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PRIMAL FEAR

Best of Fear

   



Le best of est typiquement le genre de produit qui, soyons honnête, surtout dans ce style de musique, ne sert à rien… Encore, quand c’est un groupe comme Motorhead, Scorpions, Kiss, Iron maiden voire Judas priest, à la limite. Mais c’est beaucoup plus discutable ici, Primal Fear n’étant pas encore Helloween ou Blind Guardian, et le groupe n’ayant pas non plus un succès énorme, même dans son pays d’origine.

Pour rentre l’objet plus attrayant, le groupe nous a offert quelques inédits sur le CD1 : l’intro « Area 16 », qui pourrait être à la BO d’un film de SF, le bien heavy « predator », qui aurait dû figurer sur le dernier opus en date, et enfin nous avons aussi « If looks could kill » et « thrill of speed », qui restent des morceaux traditionnels que les fans du groupe seront capables de reconnaître à des kilomètres à la ronde.

Pour le reste du premier CD, c’est un mix des classiques présents sur les derniers albums en date : « in metal we trust », « Sign of fear », « Six times dead », « Angel of mercy », « Rulebreaker », « Bad Guys wear blacks »… et encore, les vrais classiques du groupe se trouvent sur les premiers albums sortis au temps où il était signé chez Nuclear blast ; je pense notamment à « Nuclear Fire », « Running in the the dust », « chainbreaker », « Formula 1 » ou encore l’énorme « Metal is forever ».

Le CD 2, quant à lui, nous propose pas mal de ballades que le groupe a proposées sur l’ensemble de ses derniers opus, notamment « Fighting the darkness », « Born with a broken Heart », « The man », « Born again », « Hands of time ».

Heureusement qu’il y a les très bons « One night in december » ou « We walk without fear » qui remontent le niveau car une ballade, ça va, mais un CD de seize titres avec quasi que ce style de morceaux, c’est chiant sur la longueur et on finit par décrocher… sinon ça peut servir pour un dîner en tête à tête – ça passera toujours mieux qu’un album des canadiens de Blasphemy.

Dans la catégorie « morceau qui mérite une oreille » : « Every time it rains » avec la participation de Simone Simons d’Epica.

La pochette a été réalisée par Stan W DECKER, qu’on ne présente plus et qui, une fois de plus, nous propose un truc bien sympa tout en restant dans le concept du groupe.

La question qui me vient à l’esprit est : « faut-il investir ou non dans ce best of ? » … Ma réponse est donc « non »… mais la balle est dans votre camp !

Le site : http://www.primalfear.de/

Sniper

 





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