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H E R R S C H A F T


Interview réalisée par Doro', le 04 juillet au Black Dog, Paris.
 

Nous avons profité d’une journée ensoleillée pour rencontrer, dans les bas-fonds d’un célèbre bar parisien, les deux fondateurs du groupe de Metal Indus Herrschaft, qui ont répondu avec enthousiasme à toutes nos questions.


Bonjour à vous deux. Pouvez-vous m’expliquer pourquoi avoir choisi de travailler dans ces sonorités Electro Metal, plutôt que de faire du Death ou du Thrash, par exemple ?

Max : Quand on a monté le groupe il y a 15 ans en 2004, l’idée c’était vraiment ça. On était fans de tout ce qui était Metal Indus et musiques électroniques. Il y a beaucoup de groupes qui existaient surtout à l’époque. Même maintenant, qui se vendent aujourd’hui comme du Metal Indus mais qui ont beaucoup de Metal et qui ont juste un sample en début de musique, une espèce de dab foireuse ou un bruit de clé à molettes sur un tuyau en fer, qui traine dans un coin. C’est pas ça pour nous, l’Electro Metal.
Depuis le début du groupe on dit qu’on fait de l’Electro Metal et on essaye de garder la même part d’Electronica et de Metal. Qui dit Electronica dit bien sûr on va piocher dans les sons qui nous plaisent et qu’on est allé chercher dans la New Wave, dans la Cold Wave… qu’on est allé chercher dans des sons de synthé très marqués.
C’est ça qu’on voulait montrer avec Herrschaft depuis le début. Depuis qu’on fait ça, depuis 15 ans, on n’a pas trop changé. C’est pour ça que tu vas retrouver des sons très typés électro, un peu kitschouille des fois mais qui s’insèrent vraiment dans cette musique Metal et qui véhiculent quelque chose au final qui n’est pas spécialement kitsch, au contraire, qui est assez énergique mais sans renier ces racines synthétiseur quelque part.

J’ai lu de nombreux articles qui vous affilient soit à du Rammstein, soit à du Shaârghot alors que ce n’est pas vraiment pareil en fait…

Max : Enfin Shaârghot t’es gentille, c’est eux les jeunes c’est pas nous (rires). On pourrait assimiler du Shaârghot à du Herrschaft encore je comprendrais, mais bon (rires). En plus ceux qui nous affilient à ces courants là c’est par connaissances : « Herrschaft c’est de l’Indus ça, qu’est-ce que je connais en groupes Indus ? Je connais Rammstein ». On est honorés d’être comparés à Rammstein mais ce ne sont pas nos influences principales non plus. On a toujours essayé de trouver notre identité au milieu de tout ça en étant justement un peu plus mélodique, un peu plus fouillé et garder cet aspect un petit peu Electro. Donc ceux qui commencent à nous comparer avec ces groupes je dis très bien, continuez à écouter ce genre de musique et vous aurez de plus en plus de références car il y en a encore beaucoup.

Quelles sont donc vos principales influences ?

Max : On a de multiples influences très variées. Au niveau du son et de ce qu’on fait il faut aller vers du Heinricher, du Oomph !, du Combichrist, du Rob Zombie… Tu vois, il y a tout un panel de musiques qui sont Metal Et Indus et qui jouent sur le double-aspect Electro-Body music, plus du Metal et là il y en a toute une palanquée, on ne va pas citer tous les groupes allemands qui font de l’Indus (rires). Il n’y a pas que Rammstein, justement, qui a fait ça, mais il ne faut pas non plus les enlever, parce que, justement, ce sont des gens qui aiment avoir des synthés très typés électro.
Après, au niveau des influences des membres du groupe, on a des influences plus variées et qui vont bien au-delà de ça, qui retournent dans le Black Metal, dans le Metal traditionnel, dans le Neo Metal, même dans la Pop etc… c’est aussi ça qui nous permet de nous nourrir pour le réinsuffler dans notre musique Electro Metal d’Herrschaft.

Pourquoi avoir choisi de faire un seul morceau en français dans « Le Festin du Lion » ?

Zoé : On a un héritage de notre chanteur d’avant d’avoir toujours un morceau qui change un peu en termes de langage. On avait du français dans l’album précédent. On a cet héritage là mais c’est pas non plus une volonté, c’est pas vraiment un truc conscient. C’est-à-dire qu’on a essayé d’abord ce morceau là avec des paroles en anglais, un peu traditionnel comme on faisait. On avait le thème du morceau et on savait ce qu’on voulait mettre dedans et il s’est avéré qu’en anglais ça ne fonctionnait pas du tout, donc Max a repris complètement le texte en français et là c‘est tombé sous le sens. On s’est dit « Ce morceau ne marche que comme ça, c’est comme ça qu’on va le faire ! ». Mais encore une fois, c’était pas un choix volontaire ou conscient, ou même une volonté de dire qu’il fallait absolument un morceau en français dans l’album. C’est pas réfléchi come ça.

Au moins je comprends les paroles ! (rires)

Zoé : Comme ça on comprend bien parce que Max, avec son accent anglais à couper au couteau, voilà (rires)… puis bon, on a écrit les paroles dans le livret donc pas d’excuses.

J’ai vu aussi que vous aviez pas mal d’invités sur cet album-là…

Zoé : Comme nous on n’est pas connus et qu’on avait 23€ on a essayé d’inviter Julien Doré mais il n’a pas voulu…

Max : Slayer était déjà pris

Zoé : …ils étaient en train de faire leur tournée d’adieu donc il nous restait juste des potes. (rires) Il faut dire qu’à la base Herrschaft c’est juste un duo entre Max et moi mais on a toujours eu cette idée de collectif, de collaborations derrière. Il y a plein de gens qui participent à l’album, qui nous aident à faire qu’un album soit bien et qui ne sont pas forcément avec nous sur scène. Il y a effectivement un groupe sur scène mais derrière il y a aussi des gens qui travaillent sur les paroles, sur les photos, les vidéos, sur les costumes qu’on a, qu’on fait fabriquer aussi.
Donc derrière Herrschaft il y a vraiment un collectif, tout un bureau de gens qui travaillent avec nous sur scène et c’est pareil pour les collaborations musicales. Ce sont des gens qu’on suit, dont on aime le travail, avec qui on avait envie de faire des choses. Effectivement, on est très proches de Shaârghot donc avec Etienne ça tombait sous le sens qu’on fasse un featuring, Emmanuel de Wormfood avec qui je travaille sur d’autres projets, des choses qui se passent dans Paris. On aime beaucoup ce qu’il fait avec Wormfood donc il nous fallait cette collaboration aussi sur cet album.
Donc c’est comme ça que ça s’est fait. C’est des envies qu’on a, principalement pour mettre ces gens-là un peu en avant aussi, pas seulement nous, pour marquer le coup à chaque fois et se dire « Ok on a fait quelque chose avec eux ». Les gens le savent maintenant, on est proches d’eux, on est amis.

Pourquoi avoir fait une pause de 6 ans pour sortir un nouvel album ?

Zoé : il y a deux raisons. La première c’est qu’on était en restructuration en 2014. On était trois avant, il y a toujours eu Max et moi en noyau dur, et on avait un chanteur. Quand on a décidé de faire bande à part avec le chanteur, quand il a quitté le groupe, on s’est posé la question avec Max de savoir si on continuait le groupe à deux ou si on allait reprendre quelqu’un. On a finalement décidé de rester à deux. Max est passé au chant mais il a fallu beaucoup de travail car il n’avait jamais chanté avant.
Donc en fait il a travaillé très dur pendant un an, il a pris des cours de chant, de coaching etc., puis il a fallu tester ça d’abord en studio, faire des morceaux pour voir si ça fonctionnait. Cocher cette petite case.
Une fois qu’on a été satisfaits il a fallu aller sur scène, pour vérifier si cette nouvelle formule fonctionnait sur scène. On a coché cette petite case aussi. Et donc ça déjà ça a pris deux ans et donc une fois qu’on a coché ces cases et que les voyants étaient au vert, on a décidé de refaire un album. Mais bon, on avait déjà perdu deux ans.
Ensuite, la deuxième raison c’est qu’on est nos propres maitres, qu’on décide de tout, qu’on a notre propre studio de production et, du coup, ça a un avantage parce que personne ne nous dit quoi faire et qu’on est totalement indépendants et aussi on n’a pas de pression et pas de date limite. Et qu’on accepte de sortir un album seulement lorsqu’on est 100% satisfaits. Donc, de fait, on a mis 6 ans… (rires).

Il me semble avoir compris que vous aviez également des projets. Surtout toi Zoé, avec tes deux groupes en parallèle. Comment gérez-vous tous ces projets en parallèle ?

Zoé : Ça fait partie des raisons pour lesquelles on n’a pas beaucoup de temps et qu’on travaille avec Herrschaft sans arrêt, sans faire de pause, mais s’intercalent aussi des petites choses. Je travaille également avec Ambassador 21 qui est un groupe biélorusse, avec Je T’Aime qui est un groupe de Post Punk et puis après moi-même dans mon studio, je produis des groupes comme Freak Injection, Sound of Memories… Voilà, il y a plein de choses qui se passent. Donc oui c’est sûr qu’on doit aussi gérer tout ça, c’est ce qui fait qu’on met un peu de temps mais on finit par y arriver et par sortir quelque chose dont on est pleinement satisfaits. C’est Max du coup qui m’attend beaucoup.

Max : Oui bah c’est comme ça. On est habitués à travailler en tâche de fond. C’est un projet d’auteurs qui met son temps à murir. Ça a des avantages et des inconvénients. On voit bien les avantages et on comprend les inconvénients aussi. A chaque fois qu’on sort un album il faut qu’on dise au monde qu’on est toujours là mais voilà, on accepte les tenants et les aboutissants.

Comment s’est passée votre promo au Hellfest ? Je n’y étais pas mais j’en ai entendu parler, j’ai vu quelques photos passer et je me suis dit que vous deviez avoir bien chaud sous vos costumes…

Zoé : On est en enfer, en même temps (rires).

Max : Ce sont des idées de petites performances comme ça, où on verrait des gens mourir sous le soleil, ce serait intéressant à regarder (rires).

Comment les festivaliers que vous avez rencontrés ont-ils appréhendé votre présence sur le site ?

Max : Je ne vois pas en quoi ce serait dérangeant.

Zoé : Au Hellfest ils l’ont bien pris (rires) !

Max : Ça s’est plutôt bien passé. Le fait de jouer sur le visuel ça permettait de créer une accroche avec les gens qui ne nous connaissaient pas. Ça permettait de montrer un peu quel était la nouvelle saveur de l’album pour ceux qui nous connaissent aussi et puis, bien sûr, une fois que cette première accroche est faite il y a plein de gens sympas qui sont là pour s’amuser, qui sont venus discuter, découvrir le groupe, nous redécouvrir, venir nous dire qu’ils nous attendaient, qu’ils étaient contents que l’album sorte enfin. On avait de tout, des gens qui ne nous connaissaient pas et ceux qui nous suivent depuis un moment.

Zoé : Voire des gens qui ne nous connaissaient même pas du tout ! Certains nous ont demandé « Vous êtes qui ? Vous faites quoi ? ». Puis après on leur explique et ils restent discuter avec nous, ou pas… (rires).

Max : Le Hellfest 2019 était sous le signe de l’Indus, du moins une grande partie. Donc pour nous c’était très important d’être là et d’en faire partie cette année aussi. On était très contents de la programmation et on espère que ça va refaire un regain général pour le Metal Indus. Montrer un peu à tout le monde que les gens étaient là parce qu’ils en redemandent. Cette année, il y a quelque chose qui s’est passé au niveau de l’Indus.
De notre côté, on sait très bien qu’on n’était pas forcement attendus au tournant mais, maintenant, on arrive et on frappe aussi fort qu’on peut.

Du coup, vous avez des concerts pour promouvoir ce petit album ?

Max : Oui ! On a déjà une date qui est validée et annoncée qui sera à Nantes. Une très belle date avec Punish Yourself et Ost+Front, autre groupe allemand, moins connu que Rammstein mais aussi bien, et puis Shaârghot qui vont jouer aussi. Donc une très belle affiche, et une soirée sous le signe d’une soirée mi-musique, mi-performance avec du shibari donc des performances artistiques et corporelles intéressantes. Ça va être une très belle date.
On a aussi d’autres dates à venir sur le deuxième semestre, mais qui sont en court de négociations par notre nouvelle agence de booking Black Speech, qui vont nous faire un travail formidable.

J’espère bien pour vous !

Max : On espère tous ! (rires)

Max et Zoé : On espère bien ! Black Speech si vous nous entendez, on espère bien ! (rires)

Quel est votre meilleur souvenir sur scène ?

Zoé : On en a beaucoup mais le plus récent pour moi c’est d’avoir fait le Waken l’année dernière. On a eu la chance d’être programmés au Wacken sur une très belle scène à 19h00 et c’était un plaisir génial parce que Wacken c’est le plus gros festival Metal en Europe, donc c’était une vraie chance et un vrai honneur d’y avoir joué. C’est un très bon souvenir.

Max : C’était complètement apocalyptique comme ambiance, un peu comme Mad Max. On a vu des gens habillés en peaux de bête ou en peaux de métal. Il y a toute une déco dans cette thématique.

Zoé : J’étais dans mon salon ! (rires)
C’est quand même une des meilleures expériences qu’on a eu.

Max : Au même titre que la Warzone au Hellfest, qui est en fait un micro-monde à l’intérieur même du festival, au Wacken ils ont la Wasteland justement, ils ont aussi la stage Wiking… Il y a plein de micro-mondes et de scènes plus petites à l’intérieur desquelles l’ambiance est absolument géniale et ils ont en plus trois mainstages énormes.
Tu as une vraiment une marée humaine devant toi quand tu es sur scène, tu as des gros écrans de chaque côté, la prise de son est énorme, ce qui fait que tu es vraiment dans l’ambiance.
Tu as quand même Judas Priest qui joue à coté de toi-même si tu es à 2 km de la scène et que tu le vois en tout petit. C’était une super expérience. C’est un très gros festival qui fête ses 30 ans cette année…

Zoé : et la 20ème pour le Hellfest !

Et donc vous ne faites pas la 31ème du Wacken ? (rires)

Zoé : On ne va pas y jouer tous les ans non plus (rires) et puis on a d’autres festivals à conquérir en Europe.

Les Metaldays peut-être ?

Zoé : On va commencer par le Hellfest (rires).

Sans transition, quelles sont les questions que vous aimeriez qu’on vous pose plus souvent en interview ?

Max : Quel est votre numéro de téléphone personnel ? Peut-on se voir après le concert ? (rires)
Sérieusement j’aimerais qu’on me pose plus de questions sur le réchauffement climatique et la situation écologique. Je trouve qu’on n’a pas assez l’occasion de pouvoir répondre et de donner une position engagée. Derrière le groupe il y a quand même une volonté humaine et écologique assez forte…

Zoé : Il te parle de ça car c’est une question qu’on nous a posé au Hellfest à laquelle on ne s’attendait pas du tout. C’était une interview normale et la dernière question de la journaliste était « Qu’est ce vous pensez du réchauffement climatique ? » donc là on était sous les masques entrain de transpirer, avec le bouc et tout…
Max, marque une pause d’hésitation : « C’est bien qu’il fasse chaud ! c’est bien qu’on brûle aussi ! c’est le Hellfest ! On est Satan, qu’est-ce que tu veux qu’on te dise ? » (rires). Votez Nicolas Hulot !

Zoé : …et puis finalement on a été coupés au montage parce qu’on ne lui a pas donné la réponse qu’elle voulait.

Max : Maintenant c’est vrai qu’avoir des questions qui changent c’est sympa. Une fois on a eu droit à des questions de portrait chinois comme par exemple : « De quelle couleur est tel morceau ? » ou « Quelle est la température de tel morceau ? » .

Zoé : Ou alors « Si Le Festin du Lion était un meuble… » (rires). Beaucoup de question ésotérique en fin de compte. Mais on est déjà contents qu’on nous pose des questions ! Je vais te dire à un moment donné, qu’on nous pose n’importe quelle question, on est contents ! (rires). On ne va pas en demander trop non plus.

Pourquoi avoir choisi ce titre là justement Le Festin du Lion ?

Max : Ce n’est pas évident de trouver un nom d’album. Et au même titre qu’on est chiants sur la composition des morceaux, qu’on prend notre temps, on aime réfléchir beaucoup et on a fait plein de proposition sur le nom de l’album. Et ce qui est affreux là-dedans, c’est qu’au même titre qu’on a décidé qu’il fallait chanter en français sur Le Festin du Lion, qui est notre morceau bonus français, mais là on ne pouvait pas avoir un nom en anglais. Lorsqu’on a pris tous nos morceaux, lorsqu’on a vu l’album, lorsqu’on a regardé tous les visuels, qu’on a vu l’ambiance qui se dégageait, ce que devenait cet album, on s’est dit que Le Festin du Lion n’était finalement pas un morceau bonus de l’album. C’est un morceau majeur de l’album ce qui nous a amenés à le mettre en valeur en lui donnant le nom de l’album.
Tout s’est fait par force en se demandant quel titre serait le mieux.
C’est comme quand tu nommes un enfant, une fois qu’il est né. T’avais prévu un autre prénom, mais parce que ton enfant il a une gueule de Robert donc il s’appellera Robert. Ça tombe sous le sens, c’est une évidence.
Pour un album c’est un peu comme ça, on a enfanté cet album, on l’a regardé et on lui a dit : « Toi tu t’appelleras Le Festin du Lion. » C’était pas prémédité.

Zoé : Non et puis c’est une bonne métaphore de tout ce qu’il y a dedans. Pour moi le lion c’est le chef de groupe qui envoie les autres chasser à sa place puis qui se sert en premier quand même. C’est le côté un peu crade de la souveraineté, un peu comme le personnage qu’il y a sur la pochette, un peu comme Satan et son festin en fait.

Max : Comme quelque chose de décadent et de grotesque.

Zoé : Exactement !

Max : De toute façon, on avait que deux idées de prénom pour l’album, donc c’était ça ou Alderik.

Zoé : Non ça c’était vraiment nul par contre (rires).

Pourquoi Alderik (rires) ?

Max : C’est le seul prénom qu’on avait. On était d’accord pourtant, non ?

Zoé : Oh et puis m***, c’est pas facile de trouver un prénom d’enfant.

Max : Jean-Michel Album. C’est le nom du prochain album. Bon bah on sait ce qu’il nous reste à faire pour le prochain album.

Zoé : Mais on se fait quand même bien ch*** au final. On au aurait dû faire comme Rammstein. Tu sors un album, il s’appelle comment ? C’est le dernier.

Max : (rires)

Zoé : Prends le, il est là. Mais il s’appelle comment ? Non mais prends-le, c’est pour toi (rires). Les mecs ils se font même plus ch*** à trouver un nom d’album donc la prochaine fois on va faire pareil.

C’est un peu comme le Black Album de Metallica…

Max : C’est les gens qui l’ont appelé comme ça parce qu’il était noir.

Zoé : Oui c’est ça effectivement. Comme Ministry. Le nom de d’album c’est… [ Animositisomina ] (rires). Mais ça c’est parce qu’ils devaient être bourrés.

Max : Merci à toi, tu nous as donné plein d’idées pour les prochains noms d’albums (rires).

(A ce moment, je suis presque en PLS de fous rires et je n’arrive plus à me concentrer sur l’interview. Oui j’avais besoin de vous partager ce détail !)
Suite à ça et au débat interne entre Zoé et Max sur le choix de titre du prochain album, je leur annonce que je fais mes abdos à l’occasion de cette interview :

Zoé : Herrschaft, premier coach sportif des journalistes ! (rires). Tu as d’autres questions ?

J’en ai une dernière ! Qu’avez-vous mangé au petit déj’ ?

Zoé : Alors on a rien mangé parce qu’on est arrivés ici très tôt. Ah si ! Max a mangé un truc horrible : une chocolatine, pendant que moi je mangeais un pain au chocolat.

Max : Oui voilà, c’est ça. C’était un truc horrible.

Zoé : Ah ! Il part sur des bonnes bases ce groupe !

Max : Ça témoigne bien de l’entente qui règne dans le groupe.

Zoé : Remets ton masque !

Le site du groupe : https://www.facebook.com/HerrschaftOfficial/

Doro'




   

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