CHRONIQUES      INTERVIEWS      LIVE REPORTS        AGENDA       EMISSION

    
i   n   t   e   r   v   i   e   w   s
 
A I R B O U R N E



Interview réalisée par Adèle et Doro', le 20 octobre à La Cigale, Paris.
 

Le célèbre groupe Airbourne a fait son grand retour chez les disquaires ainsi que dans les salles de concert avec son nouvel album, Boneshaker. Nous avons eu l'occasion de le découvrir en exclusivité, grâce à notre rencontre avec Matthew Harrison (le guitariste rythmique) le 20 octobre dernier, avant leur second concert à La Cigale. Après avoir rempli, sans grande surprise pour les fans, deux fois cette salle, Harri nous a confié ses ressentis sur le concert de la veille et nous a exprimé sa joie de faire partie d'Airbourne depuis maintenant deux ans.


Adèle  : Bonjour et merci de nous accorder cette entrevue, tout d'abord pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Harri  : Mon nom est Matthew Harrison, mais personne ne m'appelle Matthew, tout le monde m'appelle Harri, j'ai rejoint le groupe Airbourne en 2017, il y a deux ans et demi.

Doro'  : Pourquoi vous faites-vous appeler « The Riff Doctor » ?

Harri  : Un riff, c'est un ensemble de notes faites à la guitare, comme une petite mélodie qui te correspond et qui te rend mémorable, comme les ZZ Top. « The riff doctor » vient d'une blague que l'on a faite quand on était ivres et que j'ai rejoint le groupe. Une partie de la presse en a parlé, et donc c'est resté mon surnom, car les fans l'aimaient bien.

Adèle  : Comment s'est passée ton intégration dans Airbourne ?

Harri  : On était très heureux car ça faisait dix ans qu'on était amis avant que je rejoigne le groupe. Le fait de se connaître depuis longtemps, ça aide à connaître les traits de personnalité de chacun. De mon point de vue, ça facilite également l'intégration car, pour moi, ça n'est pas concevable de rentrer dans un groupe de musique avec des membres que je ne connais pas et dont je ne connais pas le fonctionnement, surtout quand tu rentres dans un groupe avec qui tu vis 24h sur 24, avec qui tu dors, tu manges, etc. Il est important qu'il y ait une bonne entente et c'est le cas avec Airbourne. On a eu de la chance, d'une certaine façon, de se connaître, car on connaît aussi les faiblesses de chacun, c'était donc facile de s'intégrer avec eux. Je pense que ça aurait été tellement différent si on n'avait pas été amis avant que je rejoigne le groupe, si on n'avait pas été aussi proches.

Doro'  : Vous êtes actuellement en promotion pour votre nouvel album, avez-vous une chanson que vous préférez dans celui-ci ?

Harri  : J'aime beaucoup Burnout the Nitro, la deuxième chanson de l'album, ce que j'aime dans celle-ci est le riff principal, l'énergie et le tempo. Quand on joue de nouvelles chansons en général, la réaction des fans est une source de grande énergie, même si on joue de nouvelles chansons que les gens n'ont pas encore entendues. La réaction de nos fans est toujours fabuleuse, ce qui rend nos chansons meilleures. Quand on voit leur réaction, ça rend nos sensations plus intenses. Je pense donc que c'est celle-ci que je préfère, je la trouve fun.

Doro'  : Comment était le show hier ?

Harri  : C'était fou ! Avant les concerts je ressens toujours cette source d'énergie, cette source de folie, qui est encore plus intense sur scène. Il y a un niveau de folie auquel tu t'attends déjà avant de monter sur scène, puis tu le partages. Dix minutes avant le début, dans les backstages, j'entendais déjà les fans hurler et c'était une sensation énorme. On entendait l'ingénieur du son faire les tests « Check 1,2,3, Check, 1,2,3 » pour essayer les micros, et la foule devenait totalement folle. Quand tu es en backstage, que tu vois ça et entends ce genre de choses, tu te doutes que le show va être amusant et fou, même si la foule hier a failli tuer Joel (le guitariste soliste) haha… En marchant dans la foule quand il faisait son solo, il est tombé et a été écrasé par tous les fans. Mais tout va bien ! On est très contents de rejouer ce soir. On est contents de rejouer dans la même ville et sur la même scène.

Adèle  : Etes-vous prêts pour ce soir ?

Harri  : C'est très excitant de rejouer ici et d'être devant ce genre de foule. Surtout quand ça fait six mois que c'est planifié ! C'est bien de rejouer un deuxième soir car, en jouant sur deux jours, on fait quelque chose de plus grand au niveau du public. On veut être sûrs que nos fans soient satisfaits du concert vis-à-vis du prix du ticket.

Adèle  : Pensez-vous jouer au Hellfest en France pour leurs 15 ans ? (Cela a été validé récemment)

Harri  : Je ne peux rien confirmer pour le moment, tout ce que je peux dire c'est qu'on sera de retour en France l'année prochaine. Le Hellfest est le plus grand festival du monde donc j'espère y jouer en 2020.

Adèle  : Avez-vous été influencés par d'autres groupes pour la composition des chansons pour votre nouvel album ?

Harri  : C'est vraiment l'album pour lequel on a voulu capturer un style typiquement Australien. On s'est référés au milieu des années 70/80 australien avec des groupes comme The Angels, AC/DC, Easy Beat, avec comme chanteur Stevie Wright. Cet ensemble de groupes est comme une collection d'enregistrements australiens de cette période que Dave, notre producteur, apprécie beaucoup. C'est pour cela que l'on s'est basés sur ce style. Il y a toute une collection d'enregistrements de cette période, tous enregistrés d'après le même studio, avec la même production, et cet ensemble d'enregistrements australiens est ce qui a créé ce que l'on appelle le Rock Australien. Mais après les années 70/80 il n'y a pas eu d'autres descendances de ce style. C'est quelque chose que Dave adore donc on s'est basés là-dessus. On a vraiment essayé de retourner dans ce style. J'ai parlé à quelqu'un hier qui m'a dit qu'il avait entendu un peu de ZZtop, de groove, de boogie, dans une de nos musiques. On adore les ZZtop et peut être qu'effectivement on s'est inspiré d'eux au niveau du blues dans notre album, naturellement. Je trouve ça cool que les gens retrouvent des inspirations dans notre composition.

Doro'  : J'entends des gens dirent que Airbourne c'est du AC/DC, avec un style similaire... Pourquoi Airbourne serait le nouveau AC/DC ? Tu en penses quoi ?

Harri  : De mon point de vue, je m'en fiche que des gens nous comparent à AC/DC, je m'en fiche de savoir à quel autre groupe on est comparé, mais cette comparaison est plutôt cool ! On ne se prend pas du tout pour les nouveaux AC/DC. On se base sur des chansons sur lesquelles on a grandi, depuis qu'on est tout jeunes, sur des enregistrements qu'on a beaucoup aimés. Comme j'ai pu le dire c'est vraiment un album australien. AC/DC est le groupe auquel on peut nous comparer facilement puisqu'ils font du hard rock australien aussi.

Adèle  : Votre album Boneshaker va sortir dans quelques jours, comment vous sentez vous vis-à-vis de cette sortie ? (NDLR : interview réaliséé le 20 octobre)

Harri  : C'est excitant, on est vraiment fiers des enregistrements que nous avons faits. Les premières fois où nous avons parlé de faire un nouvel album, on était tous dans la même pièce. Il y avait Dave, à qui on a parlé pour qu'il produise les enregistrements, c'est ce qu'il fait le mieux au monde. C'était vraiment un enregistrement fun.

Doro'  : Qu'est-ce que signifie le titre « Boneshaker » ? Pourquoi avoir choisi ce titre d'album ?

Harri  : On a commencé a parlé du titre de l'album très tardivement. On avait déjà commencé à travailler sur les titres avant. Quand on a vu le dur travail qu'on a fait sur cet album, on s'est dit « oh, Boneshaker ça fonctionnerait bien avec l'album ». C'était comme un accident quand l'idée de nom nous est venue, c'était une évidence ça devait être « Boneshaker ». C'est une bonne représentation de l'enregistrement.

Doro'  : Nous avons vu l'évolution des pochettes d'albums, travaillez-vous toujours avec les mêmes artistes ?

Harri  : C'était une collaboration entre deux artistes. Quand on a vu la pochette d'album qu'ils avaient créée, on s'est tout de suite dit qu'elle faisait penser à la chanson « Bone Shaker » que nous avions composée, et donc on a donné le même nom à l'album. On voulait quelque chose de très simple. Après cela, on a parlé du marchandising et du crane qui devait être sur la pochette d'album. On a d'ailleurs mis en vente des t-shirts avec le logo de l'album.

Adèle  : Avez-vous des choses à rajouter ?

Harri  : On adore les fans français, ainsi que les shows français, on est contents de revenir et de faire deux concerts ici pour l'album Boneshaker.


Le site : http://airbournerock.com/

Adèle et Doro'



   

CHRONIQUES      INTERVIEWS      LIVE REPORTS        AGENDA       EMISSION