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F U R Y K A N E

JUILLET 2014


UR : la composition et l'enregistrement de ce nouvel album vous a pris plus de temps ou y a-t-il eu d'autres facteurs freinant la sortie de ce disque ?
FURYKANE : Nous avons vraiment voulu prendre le temps de digérer « Fake », le faire tourner sur scène pour voir les morceaux que le public préférait. Mais il y a eu aussi le temps de la recomposition du groupe, changement de line-up et changement de direction artistique.

Si nous devions jouer au jeu des sept différences entre votre nouvel album et Fake, quel serait pour vous ce qui témoigne de manière évidente de votre évolution ?
L'évolution musicale de chacun, plus de simplicité, des refrains qui chantent, un processus de création plus long, prendre le temps de composer, la réalisation et l'enregistrement avec Fred Duquesne qui nous a permis d'avoir le son que nous voulions, savoir quoi mettre en avant, quoi dégager pour gagner en efficacité... et un album plus court pour aller à l'essentiel.

Vous avez troqué le blanc contre un look plus conventionnel. Êtes-vous attentifs aux modes pour votre image ?
Le blanc faisait partie des débuts de FuryKane et les gens nous ont remarqués grâce à ça. Maintenant que nous avons changé plusieurs fois de line-up et que notre musique a pris une autre tournure, nous avions besoin d'un changement global, donc nous avons opté pour quelque chose de beaucoup plus simple qui nous correspond plus maintenant.

Qu'avez-vous appris en réalisant cet album ?
Tout d'abord que rien ne sert de courir. Il faut prendre son temps pour réaliser un album. Quitte à prendre trois ans. Aujourd'hui, il faudrait sortir un album tous les six mois pour ne pas être oublié et rester à la mode (oui oui, même dans le rock et le metal), mais nous avons préféré prendre le temps de puiser au fond de nous les inspirations qui nous ressemblent. Il faut aussi savoir s'entourer des bonnes personnes. Un album n'est pas seulement les morceaux qu'un groupe écrit. Si nous n'avions pas eu Fred Duquesne à la réalisation du disque, et Yvan Fabing à la création graphique (tant des clips que de la pochette) l'album n'aurait jamais été celui-là. Ce que ces personnes nous ont appris : la simplicité au service de l'efficacité.

Pour les musiciens qui nous lisent, quel matos avez-vous utilisé et utilisez-vous le même en live ?
Pour la basse, à l'époque, c'était le même que sur scène, une notera expression 5, Quentin joue toujours dessus mais aussi et surtout sur une schecter omen 5 cordes. Pour l'ampli, il a enregistré en DI.
Pour la guitare, Max n'utilise pas le même matos en live que sur l'enregistrement et fort heureusement : il a utilisé trop de guitares différentes… une prs, une fender telecaster, une fender stratocaster, ses deux schecter, deux yamaha, une gibson et une tender jaguar ! Au niveau des amplis, il a utilisé mon Mesa/Boogie dual rectifier et aussi l'ampli Diesel de Fred.

Les effets ont été rajoutés comme dans la plupart des studios après les prises, afin d'utiliser de très bons effets dédiés aux studios….. Romain a tapé sur des Bambous et Jen a chanté dans une grotte.

V.


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