DREAM THEATER A View From The Top Of The World

Inside Out

 

Bien entendu qu’il était attendu ce quinzième album du groupe de progressif qu’on ne présente plus tellement il a marqué les esprits !
Rendez-vous compte : formé en 1985 dans les environs de New-York et plus que jamais, je pèse grandement mes mots, au sommet de son art !
Beaucoup d’évènements en 36 ans de carrière et notamment LE fait marquant survenu il y a déjà 11 années avec le départ plus ou moins brumeux de Mike Portnoy (batterie), fondateur du groupe avec John Petrucci (guitare) et John Myung (basse). Il est, bien sûr, impossible de ne pas évoquer ce cataclysme, le virage musical s’est grandement fait ressentir, une partie des fans ont tourné les talons suite à l’annonce de la venue du batteur ayant officié dans Annihilator, Extreme, Steve Vai… Je continue ou cela vous a calmé ? Je parle bien entendu de Mike Mangini. J’ai été le premier dégouté de cette transition, Portnoy était un dieu pour moi, et indissociable du combo… Et bien, il m’aura fallu dix années pour enfin passer le cap et enfin l’admettre à part entière dans DT. Ces sept morceaux et 1h10 de rock (metal) progressif en font un des albums les plus aboutis du groupe et surtout, replacent le quintet à sa juste place , tout en haut ! Véritable pépite nous replongeant dans la période Scenes From A Memory (1999) qui reste le meilleur album de très loin ! Mais un peu Awake (1994) dans pas mal de phrasés de batterie.

En avant pour un trip avec un son rarement égalé et un James Labrie vraiment exceptionnel ! Il est loin d’être le seul à se bonifier avec le temps (oui comme le bon vin, facile celle-là !), les parties guitares sont très tranchantes et John Petrucci alterne à la perfection soli à fond de sixième et soli tellement mélodiques, sa marque de fabrique, l’instant où il renverse le morceau avec LE plan ultime tellement beau, je n’ai pas de mots pour le décrire pardonnez-moi… Mais, au fond de vous, vous savez de quoi je parle. Les joutes guitares / claviers sont là et Jordan Rudess livre ses envolées souvent délirantes mais à chaque fois d’une vitesse et précision bluffantes ! Il en reste un, peut-être le plus discret, John Myung, à la basse, et cette basse, justement, je la trouve plus présente, avec un gros son bien rond, c’est tout juste parfait.

Très belle unité dans les morceaux entre un The Alien fougueux, le single Invisible Monster tellement Metropolis part II (vous vous souvenez hein ? Le meilleur album, à mon sens) et le titre éponyme de vingt minutes certes un peu dans la démo mais très bien structuré qui clôture cet album de la plus belle façon, vraiment au sommet ce quintet.

Ne cherchez plus la claque prog de cette fin d’année !

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Iron Sooty

 



 
 
 
 

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