« The persistence of memory » est le quatrième opus d’Emigrate, le side project de Richard Z Kruspe, leader et guitariste de Rammstein.
Découvrons ce que nous réservent les neufs titres :

C'est avec « Rage » que l'album débute. Ce titre, il faut se l'avouer, est très banal et s'oublie vite. Ce qui n'engage rien de bon pour la suite de l'écoute.
Il s'avère que j'avais tort, car « You are always on my mind » de Brenda Bee, reprise par Elvis Presley, est vraiment belle, certes, on s'éloigne du titre original, mais c'est vraiment réussi, notamment grâce à la participation de Till Lindemann qui s'approprie la chanson d'une façon déconcertante et fait même de l'ombre au chant de Richard, mais ce n'est que détail.

L'album est vraiment chouette, quelques titres se démarquent et sont convaincants comme « You are always on my mind », citée plus haut, « Freeze my mind », qui donne une pêche incroyable, et « I'm still alive ». Ces titres se distinguent vraiment et sont plus osés.

C'est après plusieurs écoutes de « The Persistence of memory » que le verdict tombe : c'est un bon album, sans aucun doute.
Je reste cependant mitigée. Certes, il était prévisible de découvrir les mêmes sonorités que sur les albums précédents, EMIGRATE possède véritablement sa propre identité sonore, que j'adore, d'ailleurs, mais une petite prise de risque, des titres plus osés et que Richard sorte de sa zone de confort, auraient été les bienvenus !

Notamment une petite déception est à notifier : le titre « Hypothetical », déjà présent dans l'album précédent, « Silent so long », en duo avec Marylin Manson, réapparait dans « The Persistence of Memory ». Ce titre est simplement inutile puisque rien n'est différent, c'est seulement Richard qui prend le micro à la place de Brian...

En conclusion, c'est un bon album certes, mais malheureusement trop prévisible. Espérons que le prochain nous réserve quelques pépites !

Le site : www.emigrate.eu
Esthell