SATYRICON fait partie des groupes incontournables de la scène black métal norvégien. Formé en 91, le groupe est constitué par Satyr au chant, guitare, basse, clavier et Frost à la batterie. Tout fan de métal extrême qui se respecte doit posséder dans sa discothèque Dark Medieval Times et The Shadowthrone, les deux premiers albums de ce combo, qui sont, pour moi, de réels chefs-d’œuvre.

Mais depuis, le groupe a fait son petit bout de chemin sur les voies obscures et il est prévu, pour ce mois de septembre 2017, la sortie de son neuvième album, Deep Calleth Upon Deep. Il contient huit titres pour une durée de quarante-trois minutes.

Franchement, j’étais vraiment curieux d’écouter cette galette car leur dernière œuvre éponyme n’était vraiment pas fameuse. Mais leur prestation scénique, je pense notamment au Fall of Summer 2016, pour fêter les vingt ans de l’album Nemesis Divina, était vraiment grandiose, par rapport à leur show à Paris en 1996, pour la promotion du même opus (d’ailleurs, c’était bien la première fois que je voyais un groupe de première partie -DISSECTION- avec un son bien meilleur que la tête d’affiche).

Deep Calleth Upon Deep, est donc un nouveau chapitre qui commence… J’espérais pouvoir considérer l’album Satyricon comme une petite erreur de parcours, mais en fait, même pas. Et même si les riffs de guitare sont mélodieux sur Blood Cracks Open The Ground, c’est tellement technique qu’on a l’impression d’écouter un opéra black rock, le travail de Frost à la batterie est impressionnant… mais en écoutant ce neuvième album, et bien on s’ennuie, ça manque de patate, le chant est linéaire et monotone… Heureusement, les claviers sur Deep Calleth Upon Deep et The Ghost Of Rome apportent une touche symphonique pour accompagner le chant de Satyr.

La plupart des titres de cette galette sont des morceaux conçus pour être appréciés en live, avec des lights assassins, les shows devraient être des plus prometteurs, mais concernant l’album en lui-même, après s’en être bien imprégné, je pense que sa place serait dans une discothèque, à prendre la poussière.

Le site : https://www.facebook.com/SatyriconOfficial/

Thy Nema