Pas moins de quatre ans après la sortie de son premier album, Kamera Obscura nous revient avec son tome 2. Globalement, on ne change pas énormément la recette, mais on l’améliore un peu tout de même.

Cette recette c’est un metal qui laisse une place aux sons électro et là, première différence, leur place est moins importante que sur Dark Reels. L’univers ne change pas, on reste dans le cinéma d’horreur avec chaque titre faisant référence à un film (Phantasm, Texas Chainsaw, Antechrist, Maniac etc.). Les connaisseurs s’amuseront avec délectation à retrouver les films références (les autres pourront toujours chercher sur le net, histoire de se cultiver un peu).

Au jeu des différences, on notera qu’un bond en avant a été opéré au niveau de la production avec une voix plus en avant, moins chargée d’effets, comme une émancipation de Cécile, qui peut désormais s’en passer pour exister uniquement par sa voix. On notera quelques cris, et pas mal d’arrangements sur les voix secondaires qui enrichissent pas mal le propos. Musicalement, guitares et batterie sont à l’honneur, l’électro étant relégué au rôle de soutien. L’ensemble sonne beaucoup plus abouti que la première galette qui, pourtant, n’était pas dénuée de qualité.

Avec ce nouvel album, Kamera Obscura confirme tout le bien qu’on pensait du groupe en 2014. On espère avoir l’occasion de les croiser sur scène pour faire de belles photos et un beau report. Groupe à suivre !

V.