ALESTORM Curse of the Crystal Coconut

Napalm Records

 

 

Trois années après « No Grave But The Sea », les pirates métalliques d’ALESTORM reviennent avec une sombre histoire de noix de coco en cristal (référence à la série télé, tirée du jeu vidéo Donkey Kong). Le crew de Christopher Bowes en est désormais à son sixième, sorti le 29 mai dernier. « CURSE OF THE CRYSTAL COCONUT » n’a pas encore fini de faire parler de lui.

L’air chaud de la Thaïlande (coucou les Krabi Road Studios !) a certainement rendu (encore plus) créatif notre équipage écossais pour enregistrer cet album, qui se trouve être est un juste milieu entre la fête, les pirates, l’alcool, le sexe et le Rock’n’roll. De nombreux éléments divers et variés ajustés par des compositions entrainantes, équilibrées par des riffs accrocheurs et un instrumental Folk/Metal bien ficelé.
Le clip de « Treasure Chest Party Quest », sorti il y a quelques semaines, était déjà révélateur de ce qui allait arriver dans ce nouveau chapitre : un scénario complétement barré avec des gens barrés dedans. Il n’y a pas de pirates à l’horizon mais on retrouve quand même bien les références de nos chers amis d’ALESTORM, à savoir l’alcool (évidement !) et la trame musicale Folk Pirate Metal tant appréciée. On ne sera pas trop dépaysé avec ce nouvel opus qui est plutôt cohérant, dynamique et très plaisant à écouter, surtout le matin quand on n’est pas encore bien réveillé. Les soli guitare présents dans la totalité des morceaux sont bien construits et efficaces, les mélodies plutôt festives et entrainantes, ce qui nous rappelle que le groupe est très clairement un groupe de scène, fait indiscutable qu’ils nous ont prouvé maintes fois déjà.

Si les compostions d’ALESTORM sont globalement sans surprise par rapport aux disques précédents, le groupe inclut tout de même des morceaux originaux dont le fameux «Tortuga », qui a déjà fait couler beaucoup d’encre (c’est bon ? vous l’avez ?) mixant le Metal avec un peu de Pop, d’Electro et une petite partie qui pourraient être assimilée à du Rap. J’ai trouvé que le titre « Pirate Metal Drinking Crew » était très représentatif du groupe et, après plusieurs écoutes de l’album, je pense que c’est celui que je vais retenir le plus. Le clip, très certainement tourné dans les studios d’enregistrement thaïlandais, présente à la fois un scénario simple mais efficace, à l’image de notre quintet. Afin de sortir du lot (ou de l’eau), le second disque, présent dans la double édition, nous propose l’intégrale en 8bits. Original, mais un peu fatiguant pour les neurones à la longue ! Mais, au moins, le concept a le mérite d’exister.
Pour conclure ce nouvel abordage, le morceau « Henry Martin » nous fait voyager à travers l’histoire de la piraterie, en nous contant ses exploits, sur un fond de guitare sèche. Une bonne conclusion à cette production Folk Scottish Pirates.

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Doro.



 

 
 
 
 

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