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SACRED STEEL
"Heavy Metal Sacrifice"



 



SACRED STEEL

Heavy Metal Sacrifice

Cruz Del Sur Music

Vingt ans cette année que le groupe a débuté sa croisade pour le pur heavy metal d’influence teutonnic. Que de chemin parcouru depuis « Reborn in steel » (1997), mais toujours ce même amour inébranlable pour le heavy metal allemand.

Le groupe en est donc à son neuvième album studio, auquel on peut rajouter un live, et c’est donc quatre ans après « The bloodshed summoning » que les « Defenders of the faith » nous proposent leur nouvelle cuvée « Heavy metal sacrifice ». Avec un tel nom, pas d’erreur sur le contenu proposé ici : du heavy metal avec un grand H.

Je parlais de « Defenders of the faith », justement, l’intro « Glory ride » est dans la même veine que « Battle Hymn » du Priest – un magnifique instrumental qui introduit de manière fort réussie le title track de l’album.

Le premier morceau, voire hymne, qui ouvre le bal, c’est le très guerrier « Heavy metal sacrifice » qui reste dans la lignée des compositions typées true metal qu’on pouvait trouver sur les premiers albums du groupe.

Plus épique et légèrement doomisante, « The sign of the skull » nous offre un magnifique morceau très influencé par la scène epic metal US mais aussi par le metal doomisant cher à Candlemass.

Retour au metal qui déboite avec le bien carton « Hail the godz of war » - un morceau bien speed et rentre dedans comme le groupe les affectionne. Pas d’erreur, le groupe a bien sorti l’artillerie lourde.

D’ailleurs le massacre de vos cervicales continue de plus belle sur l’un des moments forts de l’album : « Let there be steel ». Puissance, efficacité, refrain qui fait mouche, oui, tout est donc réuni pour obtenir un futur classique du groupe en live.

Dans la catégorie « morceau plus épique », je demande « Chaos unleashed » ou « Vulture priest » qui passent comme une lettre à la poste.

Fans de morceaux doomisants, vous apprécierez sans problème « Beyond the gates of nineveh », un titre fort réussi qui s’incrit parmi les top compos de cette album.

Pour finir ce magnifique voyage en teutonnie, un petit « Iron Donkey », typé Thrashcore, digne de DRI, Werhmatch and co, où le groupe envoie la purée pendant 40 secondes. Est-ce une composition originale ? Est-ce une reprise ? A cela, je dirais bonne question car il faudra attendre d’avoir le produit fini pour avoir la réponse.

Si l’on pouvait critiquer Gerrit, le chanteur, au début, là, on ne peut plus car son chant s’est, comme le bon vin, bonifié avec le temps et fait partie intégrante de l’identité du groupe.

Un Sacred Steel sans Gerrit ça serait comme un Lonewolf sans Jens, juste inconcevable.
Voici un groupe qui fête son vingtième anniversaire de la plus belle des manières en nous proposant l’un des meilleurs opus de heavy metal allemand sorti cette année.

Allez si je devais citer les deux meilleurs opus du genre sortis cette année, il y aurait le Lonewolf et le Sacred Steel, qui fait donc partie sans problème des grands crus du genre.

Vous rajoutez à ça une pochette remarquable et une production excellente et vous obtenez un des must have pour 2016 dans ce style.

Good job les gars et si quelqu’un voulait bien se dévouer pour faire venir le groupe en France, ça serait pas de refus ! Un package Sacred Steel / Paragon / Wizzard et Lonewolf pourrait avoir de la gueule.

Décidément, entre Sodom, Running Wild et Sacred Steel la Teutonnie nous gâte pour cette rentrée 2016.

Le site : http://sacredsteeel.eu

Sniper

 



 





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