EISBRECHER Schicksalsmelodien

AFM Records


 

 

Comme on a décidé que 2020, c’est pas terrible comme année, ça vous dit de prendre une Delorean et on repartirait dans les années 80 ? Ainsi, on pourra discuter, autour d’une bière fraiche, avec Alexx Wesselsky et sa troupe de bad boys, du projet EISBRECHER qui n’était alors pas encore né, et de leur nouvel album qui répond au doux nom de « Schicksalsmelodien ».

D’habitude, EISBRECHER est connu pour faire des trucs dans le Metal Indus, avec des touches d’Électro et de New Wave, un peu à la façon de Oomph!, mais ils sont manifestement moins connus pour leurs covers. En tout cas, jusqu’à maintenant. Bien, et là, on se dit « Oh non, pas des reprises encore... Sont relou ces groupes qui n’ont pas d’inspiration. ». Et je vous répondrais que oui, c’est relou, et même si ça reste sympa à écouter quand même, il n’y a pas vraiment de quoi épiloguer sur le sujet pendant des heures.

Côté production, il n’y a pas grand-chose à redire, tout est lisse et propre, de ce fait il manque éventuellement le « vieux » grain pour faire ressortir un peu mieux l’effet eighties, mais le travail est bien ficelé. Je pourrais vous parler de l’arrangement maitrisé des instruments et de la voix, qui donnent un résultat très convaincant et incitent à écouter inconsciemment toute la discographie du groupe.

Côté artwork, on reste dans les clichés métalliques avec le combo crâne en métal, lunettes de soleil et casque sans fil (!) pour mettre un pied dans la modernité sans doute, le tout sur un fond noir bleuté pour rester dans l’idée nightclub des années 80.

Sans grosse prise de risques de la part du combo germanique, je pense qu’il faut voir ces quinze titres simplement comme un hommage aux artistes Falco, Mo-Do, Powerwolf, Warlock et tous les autres, et que c’est un album qui plaira surement aux plus grands fans du groupe et des amateurs de la Dark/New Wave des 80’s made in Germany. D’autant qu’en plus, si on met l’information « reprises » de côté pendant l’écoute de l’album, on découvre des compos rafraichissantes, énergiques et entrainantes. Que demander de plus ?

Vous l’aurez compris, cet album reflète l’univers Indus/New Wave à la sauce Metal et on aurait peut-être voulu un « vrai » album d’EISBRECHER après « Sturmfahrt », mais bon, dans la vie on n’a pas toujours ce qu’on veut. Dans tous les cas, pour (re)découvrir EISBRECHER, c’est par ici : https://www.eis-brecher.com/

Doro'

 

 
 
 
 

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