Comme son nom l’indique, cet album est le sixième de nos suédois de DREAM EVIL. Il aura fallu attendre sept ans pour qu’ils nous sortent leur nouvelle galette. Notre attente est récompensée.

Formé en 1999, DREAM EVIL nous délivre un heavy métal un peu à l’ancienne (mais qu’est ce que c’est bon), avec une imagerie guerrière ; il n’y a qu’à regarder les premiers clips. Depuis 2005, il y a eu pas mal de changements de line-up pour le groupe qui aura compté dans ses rangs Gus G jusqu’à fin 2004, et ceci peut expliquer cette attente depuis « In The Night » sorti en 2010.

L’album commence avec une intro bien à la DREAM EVIL avec ces chœurs qui ressemblent à des voix de guerriers prêts à en découdre, et cette première chanson est bien rentre dedans. On monte d’un cran avec « Antidote ». La suivante, « Sin City », n’est pas une reprise de la chanson d’AC/DC, mais bien un bon morceau tout droit sorti des années 80, avec le son d’aujourd’hui, comme ils savent si bien le faire. Leur inspiration vient beaucoup des eighties et ils ne s’en cachent pas. « Creature of the night », là non plus, n’est pas une reprise de KISS, mais les plus férus me diront qu’il manque le « s » à Creature. Pour la suite, on revient dans les années 2000 avec de temps en temps des petites touches eighties. Pour conclure l’album, on termine avec « We Are Forever », une chanson bien « guerrière ». La boucle est bouclée.
Petite mention pour Niklas ISFELDT (chant) qui m’a donné l’impression d’entendre à plusieurs reprises la voix de Bruce DICKINSON au mieux de sa forme.

Certes, cet album n’est pas l’album du siècle mais se laisse bien écouter. DREAM EVIL n’invente rien mais il le fait bien.

Notons aussi la belle pochette de l’album, où l’on devine très facilement trois 6….the number of the beast !

Le site : www.dreamevil.se

Dag’