EPICA Omega

Nuclear Blast Records


 

C'est après cinq longues années d'attente que les fans d'Epica retrouvent leurs bataves préférés pour découvrir « Omega ».
Le groupe avait pour habitude de proposer un album tous les deux ans, mais cette fois-ci, entre le besoin de faire une pause et les tournées interminables, on ne peut que comprendre. Cela n'a toutefois pas empêché Simone de travailler pour Ayeron ni Mark de sortir un troisième album avec son projet solo « Mayan » pendant cette pause.

« Omega » débute, comme d'habitude, avec une introduction épique qui regroupe cette fois-ci piano et flûte de pan puis s’enchaîne avec « Abyss of time-countdown ». Le duo Mark/Simone est étrange car la transition est assez abrupte. Heureusement, au bout de quelques minutes, une jonction guitare/flûte/orchestre vient sauver le titre qui aurait pu être un élément fort pour un début d'album sans ce petit accroc vocal.
Pour «The Skeleton Key », le duo est mieux géré, la transition mieux amenée, efficace et surtout scénique ! Le titre, envoûtant à souhait, annonce une ambiance inquiétante dans laquelle on découvre un chœur d'enfants qui n'avait pas encore été exploité par le groupe.

« Omega » continue bien sûr avec un thème oriental, Epica nous ayant déjà démontré à maintes reprises son goût pour les atmosphères orientales, comme avec « Seal of Solomon » et « Code of Life ». Ce dernier est en duo avec le chanteur Zaher Zorgati de Myrath, et l’on y reconnaît bien la patte des tunisiens.

Avec « Kingdom of Heaven Part.3 -The Antedeluvian Universe », débutée dans « Design Your Universe », du growl, de l'orchestre, des chœurs, tout va très vite d'un coup, puis nous voilà embarqués dans un univers à la Danny Elfman (et ce coup-là, on ne l'avait pas venu venir !) avant de retrouver des bons riffs et blast beat qui s’enchaînent sur du synthwave pour enfin retrouver, à la fin du titre, un peu de douceur grâce à la voix de Simone.

Avec ce dernier opus, « Omega », qui signifie « La Fin », Epica nous justifient qu'ils ont bien leur place dans la scène du métal symphonique sans être pour autant ridicules, comme c'est parfois le cas avec les nouvelles formations lyriques/symphoniques. La recherche est bien présente, l'originalité aussi, mais tout en gardant leur personnalité et habitudes en abordant des thèmes tels que la vie après la mort, la science, la spiritualité, et la situation climatique.

Encore plus majestueuse, on sent que la formation fait ce dont elle a envie, encore plus orchestrale (avec, parfois des titres un peu trop longs, mais ce n'est que détail), on s'apercevra que chaque musicien a pu être mis en avant sans prendre la place des autres copains et ça, c'est beau !

Mélange réussi !

Le site : https://www.epica.nl/
Esthell



 

 
 
 
 

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