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TREMONTI A dying machine
Difficile de passer à côté de l’hyper prolifique Mark Tremonti, Monsieur-riffs-en-veux-tu-en-voilà, au sein de feu Creed, Alter Bridge et, depuis 2012, dans son projet éponyme. Depuis quelques années, le guitariste sort un album quasi tous les ans et arpente une mainstage du hellfest alternativement avec Alter Bridge ou Tremonti.

Au début, ce projet se voulait récréatif pendant que Myles Kennedy enregistrait ou jouait avec Slash. Musicalement, l’orientation était volontairement plus trashisante, avec des riffs très imprégnés de la Bay Area. Sinon, les structures, les mélodies, étaient du pur Tremonti. En effet, les morceaux auraient tout aussi bien collé aux répertoires d’Alter Bridge voire de Creed.

Et du projet parallèle, on est aujourd'hui au quatrième album. Toujours beaucoup de similitudes avec les différents projets du six cordiste. A la différence que le monsieur investit de plus en plus le chant en se libérant des ombres de Trapp et de Kennedy. Ainsi, Tremonti devient le projet le plus intéressant du bonhomme qui propose un condensé de ce qu’il fait de mieux depuis le premier Creed. Cela étant accentué par le fait que le dernier Alter Bridge était, à mon sens, un peu poussif.

A dying machine aurait même pu frôler la perfection s’il ne pêchait pas par sa longueur et un surplus de titres qui ébranle la cohérence générale de l’œuvre. On y retrouve donc des titres aux structures couplet/refrain très efficaces et fédérateurs. Du gros son, des riffs bien sentis et des mélodies de voix totalement investies et assumées par le six cordistes. Ce qui en fait la meilleure production de Mark Tremonti depuis le premier opus « All was here ».

Pour conclure, je vais dire un petit mot sur le passage du groupe au hellfest 2018. A l’instar d’Alter Bridge, un manque de charisme scénique est évident. Ce qui perd un peu l’auditeur et le spectateur. Dommage tant les qualités musicale et harmonique sont belles et bien présentes.

Top 3 : Bringer of war, A dying machine, Make it hurt

Le site : https://www.marktremonti.com/

Vic de Sable

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