Tout commence dès les premières notes, dès le premier titre : Lost.Forever, dont le clip vidéo délivre un puissant message au sujet de la dépression. Le thème de l’album s’inscrit d’ailleurs dans cette lignée puisqu’il traite de santé mentale et, plus spécifiquement, de dépression. Les morceaux sont écrits autour de cette thématique, des difficultés à affronter cette terrible maladie et l’espoir de (re)trouver la lumière après la douleur et la noirceur. Sujet difficile et ambitieux, l’album va explorer le contraste entre ces deux états. Ecrit tel un remède contre la dépression, l’album se veut être une aide pour ceux qui en souffrent.
Produit par Jaime Gomez Arellano (qui a produit Paradise Lost, Cathedral, Ghost, entre autres), le groupe propose un son de pure qualité, varié et mixant plusieurs ambiances (doom, rock, prog, voire plus) tout en complexité, ce qui, paradoxalement, rend l’ensemble très accessible.
La pochette provient de l’œuvre de Gustave Doré « La Création de la Lumière » et l’on peut souligner le fait que tout reste parfaitement dans le thème.
Avec cet album de huit titres, dont la durée moyenne dépasse les sept minutes, Abrahma propose un ensemble varié de sons, d’arrangements vocaux et instrumentaux. Intenses alternances de plans metal et atmosphériques, chaque morceau parvient à nous emmener, tel un voyage, dans cet univers obscur et tortueux. Chaque mot, chaque riff, chaque instrument, chaque arrangement, savamment placé, a son rôle pour y parvenir. Tout en sensibilité et tout en restant mélodique, Abrahma efface les frontières entre les styles pour offrir une création musicale unique et sublime.
Abrahma : Sébastien Bismuth : guitare / chant / effets ; Benoît Carel : guitare ; Florian Leguillon : guitare ; Baptiste Keriel : batterie ; Romain Hauduc : basse
Mon top 3 : Lucidly Adrift (ce morceau est réellement sublime) ; Lost.Forever ; Eclipse of the Sane Pt.2 : Fiddler of the Bottle
Le site du groupe : http://abrahmamusic.net/
xila
