Un petit « Retour vers le futur » ça vous dit ? On règle la DeLorean aux années 70 et préparez-vous à vous déchaîner avec « Pressure », le nouvel album de Tyler Bryant & The Shakedown.

La bande a eu beaucoup de temps pour travailler sur ce projet, confinés chez eux à Nashville, et on peut constater que le confinement leur a bien réussi.

« Pressure » nous annonce, dès le premier titre, éponyme, d'ailleurs, que l'album va être rempli d’énergie et punchy. Les arrangements sont vraiment très bons, la production est soignée, le groupe a été formé en 2009 et ne tombe pas dans les stéréotypes des groupes des années 70, comme Aerosmith (d'ailleurs, le guitariste de la bande, Graham Whitford, est le fils de Brad Whitford, guitariste d'Aerosmith), Ramones et The Doors pour ne citer qu'eux .

On remarquera la présence de guests bien sympas : Charlie Starr de Blackberry Smoke sur «Holdin’ My Breath» ainsi que la femme de Tyler, Rebecca Lovell, qui fait partie de Larkin Poe, sur « Crazy Days ».

Le titre « Like the old me » vient calmer au bon moment l’énergie de l'album tout en émotion, « Misery » se distingue de par sa sonorité un peu country à la « White Buffalo ». « Fuel » est une chanson judicieusement bien placée car elle annonce tranquillement la fin de « Pressure ». « Coastin'», enfin, nous emmène de façon inattendue dans un bar pour un dernier verre. L'ambiance de ce dernier titre est réellement bien retranscrite, on s'y croirait !

Ce qui fait du bien, dans cet album lourd, dynamique et vivant, c'est d'écouter des titres qui ne sont pas redondants et ne se ressemblent pas. Les solos de guitares sont, certes, prévisibles, mais originaux. Il faut souligner aussi la qualité de jeu exalté du batteur Caleb Crosby.

Varié, original et identitaire, Tyler Bryant & the shakedown nous offre un opus dont nous avons besoin en cette période sanitaire particulière. Il met de bonne humeur, on s'amuse à l'écouter et, surtout, on ne veut pas qu’il se termine... !

Le site : http://www.tylerbryantandtheshakedown.com/

Esthell