Ultrarock : Premier album pour Bare Teeth ?

Greg : Premier Ep, maxi, tout dépend comment tu l’appelles. En tout cas, hormis une démo sortie en 2015, on peut dire que c’est notre première vraie sortie avec plusieurs labels et des moyens.

Justement, comment avez-vous franchi le pas de sortir un album en étant soutenu par des labels ?

Le pas n’était peut-être pas si énorme… On reste amateurs, bien évidemment, mais nous travaillons avec une dizaine de labels de par le monde. Ce sont principalement de petits labels qui permettent notre distribution dans pas mal de régions du monde. Quoi qu’il en soit, je n’ai pas la sensation que l’on ait franchi un véritable pallier par rapport à ce que nous faisions auparavant.

La musique est votre profession à tous les quatre ?

Non, nous travaillons tous à côté dans des secteurs assez différents. Mais c’est tout le mal que l’on se souhaite de pouvoir en vivre un jour. Ça reste assez difficile pour un groupe de rock en France…

Depuis quand existe Bare Teeth ?

Le groupe a été formé il y a un peu plus de deux ans. On se connait tous plus ou moins de nos expériences précédentes hormis Titouan (guitare) fraichement arrivé de Grenoble.

Quel objectif vous êtes-vous fixé pour la sortie de cet album ?

Couvrir l’international ! (rires) . Comme nous travaillons avec une dizaine de labels différents, nous avons la chance de pouvoir être distribués au Japon, en Russie, aux USA, en Suisse, en Belgique, aux Pays-Bas, en Angleterre, en Italie. Ce sont de petits labels mais l’exposition est super intéressante, en espérant que cela nous permette de tourner dans ces pays.

C’est une grande première pour vous tous ? Ou y a-t-il quelques disparités en termes d’expérience au sein du groupe ?

Personnellement, j’ai dû faire 350-400 concerts dans ma vie, tourner en Europe et au Japon. Notre batteur, Jérôme, a une expérience assez importante avec quelques belles dates. Titouan, lui est plutôt resté sur des shows locaux en règle générale. En revanche, ce sera tout nouveau pour Tom, notre bassiste, qui n’est jamais monté sur scène !

Concernant votre album, comment s’est passée sa composition, son élaboration ?

Nous n’avons pas travaillé spécialement autour d’un thème en particulier. J’ai écrit les textes dans leur intégralité et ai également composé les morceaux il y a déjà quelques temps, antérieurs même à la création du groupe. Le titre « Down », en revanche, est un morceau construit par le groupe entier. Nous avons souhaité utiliser du matériel déjà échafaudé pour pouvoir rapidement avancer.

Où a eu lieu l’enregistrement de l’album ?

Pour les enregistrements de guitare, basse et des voix, nous avons travaillé avec Romain Pouy au Sofa Studio de Cambrai. Nous avons aussi travaillé avec Oliv’ de Carving – qui est devenu Skip The Use – entre temps, qu’Oliv’ n’a pas suivi mais qui travaille encore régulièrement avec Mat Bastard. D’ailleurs, je ne sais pas si Mat a eu encore l’occasion d’écouter l’album.

Combien de temps vous a pris l’enregistrement ?

Ça a été relativement long. On a eu toute une série de galères, nous avons passé 6 mois sans bassiste, laps de temps durant lequel nous avons pris le temps d’enregistrer les guitares… Bref, au final, nous aurons mis environ une année pour aboutir.

Le résultat te convient-il à 100% ?

On est particulièrement contents du résultat, mais mon côté perfectionniste me fera toujours dire qu’on pourrait modifier encore quelques petites choses, forcément.

Pour quand est prévue la sortie ?

Le 19 mai prochain ! Il sera disponible en digital mais aussi en vinyle et CD, en distribution nationale (Fnac, Cultura…) et nos labels. La release party est d’ailleurs prévue pour le 12 mai à l’Amul Solo à Lille.

Kzaf