CHRONIQUES      INTERVIEWS      LIVE REPORTS        AGENDA       EMISSION

    
c   h   r  o   n   i   q   u   e   s
 

 
ACOD The Divine Triumph
Jive Epic

Groupe français au nom acronymique dont le véritable sens reste un mystère, AcoD a traversé la dernière décennie en suivant sa propre trajectoire. Cependant, ils ont gagné, au fil des ans, une notoriété non négligeable qui dépasse les frontières. Avec ce nouvel album épique et travaillé, ils démontrent qu’ils méritent leur place sur le devant de la scène. Récemment passé de quatre à trois membres (chant basse batterie), le groupe fait appel à des guitaristes de session pour ses concerts.

Venons-en à The Divine Triumph, concept album de quasiment une heure, qui, à travers ses onze titres, nous fait traverser un univers épique, sombre et brutal. Le tout sonne cohérent, alors que le groupe démontre une unité dans leurs compositions et leur exécution.

L’ascension des abysses, titre d’ouverture et le seul en français, est une intro prometteuse voire épique, avec des parties orchestrales, préparant l’auditeur au reste de l’album. Le second titre, Omnes Tenebrae (all in darkness), est puissant, sonnant comme une cavalcade sans répit, bien calé entre la voix implacable et le rythme furieux.

Road To Nowhere va droit au but : précis, puissant, avec des parties symphoniques bien placées, on est emportés dans un monde obscur, au plus près des abysses, vers l’enfer vers lequel nous voyageons. Alternant violence et orchestrations, le morceau permet de réaliser tout le savoir-faire du groupe. Il en va de même pour Broken Eyes, de son intro qui met en appétit à son refrain rythmé qui devrait faire son petit effet en live. Il serait intéressant de lire les paroles de cet album, afin de s’en approprier tous les ressorts et la profondeur des textes. L’album s’enchaine avec Between Worlds et son intro fracassante (non mais pourquoi dire que juste l’intro est fracassante ? Tout le titre l’est : on est entre deux mondes, après tout, et c’est perturbant et intense).

Nous sommes irrémédiablement entrainés dans les abysses, avec Tristis unda, enchainant parties très rythmées avec des parties orchestrales tombant à pic, voire les mixant avec doigté. Emportés dans le tourbillon de ce morceau, nous ne pouvons que nous soumettre à la noirceur extrême qu’il propose.

Bref, tous ces titres nous font vivre ce voyage sombre, voire mélancolique, en s’exprimant à travers un métal extrême épique et original.

Sleeping Shores est de toute beauté, sombre et puissante, avec une partie jouée au piano, et correspond à l’image de l’album qu’il termine magnifiquement.

AcoD : Fred: Voix ; Jérôme : guitares/ basse ; Raph : batterie

Mon top 5 : Broken Eyes ; Tristis Unda ; Sleeping Shores ; Road to Nowhere ; Beyond Depths

Le site : https://www.acod-music.com/
Facebook : https://fr-fr.facebook.com/acodband/
Instagram : https://www.instagram.com/acodband/

xila

  © essgraphics 2011    
  website visitor counter free
website visitor counter free