Généralement, lorsqu’on associe la Finlande au black métal, on est rarement déçu… Je dis ça car, en effet, elle fait partie de mes scènes favorites. Je vais donc vous parler de LORD OF PAGATHORN : formé en 1992, ce trio sort son second opus Daimono Philia en cette fin de mois de janvier 2018, il contient neuf titres pour quarante-quatre minutes de musique malsaine et froide.

Même si le tempo est plutôt modéré, on apprécie les mélodies des guitares qui sont mises en avant avec un chant criard. La basse reste plutôt discrète, on la perçoit, mais son rôle reste très secondaire.

LORD OF PAGATHORN fait aussi usage de claviers sur certains titres comme Rise Of The Celestial Scythe, pour y ajouter une atmosphère plus malsaine. En gros, il n’y a rien de trop original sur Daimono Philia, mais c’est bien efficace, bien sale, et c’est principalement ce qu’on leur demande.

Les titres sont relativement courts, en moyenne quatre à cinq minutes, et les riffs sont accrocheurs, on assimile rapidement cette galette et, du coup, elle n’en devient que plus appréciable.

L’album se termine avec Throne Of Lucifer, qui sonne très funèbre. Ici encore, les claviers mettent une ambiance noire et nauséabonde, on peut même se demander qui y restera pour avoir son hostie…

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Thy Nema