Est-il nécessaire de vous présenter CombiChrist ?
Je veux bien être sympa pour les novices, prenez-en de la graine ! Ces Norvégiens, pratiquant du métal industriel, s'imposent sur cette scène depuis près de seize ans. Leur discographie est passée par différents stades, notamment avec We Love You (2014), puis This Is Where Death Begins (2016), on ne peut donc leur reprocher leur diversité !
« One Fire » débute sur un son aux allures de fin du monde : un reporter sur place du drame, des cris, une sirène annonçant la présence des secours, puis s'enchaîne sur un appel à la haine aux rythmes saccadés « Hate Like Me ».
L'album continue sur la diversité, avec le titre éponyme, entre les fameux cris d'Andy et une voix suave et du bon son industriel comme on l'aime, la finalité est très efficace et novatrice, notamment sur « Lobotomy », qui nous offre cinq minutes de métal industriel, certes, mais acidulées d'une touche de sensualité, ce qui est assez innovant et réussi !
Je tiens à réellement souligner l'originalité et la diversité de cet album, aucun titre ne se ressemble (et ça fait bien plaisir !) et sont même, pour certains, relevés d'une pointe épique, ce qui prête à esquisser un petit sourire lors de l'écoute.
Échauffez-vous et préparez-vous à danser et headbanger sur des titres novateurs et bourrins à fois !
Petit détail sympatoche : dans le clip « Understand », nous retrouvons un Andy aux allures, plus que troublantes, de Johnny Depp, ce qui n'est pas pour nous déplaire !
Le site : https://www.facebook.com/combichrist
Esthell
