En vue de la sortie de l’album « Black Nova » nous avons l’honneur de passer trente minutes avec Werther, le bassiste de DAGOBA et aussi l’un des fondateurs du groupe. La date de sortie de ce nouvel opus ? Le 25 Août 2017, et ça va faire du bruit…
Modrego : Salut Werther, comment vas-tu ? Comment se passe la promo de votre album sur Paris ?
Werther : Salut, très bien, content d’être ici. Pour l’instant tout se passe pour le mieux, on est heureux de pouvoir présenter l’album ce soir devant la famille et les amis (NDLR : Concert privé, avec écoute de l’album et « mini live »)
M : Effectivement, d’ailleurs pour commencer comment présenterais-tu Dagoba ?
W : Alors, c’est un groupe de métal originaire de Marseille, influencé par Pantera, Metallica, Dimmu Borgir. On a sorti sept albums (avec Black Nova), on a voyagé un peu partout dans le monde : U.S.A, Europe, Japon, Russie. Nous avons joué avec des groupes comme Metallica, Korn, Deftones, In Flammes, Sepultura enfin tous les gros groupes.
M : Black nova est donc votre septième album, avant ça il y a eu « Post Mortem nihil Est » et « Tales of the Black Dawn » les deux mixés par Logan Mader (ancien membre de machine head, producteur de Gojira, 5FDP). C’était comment de bosser avec lui ?
W : Je ne l’ai pas rencontré directement en studio, nous nous sommes vus pour notre tournée américaine avec DIR EN GREY. C’est quelqu’un de très posé, c’est une légende du métal qui a composé l’un des meilleurs albums de métal qui soit sorti (NDLR : « Burn My Eyes » de Machine Head). C’est avant tout un personnage, ce n’est pas juste son style à la guitare, c’est sa façon d’être, son attitude sur scène et en dehors…
M : Donc pour le coup, le line-up change fin 2016 avec le départ de Franky Constanza et de Yves « Z » Terzibachian, et donc des arrivées de Nicolas Bastos (Ex Deep In Hate, l’Esprit du Clan) et Jean Laurent « JL » Ducroiset. Comment s’est passée la « passation de pouvoir » ?
W : Pour le coup, ils ne se sont pas vus. C’était une décision pour le groupe, on arrivait à la croisée des chemins, nous n’avancions plus comme il faut. Ça a été la fin d’une époque, ça a pu surprendre des gens, mais nous n’avions pas le choix. Le but pour DAGOBA c’est de faire des concerts hors France, et donc ça implique des sacrifices. Donc il a fallu prendre des décisions, on a donc discuté en amont tous ensemble.
M : Comment avez-vous connu Bastos et JL ?
W : JL je ne le connaissais pas vraiment, Shawter avait fait un featuring avec son ancien groupe, et Bastos je l’ai croisé un paquet de fois, en concert, en tournée quand il était avec ses anciens groupes. C’était toujours un mec sympa, rigolo, bonne ambiance quoi !
M : À l’arrivée des nouveaux membres l’album « Black Nova » était-il écrit ? Ont-ils commencé à enregistrer directement ?
W : L’album était déjà écrit depuis un moment, mais nous voulons continuer les concerts avec Bastos et JL, pour les habituer aux concerts du groupe, les faire connaître du public aussi. On a joué au Wacken, à Dour avec eux, ils sont venus aussi avec nous au japon. On a voulu qu’ils s’adaptent au mieux à l’univers de Dagoba. Après, au niveau de l’interprétation des morceaux, ils avaient carte blanche. D’ailleurs sur l’album il y a un solo, chose qu’il n’y avait jamais eue dans nos albums.
M : Comment tu décrirais votre album en trois mots ?
W : Différent, Indus, Assumé. Cet album a aussi un côté très martial. On a essayé de laisser plus la place à l’aspect mélodique que technique.
M : Niveau compositions, qui écrit la musique, qui écrit les paroles ?
W : C’est Shawter qui compose entièrement les musiques. On se partage les tâches entre moi et Shawter. Je m’occupe de ce qui est tournée et administratif et lui s’occupe de l’artistique. Après, bien-sûr, chacun donne son avis, mais pour nous c’est plus simple de faire comme ça.
M : Et du coup, pour les enregistrements, avez-vous tout enregistré à Marseille ?
W : Les prises batteries nous les avons enregistrées à Paris dans une room avec beaucoup d’espace. On a voulu faire des batteries avec un son différent, on a voulu avoir un son plus naturel. Alors, oui, le son est toujours triggué mais il y a plus de dynamique. Et batterie, guitare, voix sont enregistrées à Marseille. Le tout mixé et masterisé au Danemark par Jacob Hansen.
M : Jacob Hansen, c’est l’homme qui a mixé et masterisé des groupes comme Volbeat, Epica, Heaven Shall Burn… Vous êtes contents de votre collaboration ?
W : C’est encore un grand professionnel avec qui on a collaboré, il a réussi à s’adapter à notre univers. On voulait quelque chose de plus costaud, de plus massif sur les guitares, on voulait aussi ce coté moins triggué sur la grosse caisse. Il a réussi à nous faire un son avec une grande cohésion et un coté plus lourd.
M : Ok et au niveau des voix, Shawter a tout fait lui même ?
W : Oui, il n’y a que lui sur toutes les voix. Après, sur scène je fais beaucoup de backing vocals, sur les refrains souvent.
M : Par rapport au concert, vous allez faire une tournée ?
W : Pour la tournée française, ça sera à partir de septembre, avec une trentaine de dates jusqu'à décembre. Et début 2018, nous serons sur les routes d’Europe, et aussi d’autres continents…
M : Prochaine grosse étape pour le groupe ?
W : On travaille sur des nouveaux clips de morceaux qui font partie de « Black Nova », on a une grosse période de promo pour l’étranger qui arrive aussi et le premier concert de la tournée de l’album qui aura lieu le jour de la sortie, le 25 Aout 2017, on jouera en Suisse à Meyrin à l’occasion de l’Octopode Festival.
M : Et bien ça sera tout pour Ultrarock. En tout cas, merci de nous avoir accueillis et heureux d’avoir pu discuter de DAGOBA avec toi.
W : Merci à toi.
Le site de DAGOBA :
www.dagobamusic.com
Modrego