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PAPA ROACH
"Crooked Teeth
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PAPA ROACH

Crooked Teeth

Eleven Seven Music

Le californiens de Papa Roach, plutôt prolifiques (deux à trois ans séparent chaque album depuis la sortie d’« Infest » en 2000) nous offrent « Crooked Teeth », le 19 mai 2017 dans les bacs.

Globalement (et avec toute l’objectivité qui me caractérise quand il s’agit de Papa Roach…) on peut dire qu’aucun album du groupe n’a jamais été vraiment décevant. Evidemment l’avis sur le « meilleur » diffèrera totalement d’un fan à l’autre car le groupe s’est beaucoup renouvelé, peut-être beaucoup cherché – hardcore, rap, rock US, expérimentations en tous genres (style, collaborations, voix…) – pour un bilan qui se rapproche finalement plus d’une véritable évolution, faite de mues et de choix radicaux, probablement au gré de ceux de son leader, Jacoby Shaddix, qui, ayant désormais passé le cap de la quarantaine, est lui aussi passé par un paquet d’étapes de vie.

Ce qui est étonnant dans cet album, c’est qu’on n’arrête pas la progression, le cheminement reste évident, on arrive à se dire « tiens, un pas plus loin dans le renouveau », on ne nous sert pas la même chose et, en même temps, on se dit aussi « mais c’est du Papa Roach pur jus ! Impossible de s’y tromper ». C’en est troublant. Je n’ai pas réussi à déterminer si cet album était très original, ou totalement ce qu’on pouvait en attendre. Mais tout cela est très positif, car il en ressort le meilleur des deux impressions : on ne tourne pas en rond et on n’est pas non plus largué en terre inconnue.

Pour illustrer un peu ces impressions, « My Medication » est un vrai retour aux sources avec ses couplets franchement rappés (évoquant irrémédiablement des titres tels que « Last Resort »), puis on retrouve l’ambiance des titres agrémentés de refrains mélodiques tels que ceux de la période « The Paramour Sessions », sur « American Dream » par exemple.

Et, à contrario donc, certaines choses surprennent, à commencer par la voix de Jacoby que j’ai carrément peiné à reconnaitre parfois, comme sur le titre « Born For Greatness » qui a une vraie inspiration de Shinedown dans le chant. C’est aussi la première fois que les morceaux de Papa Roach m’évoquent autant de références : « Break The Fall » et « None Of The Above » n’auraient pas démérité sur un album d’Hollywood Undead, et Sixx:A.M. pourrait revendiquer la paternité de « Traumatic » et le refrain de « My Medication » ! Que du bonheur pour moi qui retrouve là mon tiercé gagnant, dans l’ordre ou dans le désordre (ça dépend des humeurs !).

Pour conclure, je ne saurais donc que vous conseiller de prêter une oreille attentive à cet album qui vaut largement plus que le détour.

Chose habituelle aussi mais non négligeable chez Papa Roach : on projette sans problème cet album sur scène (non, je veux dire, on ne lance pas son CD à travers la salle en escomptant faire un frisbee avec un musicien ; on s’imagine juste déjà parfaitement le rendu live de ces titres décapants !) et du coup, bah, on se dit (quand on est proche de Paris) : « Vivement le 13 octobre à l’Olympia ! ».

Le site : www.paparoach.com

Lullaby For Lulu



 





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