Avant même d’écouter « Atonement » j’ai un copain qui m’a dit « Tu vas voir, il est super génial, tu vas kiffer ! », et bien moi je dirais qu’il est beaucoup mieux que ça et je vais vous expliquer pourquoi.
Trois années après l’excellent « Incarnate », le combo américain revient dans les bacs pour nous envoyer de la violence gratuite en pleine face. On retrouve des compos agressives et structurées qui viennent nourrir un nouvel album riche en riffs techniques et aux mélodies variées. Les 11 titres énervés, que Jesse Leach et sa bande nous proposent, s’enchaînent à une vitesse folle. Quand on a connaissance des problèmes de santé qu’il a pu avoir pendant l’enregistrement de l’album, on peut sans nul doute se dire qu’il a quand même bien assuré ses parties chant, et c’est peu dire. Les parties rythmiques pleuvent en trombe mais gardent toujours une certaine logique et cohérence dans chacun des titres, ce qui est très appréciable, même après la 154ème écoute.
Dans ce huitième opus, on retrouve cette rage incessante qui fait généralement la fierté des « Coreux », gardant bien en ligne de mire cette idée de constance dans ce style où tout est possible. Un juste mélange de parties agressives, reliées intelligemment à des parties plus groovy ou mélodiques, qui accrochent l’auditeur en deux temps, trois mouvements.
Toujours plus créatif et fédérateur, le quintet nous gâte une fois de plus en mettant en avant une sonorité MetalCore globale à la croisée des chemins entre le Metal bourrin et le Rock burné. Le tout est complété par des titres accrocheurs et des lignes de chant claires et criées maitrisés.
« Atonement » est donc un album à fort potentiel addictif qui peut ravir sans trop de soucis, je pense, les amateurs ou connaisseurs du MetalCore made in USA.
+ d’actus sur Killswitch Engage par ici : http://www.killswitchengage.com/
Doro.
