Formés en 2002, les Belges d’IRON MASK nous reviennent avec une nouvelle galette de haut niveau. Diabolica et il est « diabolicament bon » (désolé mais elle était facile celle-là). En effet, encore après un changement de chanteur, IRON MASK nous livre un excellent album de power métal, qui surpasse le très bon « Fifth Son Of Winterdoom » sorti en 2013.

Comme sur les précédents albums, le jeu de guitare de Petrosi est rapide et précis, pouvant rappeler sur les solos un certain Yngwie Malmsteen, bien qu’il l’ait découvert très tard et par hasard. Précisons quand même que c’est ce Monsieur qui a écrit entièrement les morceaux, (mais chacun est libre d’apporter sa touche ou de petites modifications, comme il le dit lui-même). La basse est très efficace et la batterie est très propre et puissante. Le chant de Diego Valdez, le petit nouveau, est également fort agréable. Proche de son prédécesseur, mais en mieux, on croirait même entendre à plusieurs reprises le regretté R.J.Dio.

Quant à l’album, on ne s’ennuie pas un seul instant, même sur « Cursed In The Devil’s Mill » qui flirte avec les quatorze minutes. Des variations de rythmes et d’ambiances, du tempo lourd sur « March 666 » ou bien encore sur « The Rebellion Of Lucifer », jusqu’au speed sur « I Don’t Forget, I Don’t Forgive » qui ouvre cet album. « All For Metal » pourrait être un bel hommage à Helloween.

Alors, certes, IRON MASK, ne réinvente pas le style, mais l’ensemble de l’album est très bon de bout en bout ainsi que sa production. Un très grand album de speed métal qu’on écoute avec beaucoup de plaisir, même après de nombreuses écoutes.

Le site : www.iron-mask.com + www.facebook.com/ironmaskofficial

Dag’