ESOCTRILIHUM, le projet d’Asthâghul, sort son premier album en cette fin de mois de juillet 2017. Cette galette, limitée à 300 copies, contiendra sept titres pour cinquante-sept minutes de black métal glacial, composé de riffs violents au tempo rapide entrelacé de mélodies transcendantes.

La durée de chaque titre dépasse les neuf minutes… sur le premier titre « Ancient Ceremony From Astral Land », on a une partie qui sonne très symphonique, qui rappelle DIMMU BORGIR, mais, rapidement, on se rend compte que ça ne reflète en rien le reste de l’opus : ce côté symphonique disparait aussi vite qu’il est apparu. Les compos sont bien ficelées, à aucun moment on ne ressent de lassitude ou d’ennui, bien au contraire : plus on avance, plus on s’engouffre dans des dimensions inconnues.

Le son imbibé par la réverbération et l’écho de la voix d’Asthâghul donne à l’œuvre un coté vraiment malsain, le chant est criard et guttural. L’auditeur est plongé dans un état second entre la transe et le coma, pour se retrouver dans un endroit obscur en compagnie d’entités mystiques et cruelles.

La saturation moindre des guitares donne, par moment, un coté heavy métal appréciable et les parties batteries sont mises en avant, ainsi on peut en distinguer toutes les subtilités. Les nappes de clavier sont plutôt discrètes et donnent un climat où seule la lune est source de lumière.

Même si ESOCTRILIHUM ressemble à un nom de médicament, pas besoin d’avis médical pour en consommer ; préparez donc votre cercle de protection, allumez vos bougies et laissez la magie opérer.

Le site : https://www.facebook.com/Esoctrilihum-305266723253656/

Thy Nema