«Le black métal norvégien est mort… Mon cul !» Pour le coup, je suis assez d’accord avec un de mes confrères chroniqueur… un exemple de plus pour confirmer ses dires : DODSENGEL. Ce duo venu tout droit de Norvège sortira, au mois de mai et après trois ans de silence, son quatrième album : Interequinox.

Par son mid-tempo et sa musique froide, nos anges de la mort se promènent sur des chemins tortueux ; la production, assez compacte, donne un effet de renfermé et d’obscurité. Pourtant, leur musique est riche en influences, les plus tatillons auront remarqué, sur Værens Korsvei, un des riffs du célèbre Orgasmatron de MOTORHEAD. Les vocaux sont très variés, on va avoir tout autant du chant clair, un peu à la MERCYFUL FATE, que du criard ou du guttural, mais toujours très écorchés, à la limite du dépressif ou pire, de la schizophrénie.

Sur certain titre comme Illusions, le groupe a demandé la participation d’une chanteuse, qui apporte un grain de folie supplémentaire à l’œuvre. Cependant, sur Rubedo, qui sonne très IN THE WOOD, le chant féminin donne une dimension supplémentaire au titre et apporte de la profondeur aux voix.

Avec Interequinox, DODSENGEL nous propose une belle galette, un mélange de black métal moderne avec moult influences, du heavy au black métal en passant par le gothic, tout en restant musicalement démentiel et torturé, ce qui nous plonge dans les lieux où chacun espère ne jamais parvenir…

Le site  : https://www.facebook.com/Dødsengel-230207023684818/

Thy Nema