep in your hate » sont un poil plus lourds mais passent comme une lettre à la Poste.

Le dernier morceau, « lIturgiae », est plus un instrumental avec des ambiances bien sombres, d’ailleurs il aurait eu sa place sans problème sur l’album Covenant de qui vous savez.

Un album fantastique qui rend un magnifique hommage au metal de la mort vieille école avec une production qui colle à merveille au style des alsaciens qui est quasi similaire au style pratiqué dans « Abject offerings ».

Bon, même si ce n’est pas le meilleur album de death européen sorti ces dernières années, on n’en est franchement pas loin, voire quasi au niveau des meilleures productions du genre. Quand je prends, par exemple, les dernières productions de Deicide ou de Pestilence, je préfère sans problème m’écouter ce Pathetic Divinity.

Et, par rapport à nos frenchies de Loudblast et No Return qui, eux aussi, ont sorti deux excellents opus « Burial ground » pour les nordistes et « Farless walk to rise » pour les parisiens, je dirais que les trois, dans leur styles respectifs, se valent en qualité avec, quand même, un plus gros son pour les parisiens.

Bravo Max and Co pour cet album bien jouissif.

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Sniper