Le temps où, lorsqu’on parlait du Brésil, on pensait tout de suite aux plages ensoleillées, au football et à son carnaval est désormais révolu, et c’est un peu grâce à un petit groupe qui, à l’époque, a enfoncé certaines portes, pour dévoiler aux européens une autre facette de ce pays. Nombreux groupes se sont fait connaitre par la suite, et le Brésil est aujourd’hui reconnu pour son importante scène musicale.

Parmi les groupes de black métal les plus éminents, on trouve PATRIA, formé en 2008 par Mantus et Triumphsword, qui nous prépare pour mars 2017 la sortie de son sixième opus, Magna Adversia, qui contiendra dix titres pour cinquante minutes.

Trois ans après son dernier album Individualism, PATRIA est de retour, et compte bien se faire entendre. L’opus commence sans introduction, et ainsi l’auditeur saisira la direction de l’album : on trouvera un préambule au début du deuxième titre, Axis. Magna Adversia est un enchainement de variantes entre les parties blast et les parties plus lentes mais pas moins agressives ; les riffs acérées et mélodiques des guitares et le chant criard donnent cette bestialité, marque de fabrique de PATRIA.

On a l’impression que cette galette contient deux parties, un peu comme si elle avait été conçue en 33 tours, avec des faces A et B séparées par l’interlude qu’on trouve en début de Now I Bleed. Du coup, on trouve des titres avec des passages bien plus doom avec Porcelain Idols, voir atmosphériques avec le titre éponyme Magna Adversia, qui clôture cette deuxième partie de l’album.

PATRIA nous invite à écouter la musique qu’il sait faire avec Magna Adversia ; l’album ne présente pas de surprise. On pourrait le comparer à une bonne bière, dont on connait si bien le goût qu’on n’hésite pas à en reprendre.

Le site : https://www.facebook.com/patriaofficial/

Thy Nema