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THE UTOPIAN PUNISHMENT

interview réalisée par Florian à Cergy, le 18 septembre 2016



A L'occasion de la sortie du clip "Social Waste", ULTRAROCK a invité le groupe francilien THE UTOPIAN PUNISHMENT dans les locaux de la radio cergyssoise RGB 99.2. Ci-dessous les propos du groupe, recueillis par Florian.


UR : Qui êtes-vous, les TUP (NDLR : The Utopian Punishment) ?

Etienne : Je suis guitariste et second chanteur
Victor : Je suis le guitariste soliste, j'ai 16 ans
Rémi : Je suis Rémi, chanteur du groupe, j'habite à Pontoise, j'ai 18 ans

UR : Qui sont les autres membres qui sont en train de nous filmer ?

E : Rémi à la batterie, a 17 ans et en salopette
V : Lucas, bassiste, 17 ans, pas en salopette

UR : Comment est né ce quintet donc ?

V : : Etienne et moi nous sommes connus au collège, le groupe a commencé à réellement exister quand nous avons rencontré Rémi au chant, tout bêtement dans le bus. Nous avons commencé sous le nom de groupe de Scarlet, pendant un an il y eu pas mal de turn over mais depuis juin 2015 nous avons le même line up.

UR : Quel est votre style de prédilection ?

E : Du Death Core

UR : Quels groupes vous inspirent ?

R : Nous avons énormément d'influences, pour ma part c'est Sworn In, Enterprise Earth, surtout par rapport à mes textes, nous avons chacun nos références
V : Fit For An Autopsy
E : Moi je tourne sur du Thy Art Is Murder et du Chelsea Grin

UR : Qui sont les "tupiens" ?

R : Ce sont les personnes qui vont nous suivre, ceux qui nous écoutent et qui nous kiffent tout simplement, ceux qui nous suivent, c'est le petit surnom qu'on leur donne


UR : Le clip de votre titre Social Waste est sorti mardi dernier (NDLR : le 13 septembre), il est d'une grande qualité, que pouvez-vous nous dire sur sa réalisation, son contenu ?

V: Le clip a été réalisé par Julien Kadouri, on a vraiment eu une équipe de professionnels sur le tournage, une belle opportunité que nous avons su saisir. Nous en sommes assez fiers car finalement nous avions assez peu de moyens et le résultat est vraiment ultra pro. Nous en sommes très contents.


UR : Le clip est d'une grande qualité mais le son aussi est carrément énorme !


E : Oui nous avons eu beaucoup de chance
R : Nous avons enregistré au Studio du Chat Perché à Cergy Saint Christophe avec Bill qui est adorable. Pour en revenir au clip, nous nous sommes basés sur mes textes qui racontent la fin de l'innocence avec les problèmes, l'oppression, la persécution que tu peux rencontrer en société d'où le titre Social Waste. J'encourage à se détacher des affaires du monde. Dans ce clip, il y a énormément de métaphores, les ombres que l'on y voit représentent toute cette persécution que tente de fuir notre héroïne, elle finit par accepter tout ça en brûlant dans le baril tout ce que ça représentait pour elle pour évoluer et se libérer de sa condition.

UR : Peut on télécharger ce single qui en est à 1600 vues ?

E : Nous y travaillons, il sera sur Soundcloud prochainement, puis plus tard, c'est en projet sur Spotify, Deezer

UR : On voit dans le clip des guitares à 7 cordes, une basse à 5 cordes, mais pourquoi autant de cordes ?

R : Plus de graves, toujours plus de graves !
V : Tout simplement nous recherchions une lourdeur dans le son, ça correspond au style de jeu, c'est sur ce type d'instruments que nous sommes à l'aise pour jouer et composer

UR : Quels sont vos projets futurs  ?

R : Cette année ce sera en priorité l'enregistrement et le live
E : Peut-être un titre qui s'appelle "Welcome" prochainement

UR : Avez-vous d'autres titres en réserve, peut on s'attendre à un EP ?

V : On a un set qui tourne, mais nous ne sommes pas fixés sur le format à donner à tout ça

UR : Quel est votre but avec ce groupe ?

E : La coke et les putes évidemment (rires). Non, c'est de partager notre passion
V : On cherche à se professionnaliser pour pouvoir fournir de la qualité

UR : Alors j'ai des sources comme quoi un concert au lycée a dû être interrompu pour des pogos trop violents, avez-vous des explications ?

R : Alors déjà, c'est pas notre faute (rires) !
E : Ce n'était pas de la violence, juste des slams qui ont apeuré le personnel, pas de blessés ça c'est sûr !


Florian.

 





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