Le 25 février dernier, après quelques 6 années d'absence scénique (puisque Shaaman n'avait pas eu l'opportunité de tourner en France avec son 2 ème opus), Andre Matos est ENFIN revenu en France et ce, dans un premier temps pour assurer la promo de son album solo sorti le jour même dans nos contrées.
A cette occasion, quoi de mieux qu'un petit show case acoustique avec son guitariste Andre Hernandez pour nous rappeler de quoi ces brésiliens sont capables ?
C'est donc dans un Hard Rock Café bien blindé, devant un public impatient mais attentif, que les deux compères sont venus présenter une dizaine de titres pour le plus grand bonheur de nos yeux et oreilles. S'il n'y avait qu'un mot à dire ce serait celui-ci : Youpi !
Au menu, des titres du tout récent album « Time to be free » d'Andre Matos, bien sûr, mais aussi, comme nous l'avait annoncé Andre (en français) en entrant sur scène, des « surprises »… ! De bien sympathiques cadeaux en effet : des morceaux d'Angra que le public s'est empressé d'entonner en chœur et par cœur, ce qui prouve bien qu'on n'avait pas là de simples curieux s'étant arrêtés au passage, mais de vrais amoureux de la musique d'Andre Matos qui, depuis le temps avaient certes eu tout le temps de réviser les paroles… ! Un joli solo de guitare, esthétique et pas chiant (ce qui devient rare), permet à notre ami Dédé d'aller discrétos changer de chemise. On notera aussi « living for the night », un morceau de Viper (le premier groupe d'Andre, rappelons-le) se prêtant tout à fait à la version acoustique, qui remporte également un franc succès.
C'est étrange comme ces titres, tout de même clairement orientés « metal » dans leurs arrangements initiaux, passent bien en simple configuration guitare-voix, d'autant que les versions présentées ici étaient souvent surprenantes, avec une mention spéciale pour l'efficacité et l'originalité de « carry on » (Angra) ou « looking back » (du dernier album d'Andre) en version reggae !
On peut supposer que c'est à cela qu'on reconnait une bonne chanson : on peut tout en faire, ça reste une bonne chanson… quand, de surcroit, elle est interprétée par de bons musiciens, avec passion et émotion, on ne peut que s'incliner.
Seul bémol à ce concert, et inconvénient direct d'un niveau sonore acceptable puisqu'acoustique : quelques mâles manifestement moins doués que l'original, se prenant pour des clones vocaux d'Andre Matos nous ont, à plusieurs reprises, pété les oreilles en balançant à tout bout de phrase des beuglements suraigus ou en tentant des harmonisations hasardeuses là où il suffisait de se taire et d'apprécier la simplicité et la beauté de ce qui se passait sur scène. Quel dommage de se faire remarquer par tant de ridicule (et d'emmerder tout le monde au passage)…
On a quand même hâte de voir la formation au complet et avec des watts sur scène !!
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