C’est après un « Plague of Babylon » en demi-teinte que les floridiens viennent nous offrir leur nouvel opus qui, espérons-le, relèvera cette fois le niveau.

C’est le bien heavy « Great Heathen army » qui ouvre les hostilités avec une intro batterie bien speed accompagnée d’un long scream offert par Stu, le vocaliste qui, pour sa part, s’améliore d’album en album, même s’il reste quand même un poil en dessous de Matthew Barlow dont les prestations sur Burnt Offerings ou Something Wicked restent intouchables.
Y’a pas à chier, ce premier morceau nous offre du Iced earth grand cru comme on n’en avait pas entendu depuis un bon bout de temps.

Cet album est, dans son ensemble, bien mélodique et dans un tempo plutôt lourd, malgré deux compos un peu plus nerveuses : « Dance » et « Seven headed whore » auxquelles je rajouterais le bien heavy « Brother ».

Par certains côtés, cet album se rapprocherait assez du très bon Dark Saga qui remonte à 1996.

C’est, comme à l’accoutumée, un excellent morceau de dix minutes, « Clear the way (december 13th, 1862) », qui clôture l’album de fort belle manière et qui fait référence à La Bataille de Fredericksburg, jour où les confédérés infligèrent une puissante défaite aux nordistes lors de la fameuse guerre de sécession. Le groupe ainsi nous offre son meilleur morceau épique depuis un certain nombre d’années.

C’est toujours la mascotte du groupe qu’on retrouve sur la pochette - la même qui est là depuis le mythique « Something… » sorti en 1998.

En tout cas, c’est là le meilleur opus du groupe depuis « The Gorious Burden » qui se classe juste devant le très bon « Dystopia » et qui surclasse le dernier album en date avec Matthew Barlow (qui remonte à 2008).

Iced earth a donc a rempli sa mission haut la main et il serait bien de continuer dans cette voie.

Site internet : http://icedearth.com/

Sniper