Il est enfin arrivé, le nouvel opus des grenoblois ! Quasi douze mois après le plus épique « The heathen dawn », le groupe remet le couvert avec un pur album de teutonnic steel qui reste un peu dans l’esprit de « cult of the steel » mais en encore plus allemand.

C’est une intro d’un forgeron en train de travailler l’acier le plus pur qui introduit le monstrueux « Unleash the wolf », un morceau bien speed ou Jens enfonce le cloud à coup d’« unleashed the wolf » dévastateurs, un des meilleurs titres jamais composés par le quatuor grenoblois et qui place, d’entrée de jeu, le groupe au sommet de la métallurgie française voire européenne – il est clair qu’entre Lonewolf, Nigthmare et Rising Steel, nous avons une putain de scène en matière de Heavy Metal dans la région de Grenoble.

Tu aimes Grave Digger ? Et bien tiens, prends-toi « soul of black » ou « Skinless smile » dans la gueule - le bulldozer Lonewolf avance à plein régime en nous proposant du gros Heavy Metal sans fioriture. C’est simple, efficace, mais, bordel, que c’est bon !

« Through fire , ice and blood », malgré certaines sonorités digne de du grand Running Wild, en plus épique, se rapproche plus des albums « The fourth and final horsemen » et « the heathen dawn ».

Le morceau et titre de l’album « raised on metakl » nous offre un retour au gros speed metal teuton qui, tel un coup de MG 42, te mitraille les cervicales. Comme t’es maso et que t’adores ça, tu vas même pousser le vice de te repasser le morceau en boucle tellement ça te donne l’occasion de tendre ton poing vers le ciel et de remuer ta tête frénétiquement.

Attention au Morceau « Flight 19 » : une véritable tuerie, plus mid tempo, au refrain gigantesque et au riff excellent (mid tempo, certes mais ça fait du bien aux cervicales !). Ce titre pourrait faire penser au grand Ronnie James Dio, dans sa conception, et nous montre l’apport plus que bénéfique du petit nouveau sur les nouvelles compositions du groupe.

Les autres titres sont aussi très bons et nous avons là un album quasi parfait où rien n’est à jeter et qui surpasse, en qualité, les deux précédents opus.

A noter, la présence de deux excellents bonus tracks qui restent dans la lignée des autres titres, avec une préférence pour le mid tempo « Swansong » qui se révèle être un véritable hymne en puissance mais « demon’s call » au fortes influences Maiden est aussi excellentissime.

C’est la même team que sur les derniers opus qui s’est chargée de la production avec, en gros bonus, l’excellent mix de Charles Greywolf (Powerwolf), comme d’habitude, mais on ne change pas une équipe qui gagne !

C’est l’artiste hongrois qui avait fait les deux pochettes précédentes qui s’est chargé de la cover qui, même si elle est un poil en dessous de celle du précédent, reste fort sympathique quand même.

Un album énorme que nous offre un groupe au sommet de son art !

Le site : http://www.wolfdivision.com/

Sniper