Nous voilà en présence d’une pochette de disque sobrement agrémentée des portraits de nos quatre protagonistes, tout ce qu’il y a de plus basique. Doit-on s’attendre à une production tout aussi simple ?

Comme je l’indiquais dans ma précédente chronique, celle du deuxième volet de « Black To Blues », un EP de six titres, le combo ne s’est jamais arrêté, depuis quasiment deux décennies, d’être créatif et original, pour nous proposer de belles compositions rythmées et attrayantes, comme l’illustrait parfaitement « Family Tree », sorti en 2018.

Bien que les paroles de ce nouveau chapitre aient été écrites fin 2016, ils ont profité d’être confinés en ce début d’année pour enregistrer « The Human Condition ». Au moins, ça les a occupés quelques semaines, pour le plus grand plaisir de nos oreilles. Le mois dernier est donc sorti le septième album studio du combo, sous forme de treize titres, avec quarante-six minutes de Southern Rock qui déboitent des mémés dans les orties (et non pas l’inverse, je ne vous raconte pas les dégâts dans ce cas) !
Bien qu’ils ne soient pas les seuls sur le marché du Southern/Heavy Stoner, ils ont fini par trouver leur signature musicale en proposant des mélanges de sonorités qui se complètent assez bien d’un morceau à un autre.

Dans la digne lignée de leurs nombreux titres phares et envoutants, l’auditeur ne sera pas dépaysé à l’écoute de l’album. On est bel et bien en direct de la chaine B.S.C. Kentucky, aucun doute là-dessus !
Le chant rocailleux de Chris Robertson accompagne l’ensemble comme il se doit et les envolées de riffs complètent les compositions structurées et mélodiques, dynamisées par une batterie bien présente. Les soli Heavy ont évidemment la part belle dans cette histoire. Les refrains sont accrocheurs, les rythmiques sont entrainantes et me rappellent parfois celles de Monster Truck (vous savez, mes canadiens préférés de toute la vie !).

Avec « The Human Condition », on est donc à nouveau sur une belle production Rock US qui se présente par un scénario standardisé B.S.C., pour autant complet et efficace, avec une architecture musicale structurée et rythmée, ornée de riffs endiablés et d’un chant clair qui vient compléter le tout. Un disque « simple » mais dans lequel Black Stone Cherry a réussi à nous donner de quoi varier nos plaisirs et nos humeurs.

Pour en savoir plus sur Black Stone Cherry, suivez le lien : http://www.blackstonecherry.com/
Doro.