YANN ARMELLINO + PATRICK RONDAT + FREAK KITCHEN  à l' Elysée Montmartre 16 Novembre 2004


Ce n'est rien de dire que j'attendais ce concert avec impatience !!
Ayant reçu les 3 guitaristes dans « Lead  Guitar », il me tardait de les voir sur scène.

Première constatation, le public parisien est connaisseur, en effet beaucoup de mode ce soir s'est déplacé pour assister à un concert qui restera longtemps gravé dans ma mémoire.


C'est Yann Armellino qui ouvrait la soirée, tout de suite ce qui m'a marqué ç'est son son, énorme beaucoup plus gros que sur son album.
Seul sur scène, accompagné juste de bandes pré-enregistrées Yann joue comme il sait le faire…merveilleusement bien ! Très à l'aise sur tous les morceaux, son plaisir de jouer se diffuse dans le public, public avec lequel il communique très bien d'ailleurs. C'est" Riff, Roll & Stylus" qui ouvre le Set, suivi de "5160" (tiré de l'album « 3 ») Yann enchaîne les morceaux de son dernier album et nous livre des chansons de 2 et 3, tantôt blues, puis hard, puis même rock (Smile, Beach Music). Le public ne se trompe pas et dévisage les doigts de Yann ( Ouais je sais…Mais j'ai pas trouvé d'autres verbes que dévisager…mais ça correspond bien au feeling dans le public je trouve), sa maîtrise, son toucher tout en finesse laisse rêveur une bonne partie des zikos (Non…il était pas la lui !!) du public. Un show très très réussi, la bonne humeur n'a pas quitté Yann une seule fois et elle était super communicative, les réactions du public (ovation du guitariste...et très bonne réactivité au sollicitation de Y.A) n'ont d'ailleurs pas laissé le doute la dessus.

Arrive ensuite Patrick Rondat dont je suis Fan depuis longtemps très longtemps, « Welcome to the Donkey's Island » retentit dans la salle et les frissons gagnent le public, arrivent les morceaux "Donkey's Island" et "An ephemeral worl"d tiré de l'excellent album du même nom.
C'est monstrueux, une tuerie, le jeu de Patrick est magistral, accompagné de l'excellent Patrice Guers à la basse, de Dirk Bruinenberg aux Drums et de Manu Martin aux claviers, le set de Rondat est impressionant. « Thétys » a du en asseoir plus d'un, ç'est ma chanson préférée de l'album, avec ses passages de folie et aussi de calme… excellent. Pour se remettre, voilà un excellent solo de Patrice « Ladyboy » (Un phénomène ce bassiste !). Vient juste après une version accoustic de" Burn Ou"t , un moment magique rempli d'émotions. « Amphibia » et « Barbarians at the Gate » viendront nous secouer pour la fin du set, le public est connaisseur et acclame ses morceaux. Tellement connaisseur ce public qu'il réclame « vivaldi tribute » en rappel, et joie intense…"Ultimate Dreams" et « Vivaldi Tribute » dont je suis sur la plupart des gratteux de la salle connaissent les solos par cœur. Une superbe prestation, de très haute technicité, bonne communication avec le public, des musiciens heureux de jouer, humbles et maitrisant parfaitement leur instrument.

Chaque fois que je vais voir Freak Kitchen, je me demande ce que Matthias va bien inventer ce coup-la…
On a droit aux "dents de la crevette" et un délire de Matthias qui s'imagine une jeune fille dévoré par le petit animal… C'est tout ça Freak Kitchen, un power trio de folie avec trois musiciens tous excellents et aussi fous les uns que les autres. SI la palme du délire revient à Matthias, Christer Orteförs à la basse n'est pas loin de lui quand même !! Et la musique est excellente, puissante, les refrains te restent dans ta tête et les solis ne sont qu'impro et délires ! Ce soir on a eu le droit à minor swing de Django en ouverture puis un mélange des albums de Freak, « blind » Nobody's laughing » entre autres…avec une mention encore pour « My new haircut » chanson qui m'est resté dans la tête toute la nuit la première fois que j'ai vu Freak Kitchen sur scène… Comme d'habitude les 3 compères sont maitres de leurs intruments, j'ai trouvé impressionnant Christer sur les chœurs et sur le chant Lead de « Razor Flowers ». Duranat le set Matthias a trouvé le temps de nous faire un solo de percu avec les dents…à voir mais j'essaierai pas.. Pour clore cette superbe soirée," Porno Daddy" en rappel, suivi de « la Bamba » avec Rondat et Matthias, et en cloture définitive du show," Highway to hell" avec Yann Armellino, Christer la chante merveilleusement bien et les 3 guitaristes se font chacun un petit solo sympatique, avec une mention à Yann ,dont le sourire n'a pas quitté le visage, pour son intervention durant ce dernier rappel. Si vous n'y étiez pas, ç'est bien dommage !!!! Un concert comme on voudrait en voir souvent !! « Goodi Goodi »

CraZzy !