A l’occasion de la sortie de « The Last Stand », le 19 aout prochain, Pär Sundström, bassiste historique de Sabaton, nous fait le plaisir de partager quelques instants pour discuter de ce huitième opus.

Ultrarock : Salut Pär, comment se passe cette journée de promo en France ?

Pär : Salut, plutôt bien ! Le temps de déjeuner et me revoilà pour un après-midi entier d’interviews. Je suis heureux de voir à quel point les journalistes français apprécient ce nouvel album.

Justement, qu’est-ce qui ressort principalement de tous ces entretiens, de cette promotion ? Quelles sont les impressions que t’ont données les différentes personnes qui ont pu écouter « The Last Stand » ?

Des impressions très positives ! C’est très agréable d’entendre à quel point l’ensemble des journalistes semble avoir apprécié ce nouvel album. Ce qui est génial, c’est de voir que chacun a sa chanson préférée, et que les avis varient énormément sur ce sujet. C’est d’autant plus intéressant que nous avons nous-même du mal à avoir un regard objectif sur notre travail étant donné que ces chansons sont nos propres créations. Ca nous aidera certainement pour choisir le premier single de cet album.

Selon Joakim (Broden, leader et chanteur de Sabaton), « The Last Stand » dispose de choses que les fans réclamaient. A quoi pensait-il en disant ça selon toi ?

Pour commencer, nous savons que nos fans apprécient particulièrement nos chansons écrites autour de héros véritables ou légendaires et des différentes guerres qu’a connues le monde. Nous tenons beaucoup à continuer à écrire avec cette idée-là et c’est ce que nous avons fait sur « The Last Stand ». Ça fait partie intégrante de la ligne directrice du groupe en termes de composition, c’est une caractéristique très importante de Sabaton.

Justement, quels sont les guerriers et les batailles que vous avez choisi d’illustrer ?

Nous avons construit nos morceaux autour de héros connus mais aussi autour d’illustres inconnus de l’Histoire. Nous abordons des conflits antiques grecs, comme l’histoire des spartiates, mais aussi tout un tas d’autres batailles ou d’évènements belliqueux dont je ne te parlerais pas pour laisser la surprise à nos fans.

Nous avons construit nos morceaux autour de héros connus
mais aussi autour d’illustres inconnus de l’Histoire.

Et sinon, pour toi quel est l’élément de nouveauté majeur de cet album ?

Sans hésiter, le son de batterie. Nous avons beaucoup travaillé autour de samples de batterie. Ça nous a permis d’apporter une sonorité toute particulière à notre rythmique, en choisissant méticuleusement chaque son de caisse claire, de cymbales pour coller au mieux à l’ambiance de chaque morceau. Visiblement, tout le monde ne s’en rend pas compte à l’écoute de l’album, mais tous entendent la singularité de l’ambiance que cela apporte aux différentes chansons sans pour autant pouvoir l’expliquer de prime abord. C’est vraiment quelque chose de nouveau pour nous et nous sommes assez contents du résultat.

Nous avons beaucoup travaillé autour de samples de batterie.
Ça nous a permis d’apporter une sonorité toute particulière à notre rythmique.

Autour de cet album, vous vous lancez dans une grande tournée de concerts que vous avez choisi d’appeler « The Last Tour ». Pourquoi avoir choisi ce nom de tournée, si ce n’est pas réellement la dernière pour Sabaton ?
(Rires)
Personne ne peut savoir si ce sera la dernière ou non ! Plus sérieusement, il ne faut voir aucun message subliminal derrière le nom que nous lui avons choisi. C’est simplement celui qui nous semblait le plus naturel pour s’associer au titre de notre album.
Mais, après tout, comme je te le disais, personne ne sait ce qui peut se passer. Peut-être est-ce réellement notre dernière tournée !

Beaucoup de concerts t’attendent encore pour cette année, n’est-ce pas trop difficile à gérer de tourner quasiment sans arrêt ? Comment vis-tu tout cela ?

C’est vrai que nous tournons beaucoup mais nous avons la chance de pouvoir compter sur un crew extraordinaire qui nous permet jour après jour de ne pas avoir à dormir par terre ni mourir de faim ! Avec du recul, crois-moi, les choses étaient bien plus difficiles quelques années en arrière, et c’est un réel plaisir de vivre chaque jour de ma vie dans Sabaton.

Nous avons la chance de pouvoir compter sur un crew extraordinaire
qui nous permet jour après jour de ne pas avoir à dormir par terre
ni mourir de faim.

Et pour ce qui est de votre propre festival, si je puis dire, le Rockstad Falun Festival, tu travailles toujours dessus ? A quel point arrives-tu à t’impliquer dans son organisation ?

Oui, bien sûr, je travaille toujours dessus. Beaucoup moins qu’au début, évidemment. Ou du moins, très différemment. Nous avons la chance d’être très bien entourés et de pouvoir compter sur de très bons gestionnaires. Je continue à travailler sur la programmation et de nombreux éléments du festival.

Tu as déjà eu le privilège de jouer aux côtés de géants du Métal, Iron Maiden, Scorpions…
Oui, Judas Priest aussi, et tout un tas d’autres !

Est-ce qu’il y a encore un groupe avec lequel tu n’as pas eu l’occasion de jouer et avec lequel tu espères un jour pouvoir collaborer ?

Metallica. Ce serait incroyable pour moi. C’est un des groupes phares de mes jeunes années, je les ai déjà vus plusieurs fois mais je n’ai encore jamais eu l’occasion de collaborer avec eux. J’espère que ça arrivera.

Kzaf