Vous avez encore fait le bon choix pour lire vos chroniques préférées, Ultrarock sait vous dénicher les petites pépites metal et vous les propose sur un plateau ! Pour cette nouvelle chronique, je vais taper très fort avec ce nouveau groupe, AMAHIRU. Qui se cache derrière ce doux nom ? Un bassiste français, Frédéric Leclercq, et une guitariste Japonaise, Saki, d’emblée ce duo me plaît énormément, le mélange des cultures, la mixité des genres, au propre comme au figuré, c’est une super belle découverte !!

Ce Frédéric Leclercq est juste incroyable, rendez-vous compte, issu de Dragonforce, il est à la fois dans Kreator, dans Loudblast et maintenant dans ce nouveau groupe à consonance Japonaise, Amahiru ! Quelle belle actualité pour notre frenchy quatre-cordiste.

Ce groupe a vu le jour lors d’un concert de Dragonforce en 2015, scène partagée avec Mary’s Blood, quatuor féminin Japonais dont Saki est la guitariste très très douée ! La base étant née, il n’y a plus qu’à s’entourer de quelques célébrités, je vous les détaille ici et maintenant alors accrochez-vous bien !! Au chant Archie Wilson, pour le moins connu, aux claviers Coen Janssen (Epica), à la batterie Mike Heller (Fear Factory) et un magnifique titre Lucky Star avec Elize Ryd d’Amaranthe, et une très belle pensée au regretté Sean Reinert (Cynic, Death), sur Bringing Me Down, une pure merveille ! Avouez que c’est un line-up somptueux alors embarquons pour une balade musicale.

C’est un peu un album multi styles et, du coup, les émotions sont multiples, c’est bien ce qu’on recherche en musique. Nous avons de l’instrumental parfois assez ambiant et même carrément prod, comme le titre bonus Zombi. Dans l’ensemble assez heavy mélodique, on aura quelques beaux morceaux plus engagés et enragés, notamment avec des voix alternant graves et aigus. Le plus gros du boulot est fait par Frédéric et Saki. Frédéric qui, d’ailleurs, prend avec autant de facilité la quatre cordes que la six cordes, ce qui nous délivre des joutes solistiques dont la plus mémorable est sur le très Friedmanien Ninja No Tamashii ! Dixit les deux comparses : c’est le parfait mélange de l’occident avec l’orient, une osmose impeccable qui se ressent dans toute la musique créée, de la passion et de l’engagement. Ce titre est une tuerie !

Autre tuerie : le morceau avec la belle Elize d’Amaranthe, Lucky Star, deux voix pour un aller simple pour l’extase ! Oui, je suis engagé dans mes propos, mais je le vis cet album, tout comme vous allez être atteint de ce bon virus.

Superbe album à écouter sans aucune modération !


Le site : https://www.facebook.com/AmahiruOfficial + https://wardrecords.com/page/special/amahiru/

Iron Sooty