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PESTILENCE Hadean
Hammerheart Records

Patrick Mameli a décidé de remettre une troisième fois Pestilence sur les rails du music business, après avoir mis en stand-by le groupe en 2014 afin de pouvoir se consacrer à son autre projet, Necromorph.

Pour ne pas faire les choses à moitié, le guitariste a recruté trois nouveaux membres, et cerise sur le gâteau, nous propose un nouvel album qui s’appelle « Hadeon ».

La nouvelle mouture du line up est donc la suivante : Patrick Mameli – Guitare / chant,
Santiago Dobles – guitare, Septimiu Hărşan – batterie (depuis 2016) et, enfin, Tilen Hudra à la basse

La précédente reformation de Pestilence remonte à 2008 et, de cette période, le groupe avait sorti trois albums : Ressurection Macabre, Doctrine et Osbideo. Trois albums sympa mais qui resteront en dessous de ce que le groupe a pu proposer par le passé.

On pourra remercier au passage le boss de chez Hammerheart records qui a convaincu Mameli de revenir à ce que Pestilence sais faire de mieux : du detath metal old school, enfin, quelques petites touches de modernité sont quand même présentes toute au long de l’album.

Attention, quand je parle d’old school, ce n’est pas du côté des deux premiers opus du groupe qu’il faut se tourner mais plus vers les albums tirés de la période 90, j’ai nommé le cultissime « testimony of the ancients » et l’album sous-estimé « spheres » qui n’avait pas vraiment convaincu à l’époque par son coté assez expérimental.

C’est l’intro aux sonorités orientales et futuristes « Unholy transcript » qui ouvre l’album, suivie par les excellents « Non physical existent » et « multi dimensional », deux morceaux bien carton qui restent dans l’esprit « testimony ».

Le côté « spheres » se retrouve plus sur des morceaux comme « Oversoul », « Ultra demon », l’excellent « Timeless » et son refrain fédérateur, ou sur l’instrumental « Subvisions ».

Tous les morceaux présents ici oscillent donc entre le bon et le très bon et c’est avec un plaisir non dissimulé qu’on aura envie de se réécouter l’album plusieurs fois.

L’album est doté d’une bonne production qui met bien en valeur les qualités musicales offertes par le quatuor.

La pochette reste bien, quant à elle, dans l’esprit de celle de « spheres » mais en toutefois plus sombre.

Une belle surprise que ce nouvel opus et l’on se dit que Patrick Mameli a eu raison de faire une nouvelle Ressurection de son projet majeur. Pestilence restera à jamais, malgré sa longue période d’inactivé, un groupe majeur pour la scène extrême.

Le site  : http://www.pestilence.nl/

Sniper


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