Deux ans après l’excellent « Forsenic Nightmare », les suédois de Cut Up remettent le couvert. On va pouvoir reprendre l’expression « on ne change pas une équipe qui gagne » en continuant dans le même style que le groupe a mis en place depuis les débuts de Vomitory.

Pas besoin d’intro, on rentre directement dans le vif du sujet avec le bien brutal « From ear to ear » où l’on retrouve sans problème le style des suédois et où la voix, un poil plus thrash, se mélange avec des growls d’outre-tombe.
C’est pied au plancher que le groupe nous balance « Necrographic madness » qui, même sans blast beats, nous offre une bonne dose de violence musicale.
S’en suit l’ultra brutal « Behead the dead » avec un break digne du grand Slayer et, en bonus, un magnifique solo, mais, rassurez-vous, le naturel revient au galop avec un plan digne de chez Napalm Death.
Le groupe poursuit son expédition punitive dans le thrash slayerien avec l’excellent «Wherever they may rot » mais la dernière partie du morceau nous ramène dans le gros death qui tache avec une grosse accélération des familles.
Petite accalmie avec le plus lourd et mid tempo « Vermin funeral », un morceau qui, au final, fait du bien : deux minutes de douceur dans un monde de brutes, ça fait pas de mal… Enfin, « douceur », c’est vite dit, car c’est de death metal pur jus dont on cause ici.
Après quinze secondes nous faisant penser à du gros black bourrinant, « By hatred bound » nous ramène au pays du death et, là encore, on frôle les limites du grind, cher à Napalm Death. « Psychosurgery » est dans la même lignée musicale que le morceau précédant et ce n’est pas encore là que vous trouverez le temps de reprendre votre respiration tellement c’est intense et brutal.
Autre moment de légère accalmie, avec le plus lourd « In the aftermath », où le groupe nous démontre un talent inné à écrire de bons morceaux sur lesquels ils n’ont pas sans arrêt le pied sur l’accélérateur.
Les trois derniers morceaux restent dans la même lignée que les autres avec, toutefois, un très bon « Raped by the the blade » qui clôture de fort belle manière ce très satisfaisant « Wherever they may rot ».

Un deuxième opus qui reste dans la même lignée que le premier et qui nous permet de remplacer définitivement Vomitory dans nos mémoires. Ca ressemble à, ça a le gout de, mais c’est aussi bon que !

Le site : http://www.cutupofficial.com/

Sniper