Deaf Havana lance les hostilités avec son quatrième album. Le groupe s'écarte peu à peu de la pop punk qu’il faisait jadis, pour aller vers un rock plus classique dans la veine de grands pontes comme Bruce Springsteen ou encore Kings Of Leon. Cet opus comprend douze pistes très bien ficelées, avec un son de très bonne qualité.

Deaf Havana a donc changé en empruntant une nouvelle direction musicale. En quelques années d’existence et à force de remous, le combo britannique a fini par abandonner son costume de groupe post-hardcore ludique pour désormais se concentrer sur l’essentiel : la musique, selon les dires du groupe.

Dès la première piste « Ashes, Ashes » nous sommes sur un titre véritablement poignant qui débute en acoustique avant de voir l'arrivée des guitares électriques. A noter que le titre « Sing » emprunte le même chemin que « Ashes, Ashes » pour se conclure sur une note plus électrique.

Le chant, désormais assuré par le guitariste James Amadeus Veck-Gilodi, est on ne peut plus maîtrisé et juste avec ce timbre très Brandon Boyd (Incubus) qu’on ne lui connaissait pas. Deaf Havana livre un constat presque plaintif sur son passé et sa naïveté qu’il n’hésite pas à mettre en exergue. Ajoutez à cela un tempo presque Folk Rock et des guitares sèches mais puissantes et vous obtenez, d’entrée, le meilleur titre de cette galette. Sur un titre comme « Fever », on retrouve une grosse énergie, avec d'énormes lignes de basse tout au long du morceau sans trop d'accalmies.

Toutefois, « St. Pauls » ou « Seattle », par exemple, se démarquent comme étant des titres assez « paisibles », le dernier, notamment, par la présence de la guitare acoustique tout au long du titre, sans qu'il n'y ait de guitares électriques, avec même parfois des passages où seule la guitare accompagne le chant.

Pour tirer une conclusion de tout ceci, accompagnées d'une bonne production, les compositions du groupe sont de qualité. C'est de ces albums qui font plaisir à écouter !

Le site : https://www.facebook.com/deafhavana/

Redlight.