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M Y L I D I A N

AVRIL 2014



Mylidian continue de développer son aventure avec Seven Lords, entrons dans leur monde pour leur poser quelques questions.

ULTRAROCK : Pour ceux qui découvriraient votre concept avec Seven Lords et qui auraient raté le premier épisode, pouvez-vous résumer rapidement de quoi il en retourne ?
Le protagoniste, Antoine, un jeune adolescent et ses amis, se retrouvent mêlés à une guerre occulte que se livrent 7 seigneurs (des entités spirituelles). Dans le premier épisode, les personnages et l'intrigue sont introduits, on explique comment Antoine se retrouve au milieu de tout ça, et dans Seven Lords, les seigneurs arrivent sur Terre et commencent leur guerre.

Le line Up du groupe, vu de l'extérieur, paraît un peu chaotique. Mylidian est-il un projet avec un noyau dur et des musiciens qui gravitent autour ou un vrai groupe qui a simplement du mal à stabiliser son line-up ?
Il n'y a rien de chaotique. Après Birth of The Prophet, on avait un line-up stable pour les lives, et c'est d'ailleurs ce line-up qui a enregistré une bonne partie de l'album, notamment avec Raphaël Léger à la batterie et Nicolas Bourineau à la basse. Mais leurs activités professionnelles ont fait que l'on n'a pas pu continuer ensemble, et on a donc cherché des musiciens avec qui on pouvait travailler plus régulièrement. Tous les musiciens actuels ont pu participer à l'album et ont intégré Mylidian facilement, ce qui nous donne de super concerts !

L'utilisation de nombreux guests sur l'enregistrement de l'album est-il une conséquence qui se rapporte à la question précédente ou une réelle envie de collaborer avec tous ces musiciens ? Que vous ont apporté ces collaborations artistiquement parlant ?
A part donc les musiciens de l'époque qui ne sont plus dans le line-up actuel, les autres guests sont Sylvie Grare et Aymeric Ribot d'Headline, avec qui on avait déjà travaillé sur le premier opus.

Sept ans se sont écoulés entre Birth Of Prophet et Seve Lords, pourquoi avoir autant attendu pour enregistrer ce nouvel album ?
On n'a pas vraiment attendu, mais c'est plutôt que ça a pris plus de temps que prévu. On a commencé l'enregistrement assez rapidement après le premier album, en 2008, mais deux choses nous ont retardés. Le studio où l'on enregistrait, le MI a dû déménager. On a donc eu le choix entre finir ailleurs, où attendre que Didier monte son nouveau studio le MII, on a préféré la seconde option. L'autre raison est que l'on n'était pas vraiment satisfaits du résultat, et que l'on a voulu se poser un peu, prendre du recul et redéfinir à quoi devait ressembler cet album, pour qu'un album sympho puisse sonner moderne. On a donc réécrit les parties de voix, changé des arrangements de claviers, des riffs de guitares, et même coupé des parties de chansons entières et réenregistré d'autres à la place !

Comme le premier album, c'est Didier Chesneau qui s'est chargé de la production. Comment ça c'est passé cette fois ? Y a-t-il eu des différences par rapport à votre première expérience avec lui sur le premier album ?
Didier connaissait mieux notre univers et où l'on devait aller. Il nous a apporté pas mal de choses et a été plus force de proposition musicale que sur le premier album.

Le premier album était sorti chez Anvilcorp, celui-ci est confié à Replica. Qu'attendez-vous de ce label pour Mylidian ?
Replica ne fait pas label, mais juste notre promotion en France, donc on en attend principalement de la visibilité.

Sur ce disque, le chant est principalement en anglais, mais dès que ça parle on repasse en français. C'est un choix assez curieux pour ne pas dire rare. Pouvez-vous nous l'expliquer ?
Pas de problème ! On a mis 2 passages en français (comme sur le premier album d'ailleurs), mais ce ne sont pas des passages chantés. Ces passages sont des moments où une personne fait un discours ou une déclamation à une assemblée. On a donc mis ces passages en français pour attirer l'oreille de l'auditeur sur ces moments précis de l'album, pour qu'il ait l'impression qu'on lui parle, de faire partie de l'histoire

Que peut-on vous souhaiter pour la suite ? Une tournée ? Une participation au Hellfest cette année ? Comment allez-vous organiser le support de Seven Lords ?
Pour cet album, on recherche un maximum de dates bien évidemment, pour les festivals ce sera l'année prochaine je pense. On va essayer de décrocher des premières parties sur des tournées, ce serait le top !

Avez-vous déjà une idée du prochain album ? Mettra-t-il lui aussi un certain temps avant de voir le jour ?
On a déjà 2 titres et plusieurs autres idées. Il sera sûrement plus violent et plus sombre, avec plus de guitares et de riffs !

V.

Retrouve la chronique de l'album de Mylidian ici !
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