BLUE ÖYSTER CULT The Symbol Remains

Frontiers Records


 

Après plus de cinquante ans de carrière et quinze albums studio au compteur, BLUE ÖYSTER CULT arrive encore à terminer dans le top des meilleurs disques de l'année. Une sacrée performance pour ces pionniers du hard rock dont la fin a souvent été annoncée au rythme des changements de line-up.

Leur dernier opus, intitulé "The Symbol Remains", est sorti en octobre 2020, dix-neuf ans après le mitigé "Curse of the Hidden Mirror" (2001), prouvant ainsi que les américains ont toujours des choses à dire et qu'ils ont à cœur de le faire dans les meilleures conditions possibles, quitte à mettre le temps qu'il faut.

Mais pendant toutes ces années, Eric Bloom (Chant/Guitare), Buck Dharma (Guitare/Chant), Richie Castellano (Claviers/Guitare/Chant), Jules Radino (Batterie) et Danny Miranda (Basse) ne sont pas restés les bras croisés. 2020 est l'année du changement, avec une signature chez Frontiers Records, et le début d'une série de lives publiés pour le plus grand plaisir des fans : iHearth Radio Theater N.Y.C. 2012, Hard Rock Live Cleveland 2014, Agents of Fortune 40th anniversary 2016, Live At Rock Of Ages Festival 2016, et Live In London 45th Anniversary 2017.

Mais revenons à "The Symbol Remains" ! Quatorze titres inspirés, dont certains ont été dévoilés en amont pour promouvoir l'album : l'introduction "That Was Me", l'AOR "Box in My Head", la superbe "Tainted Blood", et "The Alchemist", puisé dans l'histoire courte macabre du même nom, écrite en 1908 par H. P. Lovecraft. Un melting-pot de ce que BLUE ÖYSTER CULT sait faire, tout en continuant à évoluer. Et ça ne passe pas inaperçu : dès la première écoute, on sent que cet album est celui de la renaissance.

Les sujets sont dans l'air du temps, de la théorie du complot, avec "Edge of the World", aux téléphones portables, avec "The Machine", en passant par "There's a Crime". Le meme internet "Florida Man", popularisé en 2013, est toujours d'actualité. BLUE ÖYSTER CULT a mis aussi l'accent sur la qualité du voyage musical, avec la puissance des guitares et la variété dans le chant. Les trois chanteurs sont complémentaires et alternent avec aisance, apportant un cachet aux chansons telles que la rock old school "Train True (Lennie's Song)", la heavy trash "Stand and Fight" ou la power pop "The Return of St. Cecilia", en référence à l'époque où ils s'appelaient encore "Stalk-Forrest Group", dans les années 70.

La playlist n'est pas seulement composée d'inédits. BLUE ÖYSTER CULT nous offre aussi des démos, la country rock ""Nightmare Epiphany" et la bluesy "Secret Road", qui ont été publiées dans une compilation d'archives en 2000 et, pour conclure ce merveilleux "The Symbol Remains", un enregistrement différent de la chanson "Fight", publiée en 2015.

"Une chose qui a changé, c'est que nous avons une très bonne formation depuis plusieurs années, et nous savons qu'il était temps de faire un dernier disque... C'est peut-être notre dernier album, ou non, le temps nous le dira." ~ Buck Dharma

Mon TOP 5 : Tainted Blood, Edge of the World, The Return of St. Cecilia, The Alchemist, That Was Me


Le site : http://www.blueoystercult.com/

Aidan N. LeFloch


 

 
 
 
 

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