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FREAK KITCHEN
La Maroquinerie, Paris
le 07 mars 2019

Il est 19h30 quand j’arrive devant la salle. Comme je n’avais d’idée précise sur les horaires, je suis arrivée tôt. Ce qui m’a permis de prendre un petit verre avec une copine photographe, avant de nous positionner dans la salle et de tenter l’impossible : capturer quelques clichés de cette date exceptionnelle. En effet, les Freak Kitchen n’étaient pas venus en France depuis un bon bout de temps et les revoilà, plus motivés que jamais !
Pour promouvoir « Confusion To The Enemy » (dernier album sorti en 2018), juste milieu entre des morceaux progressifs et très Heavy, passant par des rythmes groovy ou jazzy, les suédois nous proposent ce soir une setlist riche en sonorités, avec des mélodies fluides et dynamiques. On en demandait pas moins, finalement.

Le trio, originaire de Göteborg, n'est a priori pas là pour tricoter des pulls en laine (et puis, de toute façon, il fait bien trop chaud dans la salle pour mettre un pull) et le public, venu en masse, non plus. C'est avec un peu de difficulté que j'arrive tout de même à me faire une petite place juste devant la scène ! Le temps de papoter quelques instants avec des collègues photographes et le show commence à 20h, pile à l'heure, réglé comme une horloge ! C'est donc pour 2h15 de set que le combo nous envoie du lourd dans les esgourdes ! Je ne connaissais Freak Kitchen que de réputation, fort méritée par ailleurs, et je ne suis pas déçue de mon voyage. Les gars sont souriants, motivés et bien présents tout au long de leur prestation et nous offrent même un rappel !

Si Mattias Eklundh est le pilier du groupe depuis 1992, il a su bien s’entourer depuis tout ce temps. J’en ai la preuve ce soir avec ses acolytes de choc, qui donnent à cette soirée endiablée un rythme particulièrement Heavy. Christer Örtefors et Björn Fryklund sont à fond dans leur jeu de scène et n’hésitent jamais à jeter un œil dans la fosse, entre deux lignes de basse et trois coups de cymbale. En même, il faut dire aussi que la scène est tellement peu profonde et si peu haute, que l’ambiance générale devient de plus en plus intimiste au fil des titres, qui s’enchainent vraiment bien.
Le frontman ne manque pas d’humour et prends le temps, entre chaque morceau, ou presque, de faire l’imbécile en racontant des blagues ou en demandant au public de lui rappeler les paroles de ses chansons, qu’il aurait oubliées… Fake ou pas, dans tous les cas, l’interaction avec l’auditoire fonctionne à merveille et tous ressortent de là avec de bons souvenirs et de grands sourires.

Finalement, on ne regrettera pas le manque d’un groupe de première partie, qui aurait été peut-être vite annihilé. C’est donc une jolie date, signée Base Production, qui aura permis aux fans présents de passer une excellente soirée en compagnie de ce trio explosif !

Doro’










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