Ecoute ULTRAROCK en live sur ton ordi
ou sur les ondes de la radio RGB 99.2
Ecoute les émissions en Replay !


R O Y A L   R E P U B L I C

Propos receuillis par Emmanuelle NEVEU à Paris




Rencontre électrique avec Adam Grahn, chanteur guitariste survolté plein d'humour et qui ne perd surtout pas le Nord, du groupe suédois ROYAL REPUBLIC, pour le troisième album « WEEK END MAN » sorti chez VERTIGO.

Qu'est-ce-qu'un week-end man ?

C'est comme une sorte de petit diable que tu as sur l'épaule et qui t'incite, le vendredi soir, à faire toutes les choses interdites en semaine, notamment en Suède où nous sommes très disciplinés. Je suis un week end man, c'est une partie de mon job.

Ton énergie est incroyable

Oui, malheureusement, increvable ou presque ma bénédiction et ma malédiction.

Donne-moi ta recette pour faire un album aussi bon que « WEEK END MAN »

En fait, on a stoppé les tournées pour faire cet album et se donner le temps de se focaliser sur les morceaux et réfléchir à quelle musique nous faisons le mieux, quelle était la qualité principale de chacun d'entre nous. On adore expérimenter et on continue à beaucoup expérimenter pour nous permettre de nous ouvrir de nouvelles portes. Per (batteur) et moi sommes allés à Los Angeles en touristes et, un soir, sur le balcon, à 3h du mat, on a écrit « when I see you dance with another », le premier single de notre nouvel album. Ca a été le début de la recette de cet album. Malgré les pressions extérieures, on a voulu les titres aussi bons que ce premier. La plus grande pression est finalement celle que l'on se met nous-mêmes. Maintenant l'album est là et tout m'est égal. La pression s'est relâchée. Je suis fier de ce nous avons accompli. J'espère évidement que le public va aimer.

Les albums précédents « We are the Royal » et « save the nation » étaient déjà très bons, j'ai l'impression que tu minimises

Non, mais je considère qu'avant on était des débutants certainement incontrôlés sur « We are the Royal » et ensuite « save the nation» a été l'antidote au premier album et puis on les a tellement joués, ces titres, qu'on n'en pouvait vraiment plus. Contre tous les avis qui voulaient nous faire refaire la même chose, on a tenu bon et nous avons voulu de la nouveauté. J'imagine que c'est ce que doivent ressentir tous les groupes qui, comme nous, on eu un succès rapide.

Considères-tu ce troisième album comme un cap difficile à franchir ?

Oui, je considère qu'un troisième album est un cap pour un groupe. Tu dois prouver que tu n'es pas là par hasard. On voulait tout laisser derrière nous pour faire du nouveau, c'est un peu ce qu'on a fait. On nous a donné trois semaines pour composer et un mois pour enregistrer. C'est le premier album que j'estime juste. Si je dois choisir.

Raconte moi un moment merveilleux de ta carrière ?

Il y en a beaucoup mais le souvenir qui me vient à ce moment précis c'est la sensation lorsque nous nous sommes aperçus de notre premier concert sold-out et de la file de personnes qui nous attendaient. Il s'agissait de 400 personnes en 2010 à Cologne en Allemagne, la première fois qu'on sortait de Suède, on a vécu un tel moment de folie qu'on ne voulait plus s'arrêter de jouer, on a joué trois titres de plus que prévu. Même si on s'habitue au succès et que l'on enchaine les concerts complets à présents, le souvenir du premier reste marquant.

Quel est ton rêve de musicien ?

J'en ai réalisé plusieurs, comme avoir un groupe, réussir à tourner, mais on parle bien de rêve, alors, j'aimerais faire un album d'anthologie comme « Abbey Road » des Beatles avec toutes ces chansons immortelles. Tu vois, c'est très ambitieux, mais je souhaiterais réaliser cela en tant que musicien.

Tu te vois comment dans l'avenir ?

Pour le moment, c'est bien comme cela, mais je pourrais peut être devenir le Maire de ma ville en Suède… je plaisante, je n'aime pas la politique. C'est une belle petite ville, on a l'habitude de continuer à jouer dans le bar où j'ai fait mes débuts avec mon père et mes frères, je rencontre régulièrement le Maire et lui promets à chaque fois de lui prendre sa place !

Quelle est la dernière découverte musicale qui t'ait retourné.

TINGSEK, la chanson s'appelle « the fiddlers », mais j'adore le metal aussi, j'écoute de tout.

On vous retrouve au DOWNLOAD FESTIVAL, le vendredi 10 juin 2016 et au ROCK EN SEINE, vendredi 26 août, pour une vague de folie récurrente, vous êtes vraiment un groupe de live !

Oui, si j'avais le choix pour faire découvrir ROYAL REPUBLIC, je demanderais de nous voir sur scène avant d'écouter sur CD. Notamment les deux premiers albums sont de loin meilleurs en live. Notre vie ce sont tous ces moments en tournée, et en festival cet été en France DOWNLOAD et ROCK EN SEINE.

Rendez-vous pris !

Emmanuelle NEVEU

 





ULTRAROCK
13 av. Charles De Gaulle
Escalier D
78230 Le Pecq

ultrarockcontact@free.fr


Toute l'année, nous recherchons
des chroniqueurs ou des chroniqueuses
pour le site, tenté ?

© essgraphics 2011
!-- phpmyvisites -->