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TESTAMENT
"Brotherhood Of Snake"







 



TESTAMENT

Brotherhood Of Snake

Nuclear Blast

Voici une des sorties les plus attendus par les fans de Thrash : le nouvel album des géants du thrash made in bay area, j’ai nommé le mighty Testament ! N’aurait-il pas sa place dans le Big Four ?

C’est donc quatre ans après le très acclamé « Dark root of earth » que nos californiens reviennent dans les bonnes crèmeries avec ce nouvel opus et troisième pour le compte de Nuclear blast, auquel on peut rajouter le DVD live « Dark roots of thrash », sorti en 2013.

Un point à signaler et qui a son importance ici : le retour de Steeve DIGORGIO au poste de bassiste, qui a donc de nouveau remplacé Greg Christian en 2014. Nous retrouvons donc la section Rythmique de DEATH DTA Hoglan/Di Gorgio qui fournit, comme d’habitude, un travail exemplaire. Di gorgio avait, pour rappel, participé à l’excellent « The gathering » qui reste l’un des meilleurs opus.

Après un album précédent qui était plus heavy metal que foncièrement thrash, malgré la présence deux grosses pièces d’artillerie lourde « Rise up » et « American hate », avec la présence de blast beats signés « Gene Hoglan », le groupe revient à des sonorités plus thrashisantes.

Sur ce nouvel album, Testament nous propose donc un parfait concentré de l’ensemble de sa carrière avec un retour au premier plan du thrash metal grand cru proposé par Chuck Billy and co.

Ca démarre sur les chapeaux de roues avec le très bon « Brotherhood of the snakes », un gros morceau pas forcément carton mais qui envoie quand même du bois, puis « The pale king », qu’on aurait pu trouver sur l’album où figure « Electric crown », avec son coté aseez heavy metal et aux influences Metallica, période « black album » assez prononcées.
Place au gros trash qui tache avec Stronghold qui peut nous rappeler l’album « Practice what your preach » et les deux tueries que sont « Envy live » et « greenhouse effect ». « Seven seals » et « Born in a rut » proposent des compositions plus heavy dans l’esprit. D’ailleurs « Born in a rut » rappelle à lui tout seul l’ambiance de l’album « Souls of black » qui n’avait pas fait l’unanimité auprès des fans du groupe (c’est vrai qu’après « The legacy » et « The new order », ça sonnait plus fadasse).
Je parlais de « The gathering » un peu plus haut ; écoutez-moi donc le titre le plus carton de l’album et vous verrez sans problème que l’esprit de cet album est présent ici.
Le thrash métal reste aussi bien présent sur le titre « Black jack » et surtout l’excellent « The number games » qu’on croirait débarqué de l’album « The new order » et me rappelant un peu l’énorme « Apocalyptic city » qui figure sur premier album du groupe, « The legacy ».

Cet album surclasse sans problème les deux précédents opus et est, en fait, un fantastique résumé de l’ensemble de la carrière du groupe – dire que « The legacy » fêtera ses trente ans l’année prochaine...
Une grosse production et une pochette bien classe viennent rendre encore meilleure la cuvée 2016 qui s’annonce définitivement énorme.
Un must have pour les fans de thrash et de métal en général, Testament étant devenu un groupe incontournable au fil des années.

Merci, Monsieur Billy, pour votre passion inébranlable et votre foi sans faille en votre musique.

Comme tout le monde le sait, la carrière de Testament aura eu du des hauts et des bas avec un nombre de changements de line-up plutôt conséquent, mais le groupe est toujours là et toujours aussi puissant.

Le site : http://www.testamentlegions.com/

Sniper




 





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