6:33
Interview réalisée par Doro', le 8 octobre 2021, au Hard Rock Café Paris
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Pour l’arrivée du nouvel opus de 6h33, intitulé « Feary tales for strange lullabies the Dome » nous avons eu l’opportunité de rencontrer Flow et Vicken, respectivement chanteur et (nouveau) batteur du groupe. Un échange en toute simplicité, rempli de bonne humeur et surtout de passion ! Merci Replica Promotion pour cette journée.

Bonjour Flow et Vicken merci pour cette interview. Comment ça va ?

(Les deux musiciens en synchro) Bonjour, ça va bien et toi ? (rires)

Flaw : On était bien raccord sur ce coup là (rires)


Pouvez-vous présenter 6h33 en quelques mots à ceux qui ne vous connaissent pas encore ?

Flow : C’est un groupe de Funk Prog qui va mélanger plein d’autres styles au Prog. Un groupe sans limites, ni barrières musicales. On va dire que c’est une base prog car on raconte une histoire qui a un déroulement.

Dans notre façon de composer on se rapproche du Prog Metal mais déjà de manière plus joyeuse. On va rajouter du Jazz dedans, du Disco, du Ska et plein de trucs qui nous plaisent, tout ce qui fait qu’on aime la musique, on digère ça pour en faire quelque chose d’assez personnel.


(Moi montrant le disque posé sur la table basse) C’est plutôt carré donc…

Flow : Oui c’est tout à fait ça, du carré qui rentre dans les ronds (rires).


Qu’est-ce qui vous a inspiré pour ce nom de groupe ? C’est pas très commun d’avoir un groupe qui donne un horaire précis comme ça (rires).

Flow : C’est l’heure à laquelle le groupe a été monté en fin de soirée. Je n’y étais pas encore mais je connais l’histoire comme une légende urbaine (rires). C’était à la fin d‘une soirée alcoolisée, Nicko en l’occurrence fondateur du groupe, compositeur et guitariste, discutait avec quelques amis et ils se sont dit « on en a marre des cases et si on montait un groupe où on faisait ce qu’on veut ? » et au moment de chercher le nom du groupe, le chanteur de l’époque a regardé l’horloge et il a dit « 6h33 ! ». Et ils se sont dit « ah tiens c’est marrant, si ça nous fait toujours marrer demain, on le garde »…


Et depuis plus de 10 ans ils se sont marrés (rires)

Flow : Voilà ! (rires) et le hasard fait qu’on est en tête de liste à chaque fois car les chiffres sont classés avant le A. voilà tu connais l’histoire du nom, c’est pas glamour mais c’est marrant.


Par qui est composé 6h33 ?

Vicken : Moi je suis à la batterie…


Et nouveau aussi il me semble ?

Vicken : Oui tout à fait. Je suis le petit dernier arrivé.

Flow : Et premier batteur dans le groupe ! Le line-up a un peu changé. Nicko, le guitariste et fondateur du groupe, a toujours été là. Les deux claviéristes ne travaillent plus avec nous au sein du groupe sur scène. Emmanuel Rousseau « Howahkan Ituha » est toujours avec nous sur la composition et les arrangements. C’est lui qui programme aussi les batteries. C’est lui qui a écrit le début de « Prime Focus », au niveau de l’orchestration.

On a récupéré le premier claviériste qui s’appelle Mister Z, qui revient dans le groupe du coup, et on a aussi changé de bassiste, qui s’appelle Mano Low qui remplace S.A.D.


Pourquoi avoir fait le choix d’intégrer une vraie personne à la batterie, ça fonctionnait plutôt pas mal jusqu’à maintenant, non ?

Flow : Ça fonctionnait pas mal oui mais ça manquait de quelque chose… même si on s’est assez battu pour défendre le groupe sans batteur, et au moment où les gens l’acceptent, on se dit tiens ! On va mettre un batteur (rires).

En fait on a eu beau faire tout ce qu’on pouvait sur scène mais on n’arrivait pas à rendre l’impact de la batterie, tout simplement. Les vibrations de la grosse caisse, les claquements des cymbales dans ta gueule… il nous manquait un batteur. On s’en est rendu compte-là, il y a peu de temps.

Ça, ajouté au fait qu’on tombait les masques, on changeait un peu les choses, on a pris quelques décisions comme ça. Le line-up changeait, les masques on en a marre pour plein de raisons aussi. Le confinement a bien enterré le truc. C’est arrivé naturellement, ça faisait un moment qu’on y pensait.

On a fait quelques résidences déjà et on se rend compte de ce que ça apporte sur scène d’avoir un batteur et en plus c’est agréable à voir jouer car les parties sont super, d’avoir un mec pour le faire c’est autre chose, c’est super cool à voir. On a mis le temps mais on a bien fait.


Vicken : Ils voulaient faire quelque chose qui sortait un peu du lot et vous vous êtes rendu compte qu’il manquait quelque chose ou quelqu’un, et je suis arrivé !


Flow : C’était lui qu’il nous fallait. Et il était le seul à faire ça en plus. On n’a trouvé personne qui était capable de faire ça. On a fait des auditions, à la basse et à la batterie, ceux qui ont postulé et qui ont réussi à ne pas lâcher l’affaire au milieu nous ont jamais rappelé. Les mecs ont abandonné quand ils ont vu le travail et l’ouverture musicale que ça repentaient. Vraiment le seul qui est ressorti du lot, de loin, c’était Vicken, et finalement on le kiffait déjà. La basse c’était pareil, on a galéré aussi, on a commencé en Ile-de-France puis on a élargi géographiquement notre cercle de recherches.

Etre batteur dans le groupe est une masse de travail et d’investissement qui est plutôt conséquente donc il fallait quelqu’un qui aime vraiment ce genre de musique là, qui ait vraiment envie de jouer ce genre-là, qu’il comprenne l’esprit du groupe, qu’il soit cool en plus et qu’humainement on apprécie.

C’est Comme Alice Cooper quand il fait ses auditions : de très bons gratteux t’en as dix, ceux qui vont être dispo et comprendre, tu en as trois, et le nombre de gratteux avec qui tu vas t’entendre sur une tournée entière, il y en a plus qu’un.


Vous avez trouvé la perle rare donc !

Flow : Oui complètement et on a eu beaucoup de chance. C’était pas gagné, c’était un gros pari, on a eu peur à un moment.


D’ailleurs, tu n’étais pas dans ce groupe là avant ?

Vicken : Non, j’étais dans Malemort avant, que j’ai quitté il y a quelques temps. En fait, j’ai eu plusieurs projets avant et même encore maintenant en parallèle, dont 2 cover bands, dont un où on fait du Goldman, du Johnny…

Flow : Ça je ne fais pas, par contre (rires)

Vicken : Je n’avais plus de groupe à un moment et j’ai croisé Nicko à une soirée, qui m’a dit qu’ils allaient chercher un batteur, là il m’a dit « si ça t’intéresse on t’envoie les 2 morceaux à travailler. On aimerait que tu joues les 2 morceaux imposés ». J’ai pas mal bossé, c’est pas du AC/DC, c’était pas un truc facile, tu ne mets pas 10min à torcher le morceau. J’ai envoyé mes 2 vidéos au groupe et puis voilà…


Ça a fait des chocapic ! (rires)

Vicken : (rires) Je suis devenu l’heureux élu !


Qu’est-ce qui vous a motivés à un moment donné, à devenir musicien ?

Vicken : Moi ça a commencé au collège, j’avais plutôt des bonnes appréciations au conservatoire de batterie, et à un moment on me demande ce que j’ai envie de faire de ma vie. J’ai répondu que la batterie ça se passe bien et que j’ai envie de faire ça. En fait je n’arrêtais pas de jouer tout le temps, quand je rentrais de l’école je ne faisais pas mes devoirs je me mettais sur la batterie. Mon père est musicien aussi, pas professionnel mais bassiste dans un groupe, donc ça motive aussi, le fait de partager cette passion avec ton père.

Puis mon oncle qui est métalleux m’envoyait pas mal de photos de Lars Ulrich notamment, donc j’ai commencé à jouer du Metallica, Pantera etc. c’est venu comma ça. J’ai eu envie de faire ce métier là et après j’ai été plus loin dans mes études.


Flow : Moi je suis né à Chamonix où la musique n’est pas le sport national et j’étais le seul à ne pas faire de ski ou de hockey. Je préférais me balancer sur mon plumard comme un autiste en chantant du Jean-Jacques Goldman, Led Zeppelin que mes parents écoutaient. Mes parents ne sont pas musiciens mais assez mélomanes pour avoir de bonnes bases. J’écoutais autant Renaud que Led Zep en passant par Joe Cocker, Mickael Jackson, Stevie Wonder... et déjà gamin, j’étais dans ma chambre tout seul à chanter. J’ai fait du théâtre très tôt vers 10 ans, je me suis senti très tôt une passion pour la scène, et puis à 15 ans, j’ai eu mon premier groupe où j’étais chanteur. Ils avaient tous 20 ans, j’étais le plus jeune et j’étais mauvais. Mais j’étais habité par le truc et j’avais envie. J’ai fait mon premier concert, puis tu sais quand t’es gamin, on te demande ce que tu veux faire quand tu seras grand. Je répondais souvent « rien ». Puis passé ce premier concert, je suis allé voir mes parents en leur disant que j’avais trouvé quoi faire : « Il s’est passé un truc sur scène à ce moment-là, je crois que j’ai trouvé. » J’ai quand même fait des études, quand t’es pas trop con tu t’en sors un peu (rires). J’ai eu la chance d’avoir été élevé par des parents qui m’ont toujours soutenu. Ils flippaient déjà à l’époque pour mon avenir et ils flippent toujours. Malgré le fait que j’aie 40 ans maintenant, ma mère est toujours flippée pour moi. Ils m’ont porté là-dessus depuis toujours car ils ont vu que j’étais motivé et qu’ils ont vu que la scène c’était mon truc. Je tiens personnellement à dire que, sans mes parents, tant humainement que financièrement à des moments de ma vie, je n’en serais plus là depuis un moment. J’ai toujours été habité par ça [la passion pour la musique]. J’en ai parlé avec Nicko car il a une culture musicale de fou et c‘est lui qui compose tout, dans le groupe. Quand j’étais petit et que j’étais derrière en voiture, je bouffais du son tout le temps tandis que lui c’est la composition qui lui est venue naturellement. A la différence que lui n’en vit pas, par exemple. On peut être passionné de musique sans être obligé d’en vivre. Il est pierceur à Trilogy, un studio de tatouage à Eaubonne, donc s’il avait voulu vivre de la musique, il aurait pu, mais il n’a pas voulu le faire. Nous deux, Vicken et moi, on a décidé d’en vivre. Je pense que chacun de nous a besoin de sortir quelque chose de l’intérieur et, nous, c’est par la musique. En vivre, après, c’est encore autre chose.


Et encore plus dans ce milieu un peu fermé qu’est le Metal ou le Hard Rock…

Flow : C’est pourquoi il faut s’ouvrir davantage, comme Vicken qui fait des covers de Goldman, par exemple.

Vicken : Oui mais je ne vis pas de ça non plus. Je donne aussi des cours de batterie en plus de mes projets.

Flow : Je suis également coach scénique, je donne des cours de chant, j’organise des soirées, je suis DJ aussi, je fais des mariages, des duos acoustiques…

Vicken : Je ne sais pas pour toi mais pour moi en tous cas, tout ça c’est du bonus.


Et comment ça s’organisait durant les confinements ? Vous donniez des cours de chant ou de batterie en visio, à défaut ?

Vicken : J’ai fait de la visio au début mais j’ai arrêté.

Flow : J’ai fait ça aussi. Ça fonctionne avec certains élèves, ceux qui ont déjà un bagage ou avec qui je travaille déjà depuis un moment. D’autres ont arrêté rapidement. Par exemple, j’ai une élève qui devait sortir un album 2 semaines avant le confinement, les deux tournées qu’elle devait faire ont été annulées, elle était en première partie, maintenant elle fait du vin en Sardaigne et elle a arrêté la musique. Donc on a perdu quelques élèves quand même, et pour moi qui ne vis que du live, essentiellement, ça a été compliqué.


Mais il y a bientôt un concert !

Flow : C’est reparti, on est toujours là ! On a le line-up, le nouvel album, la journée promo… on réattaque les concerts, on a survécu à tout le reste.


Et du coup, vous êtes prêts pour la reprise ?

Flow : Ah ! Qu’est-ce que ça veut dire « être prêt » ? (rires) Le duo basse/batterie a bossé comme des porcs et finalement c’est moi qui ai la pression car j’espère être à la hauteur de ce qu’ils ont bossé derrière. On n’a pas d’appréhension, on a hâte ! On a la pression de bien faire mais on a très envie surtout de se confronter avec cette nouvelle image, sans les masques, avec le nouveau batteur.

Vicken : ça fait longtemps qu’on n’a pas joué, en tous cas en concert avec 6h33. On a joué dans les bars ou les choses comme ça. Mais bon ça va être mortel et super.

Flow : On joue à domicile, on a des amis qui vont passer. On a quand même tous travaillé suffisamment.


Je me rappelle une date où je vais vus à Paris au Divan du Monde, il y a un million d’années à peu près (rires), lors de l’Asylum Picture Show en 2017. Mon attention été beaucoup portée sur les décors et je me suis demandée si quelqu’un travaillait avec vous là-dessus ou si c’était juste vos idées à vous.

Flow : C’est notre ingé light, Bertille Friderich, qui est une petite barjot, qui travaillait avec son père qui était barjot aussi (rires). On a eu de la chance de la rencontrer un soir au Barde Atomique (78) du coup on a parlé avec elle, elle est venue nous voir, elle a adoré le projet. Elle est pleine d’idées, elle construit les trucs elle-même, et elle a amené beaucoup de choses. Après on sélectionne ce qui marche ou pas. L’écran c’était notre idée, il va toujours y être. On n’a pas encore eu le temps de travailler sur les animations qui vont y être. Maintenant qu’on a un batteur, on n’est plus tributaire de cet écran. Je pense qu’il comblait peut-être ce manque qu’on avait. Pour le moment on va travailler une configuration sur scène un peu différente il y aura toujours la boule à facettes, on va rajouter un peu de néons pour bien faire années 80, mais il y aura encore les bons effets de lumières qu’on aime bien. Donc finalement ça va rester comme ce que tu as vu au Divan du Monde, sans l’écran pour l’instant mais il va revenir. Si on est en tête d’affiche on pourra le placer, si on est seulement en ouverture ou sur un fest c’est plus compliqué de mettre ça en place.


Qu’est-ce que vous pouvez me dire sur ce nouvel album ? Est-ce que c’est une suite des autres ou c’est un concept différent ?

Flow : C’est l’univers qu’on a commencé à créer dans des morceaux comme «I’m a nerd » ou « Black Widow » (Deadly Scenes, 2015). Si tu regardes le clip, « Black Widow » s’orientait déjà vers une certaine esthétique, un certain genre, qu’on a développé un petit peu sur «I’m a nerd » en rajoutant un peu de couleurs, avec toujours une charte graphique qui nous a influencés par ce qui nous a construit en Pop Culture. Il y a un peu de Sin City, Gotham City, Tim Burton, Ghost in the shell… toutes ces influences qu’on a digérées dans un truc un peu personnel. On commençait à dessiner un costume sur l’album précédant et on développe cet univers-là, avec cette mégalopole du Dome, où ce personnage veut faire carrière dans le show business et nous embarque dans son parcours initiatique pour y arriver, truffé de rencontres avec des personnages hauts en couleurs, dont un qui va le prendre sous son aile et le faire réussir dans le show-business. Il va lui faire rencontrer d’autre personnes, notamment ce groupe de transsexuels qui dansent le jour et qui deviennent super-héros la nuit dans « Release the he-shes ».

C’est un peu un Sin City dans le déroulé. On te met dans un film avec un fil rouge, puis des petites histoires à coté des personnages qui construisent cet univers-là. Il y aura un second album qui viendra compléter cette histoire, car il y a ce dernier morceau « Hangover », qui cut le déroulé de façon un peu chelou, qui laisse les gens sur leur faim. Mais c’est fait exprès (rires).


La pochette de « Feary tales for strange lullabies the Dome » me fait beaucoup penser à l’univers de John Wick, je ne sais pas si c’est volontaire ou pas.

Flow : Ce n’est pas spécialement volontaire mais moi j’y vois plutôt du Matrix, mais je n’y avais pas spécialement pensé avant de le faire. Ça fait partie de la Pop Culture qui construit le truc. Je pense à Matrix parce que tu me parles de John Wick, c’est ça le truc (rires). Ça pourrait être Constantine aussi, d’une certaine manière, même s’il n’y a pas trop de démons pour l’instant. On verra plus tard (rires). Je pense beaucoup à Sin City, qui était une BD bien avant le film, il y a du Watchmen et du Batman. Ces romans graphiques là nous inspirent aussi.


Et qui fait vos pochettes d’albums ? C’est vous ou vous avez un graphiste attitré ?

Flow : Pour l’album précédent c’était Dehn Sora, pour celui-ci c’est Flo de Chromatorium. Les deux ont une esthétique différente et on aime beaucoup l’univers de Flo. Deadly Scenes était plutôt épuré tandis que celui-ci est plus vivant au niveau des couleurs. On lui a fait écouter les morceaux, il a adoré l’album. Certains de ses artworks illustrent certains des morceaux. Les lyrics seront ne sont pas encore sorties, mais elles sont importants pour comprendre la trame de l’album et on n’a pas voulu les mettre avec le CD car les illustrations étaient trop cool et on ne voulait pas les gâcher. Ça sortira bientôt, on travaille dessus actuellement.


Donnez-moi vos arguments phares qui inciteraient un auditeur qui ne vous connait pas à venir écouter votre musique ?

Flow : Tu kiffes les années 80/90 ? Viens écouter 6h33 car beaucoup de références vont t’y ramener. Tu aimes les madeleines de Proust que tu kiffais quand tu étais ado, pré-ado, post-ado ? Parce que c’est exactement ça qu’on fait. Chacun va y trouver quelque chose qui va le ramener à une période où il était un peu plus innocent. Je ne sais pas vraiment mais c’est une multi-madeleine de Proust ! En ces temps difficiles, on a besoin de positivité. C’est ce qu’on entend beaucoup en ce moment dans les retours qu’on nous fait. Il y a une énergie très positive qui se dégage de cet album. C’est un petit coup de fraicheur, si tu écoutes ça en te baladant dans la rue, tu vas avoir de la positivité.

 

J’ai déjà commencé : en allant au boulot le matin, quand j’écoute 6h33 et je me mets à headbanguer à moitié, en croisant les regards des gens inquiets qui se demandent ce que je fais (rires), j’ai juste envie de leur dire « Allez-y, écoutez ça vous comprendrez ! ».

Flow : (rires) C’est ça le truc, si tu écoutes, normalement tu devrais bien aimer quelque chose. En tous cas ça fait plaisir que toi, fan de la première heure, tu nous suives toujours jusqu’à ce dernier album.


Ça me fait bien plaisir que vous existiez encore. Ça vous fait plaisir et à moi aussi !

Flow : Voilà, c’est un échange de bons procédés de se faire plaisir (rires).


Voilà, je n’ai plus de questions. Si vous en avez pour moi c’est le moment !

Vicken : Et toi ? Ça te fait plaisir de faire ce que tu fais ? (rires)


Oui complètement ! Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait d’interviews, avec le travail à côté c’est compliqué de trouver des dispos mais quand j’ai vu que c’était 6h33 je me suis liberée 

Flow : j’espère que ce qu’on fait continuera à plaire, c’est ça qui nous anime. A chaque fois j’ai l’impression que ça plait, quand les gens viennent nous voir en concert, même ceux qui n’écoutent pas de Metal.


Parce que vous être aussi complètement ouverts à d’autres styles aussi, c’est plus rassurant pour les gens.

Flow : Oui voilà et si tu aimes la synth-wave, et la musique en général, tu devrais aimer cet album. Les puristes du genre ne vont peut-être pas aimer.

Vicken : Y a rien qui m’emmerde plus qu’un puriste (rires).

Flow : Que tu aimes Mickael Jackson ou Devin Townsend, tu devrais t’y retrouver.


En attendant le prochain concert, je vous remercie pour cette interview !

Flow : Merci à toi et à bientôt !



Doro'

Pour en savoir plus sur le groupe, c’est par ici qu’il faut cliquer : http://www.633theband.com/

 

 
 
 
 

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