Formé en 2003, CARACH ANGREN est un groupe de black métal mélodique dont les thèmes principaux sont les histoires d’horreur et de fantômes. La musique de ces néerlandais a un coté théâtral, presqu’opéra-rock version black, propre à leurs compositions ; lorsqu’on écoute une œuvre de CARACH ANGREN, on se retrouve au cœur de l’histoire racontée.

La sortie de leur septième album, Franckensteina Strataemontanus, prévue pour le mois de juin 2020, contiendra cinquante minutes de musique réparties sur onze titres fortement inspirés par le roman de Mary Shelly «Frankenstein». Ce nouvel opus ne propose rien de bien nouveau de la part du combo. En effet, CARACH ANGREN navigue en eaux peu troubles, avec très peu de prise de risque sauf, peut-être, au niveau des vocaux, Seregor se lançant au chant clair, et c’est surtout sur le titre phare, du même nom que l’album, que le groupe ose le plus sortir de sa zone de confort. On pourrait même penser que ce titre a été composé pour être interprété en duo avec RAMMSTEIN : on retrouve les rythmiques et les nappes de synthé souvent utilisées par le combo allemand.

Sur les galettes de CARACH ANGREN, on trouve, de temps à autres, des textes autres qu’en anglais, on se souviendra notamment de La Malediction De La Dame Blanche sur leur premier album, Lammendam, chanté en français et, cette fois, sur Der Vampir Von Nürnberg, c’est de l’allemand qui est utilisé.
CARACH ANGREN fait du CARACH ANGREN et le fait très bien. Ils montrent, encore une fois, qu’ils savent très bien combiner le style baroque et métal avec ses parties de piano et de violon comme sur Like A Conscious Parasite I Roam, qui apportent un final au titre plein d’espoir… et, comme tout bon film d’horreur finit toujours mal, après le générique final, on a une fin bonus (Frederick’s Experiments) qui laisse son auditeur assis d’effroi.

Le site : https://www.facebook.com/carachangren

Thy Nema