Ecoute ULTRAROCK en live sur ton ordi
ou sur les ondes de la radio RGB 99.2
Ecoute les émissions en Replay !
                                                         



Pour cette dixième édition anniversaire du Hellfest, nous avons eu de la chance : un temps superbe, une programmation d'enfer (jeu de mots…) et une bonne partie de vos serviteurs chez Ultrarock s'était mobilisée pour l'occasion. Evidemment, on n'a pas pu TOUT voir…mais voici ce que nous vous avons rapporté.



JEUDI 18 JUIN


Oui, officiellement, le Hellfest commence le 19 juin. Officieusement, dès le jeudi. Les rues de Clisson se remplissent de voiture, tentes et caravanes et le site du Hellfest ouvre ses portes pour la récupération des pass, pour les premiers concerts « off » et les premiers litres de bières.

C'est donc dans une ambiance chaleureuse déjà bien établie que nous profitons des premiers décibels. La tente des concerts « parallèles » est déjà pleine. Il fait nuit ce qui permettra d'avoir la surprise du décor complet le lendemain matin mais c'est l'occasion d'une première rencontre avec ceux avec qui nous allons passer les trois prochains jours : beaucoup de campeurs avec leur maison sur le dos, des licornes, Thör ou encore des M&M'S. L'ambiance est plantée.

300 artistes ont participé à la réalisation du site d'une classe exceptionnelle entre les bars pyrotechniques, la grande roue, ce Camden Lock revisité et ces scènes magnifiques en point d'orgue. Allez voir les photos !

Joh


VENDREDI 19 JUIN


W E   A R E   H A R L O T


We Are Harlot est un des derniers groupes à avoir été ajouté à l'affiche du Hellfest. Mais il était surtout en haut de ma liste des concerts à faire en cette première journée de festival. Avec, pour leur début, un excellent album sorti le 30 mars (chronique ici : http://ultrarock.free.fr/chroniques2015/we_are_harlot_15.htm ), le combo californien était très attendu, comme le prouve la foule amassée devant la Mainstage 2 en ce début d'après-midi. D'entrée de jeu, Danny Worsnop et ses potes de LA, Jeff George (guitare), Brian Weaver (basse) et Bruno Agra (batterie) sont bien décidés à nous faire vivre un grand moment de rock'n'roll. Foulards accrochés au micro, c'est bien l'esprit des années 80 qui est à l'honneur, à l'image de leurs idoles Aerosmith ou Van Halen. Malgré les petits soucis de son au début mais vite rentrés dans l'ordre, les quarante minutes du set passent à vitesse grand V. Sept morceaux, sur les onze que comportent leur album, sont joués avec, en bonus, une reprise de Queen, "Tie Your Mother Down". Ça joue vraiment bien, avec une belle énergie, même si Danny force un peu trop sur sa voix par moments. Ses cordes vocales n'ont pas l'air d'apprécier beaucoup cet exercice, si fréquent au temps d'Asking Alexandria, où il officiait en tant que chanteur il n'y a pas si longtemps. D'ailleurs, je me souviens de son passage sur cette même scène il y a deux ans. C'est sur le dernier morceau que nous assistons au premier "circle pit" du Hellfest 2015.

Setlist : Denial, Easier to Leave, Someday, Never Turn Back, The One, Dancing on Nails, Tie Your Mother Down (reprise des Queen), One More Night.

Aidan N. LeFloch







G O D S M A C K


Je vais vous avouer sans aucune introduction que je suis fan de Godsmack depuis la sortie de l'album éponyme en 1998, mais la dernière occasion que j'eus de les voir sur notre sol français aura été annulée pour raison de santé de la part du chanteur... Autant vous dire que j'étais plus qu'impatient de passer l'intégralité du set d'Armored Saint devant la Mainstage 2 pour être au plus près des barrières à l'arrivée du groupe. Une arrivée qui ne se fait pas attendre, et que le groupe entame avec le single ayant donné son nom à leur dernier album : 1000hp. Un départ énergique, bien qu'un peu convenu, avec quelques irrégularités de son que le public palie par une virulence débordante. En effet, la qualité sonore ne sera pas à son comble durant l'ensemble du set, mais le groupe se donne à fond, et leur plaisir d'être là se fait très communicatif. La setlist ne se composera que de deux morceaux du dernier album, préférant privilégier, avec le public français, certains des plus grands classiques du groupe que nous n'avions eu que trop peu d'opportunités d'entendre en live. Ainsi, la foule du Hellfest a pu scander les refrains emblématiques d' "Awake" ou encore " Stand alone" avec un plaisir non dissimulé et une véritable synergie. En somme, Godsmack nous a offert une prestation grandement appréciée, mais qui, à mon goût s'est avérée n'être qu'une prestation live commune du groupe : efficace mais distancée. Relativement peu d'interaction avec le public, et aucune audace de mise en scène (le fait très certainement de l'horaire de passage 15:50-16:30). Un set qui a comblé le fanatique que je suis, mais qui n'aura peut-être pas totalement convaincu les néophytes.

Setlist : 1000hp , Cryin' Like a Bitch , Awake , Something Different , Keep Away , Whatever , I Stand Alone .

Jordan


A R K O N A


Malgré la chaleur, Maria "Masha Scream" Arkhipova ne se sépare jamais de sa peau de bête. La chanteuse, hurleuse, guerrière hargneuse, défend comme à son habitude la scène comme s'il s'agissait de son territoire. Arkona dépense toute son énergie pour le plus grand plaisir des fans en mélangeant habilement titres pagan happy-mais-pas-trop et autres fausses ballades lentes et lancinantes aux rythmes tribaux et sonorités traditionnelles. Un bon concert.

Setlist : Yav', Goi, Rode, Goi, Serbia, Zakliatie, Na strazhe novyh let, Slavsya Rus!, Stenka na stenku, Yarilo.

Joh


F I V E  F I N G E R  D E A T H  P U N C H


Je ne connaissais pas très bien 5FDP (si si, c'est écrit comme ça sur leur fond de scène…). Ce Heavy trashcore à l'américaine est très bien foutu. L'énergie est là. Riffs, agressions et mélodies se mélangent. Une bonne surprise musicale malheureusement entachée d'une imagerie scénique à base de « je suis méchant j'ai une batte de baseball » un tantinet borderline et beauf'. Néanmoins, une bonne dose d'énergie et rien à redire professionnellement parlant.

Setlist : Under and Over It, Burn It Down, Hard to See, Lift Me Up, No One Gets Left Behind, Bad Company (Bad Company cover), Burn MF, Coming Down, Here to Die, The Way of the Fist, The Bleeding,

Joh


C R A D L E  O F  F I L T H


Les papys du black sont de retour et sont plutôt en forme. L'envie est là, ça se voit et ça fait plaisir ! Malgré un son droite/gauche assez mal équilibré qui donne une impression de vide lorsqu'un des deux gratteux s'arrête, le show est très sympa. La setlist est intéressante et ce qui a été joué de l'album à venir donne vraiment envie d'en entendre plus. Cradle réussira-t-il à renouer avec la magie des albums du passé ?

Setlist : At the Gates of Midian, Cthulhu Dawn, A Dream of Wolves in the Snow, Summer Dying Fast, Honey and Sulphur, Right Wing of the Garden Triptych, Nymphetamine (Fix), Born in a Burial Gown, Cruelty Brought Thee Orchids, Her Ghost in the Fog, From the Cradle to Enslave

Joh

(c) E.Lecoutre
(c) E.Lecoutre
 

(c) E.Lecoutre

A L I C E  C O O P E R


C'est plutôt impatient que j'attends Alice Cooper. Un an après mon dernier concert du parrain du stock rock, je suis plutôt curieux vis à vis des récentes modifications que celui-ci a fait subir à son show. « The Underture » retentit dans la sono, le rideau tombe et les six musiciens entament « Department Of Youth », plutôt original et efficace.

La setlist sonne alors comme un véritable Best Of : « No More Mr.Nice Guy » et « Under My Wheels » sont enchainées sans temps mort ! Cependant, les titres plus récents ne sont pas passés à la trappe : la génialissime « I'll Bite Your Face Off » est restée dans la setlist et ce, pour mon plus grand bonheur ! La dernière recrue d'Alice, « Nita Strauss », fait le job à merveille. Ce concert est le premier de la tournée d'été et le groupe semble ravi d'être ici ! En effet, Glen Sobel est déchainé derrière ses fûts et laisse paraitre un immense sourire (Même Alice aura « souri », c'est pour dire !). Ryan Roxie, Nita Strauss, Tommy Henriksen et Chuck Garric traversent la scène, jettent des médiators à tout va, prennent la pose... C'est très dynamique et personne ne semble rater une miette de ce qu'il se passe sur scène ! Le classique « Billion Dollars Babies » est, comme à son habitude, accompagné d'un lancé de billets à l'effigie de Cooper et ça fonctionne très bien comme ça, pourquoi changer ? Arrive la vraie innovation du show, avec un morceau plutôt rare : « Lost In America ». Et ça sonne à merveille ! « Hey Stoopid » est repris en chœur par la foule, toujours très investie dans le set, avant que « Dirty Diamond » ne fasse transition entre deux parties bien distinctes du concert, rien n'a changé de ce côté là non plus, Alice jette des colliers dans la foule, Glen, Chuck et Nita s'essayent au solo, puis, les lumières s'éteignent. Nous entrons là dans le vif du sujet, avec un « Welcome To My Nightmare » morbide à souhait, les guitares s'harmonisant à merveille. Seul regret : l'absence de Serpent (présent sur le reste de la tournée).

Alice Cooper est connu pour être quelqu'un de très visuel, mais la musique n'en est pour rien oubliée, tout a été réarrangé à la perfection et chaque instrument a sa place, chose plutôt rare quand on a trois guitares. Le frontman se munit d'un fouet durant « Go To Hell », attaquant ses musiciens avant de se vêtir d'un costume militaire pour un « Wicked Young Man » tout frais ! L'habituelle fillette enlevée par Jason est ici remplacé par un photographe empalé à coup de pied de micro. (Donc pas de « The Man Behind The Mask » ce soir, dommage...). C'est grandguignolesque mais divertissant à souhait ! Cooper sort ici tout ses artifices les plus « cheap », se transformant en Frankenstein de trois mètres de haut sur « Feed My Frankenstein » et se voyant mis en camisole de force sur la fantastique « Ballad Of Dwight Fry », par nul autre que…sa femme, déguisée en infirmière ! Aucune grosse surprise de ce côté-là, mais on ne s'en lasse pas !
Vient le moment que tout le monde attend : Alice est guillotiné sur « Killer » et  «I Love The Dead » avant d'interpréter ses derniers classiques que sont « I'm Eighteen », « Poison » et « School's Out ». Nous n'auront pas droit au mini set de reprises qui est, en réalité, la troisième partie du show, le « Raise The Dead » (qui est aussi le nom de la tournée). Mais, une fois de plus, le patron du shock rock a prouvé qu'à 67 ans, il est capable de délivrer un show d'une qualité exceptionnelle en s'entourant de la crème des musiciens. L'un des meilleurs shows de ce cru 2015, de loin, et sans coupure de son !

Setlist : The Underture, Department of Youth, No More Mr. Nice Guy, Under My Wheels, I'll Bite Your Face Off, Billion Dollar Babies, Lost in America, Hey Stoopid, Dirty Diamonds, Welcome to My Nightmare, Go to Hell, Wicked Young Man, Feed My Frankenstein, Ballad of Dwight Fry, Killer, I Love the Dead, I'm Eighteen, Poison, School's Out

Stn.


J U D A S  P R I E S T


Le débat fait rage pour savoir si Judas Priest devrait prendre sa retraite ou pas. La date parisienne a, parait-il, été très bonne. Malheureusement, on ne pourra pas en dire autant pour ce show du Hellfest. C'est bien joué mais ça manque d'énergie. Mais le plus gros problème, ce soir, réside dans Rob Halford. Il semble fatigué et, même s'il arrive encore à sortir des notes incroyablement hautes, c'est souvent en renvoyant l'image de quelqu'un qui est à la limite de ses capacités. A la fois content d'entendre ces titres. A la fois triste que ce soit dans ces conditions…

Setlist : Battle Cry, Dragonaut, Metal Gods, Devil's Child, Victim of Changes, Halls of Valhalla, Turbo Lover, Redeemer of Souls, Beyond the Realms of Death, Jawbreaker, Breaking the Law, Hell Bent for Leather, The Hellion, Electric Eye, You've Got Another Thing Comin', Painkiller, Living After Midnight, Beginning of the End

Joh



SAMEDI 20 JUIN


A C E  F R E H L E Y

(c) E.Lecoutre



Tous les T-shirts Kiss que compte le festival se sont donné rendez-vous devant la main stage 1. Pour les fans du Bisou, la venue d'Ace Frehley est un évènement en soi. En effet, l'homme n'a jamais véritablement été remplacé dans le cœurs des fans depuis son (ses) départs. Pour sa deuxième date française (le Forum à Vauréal, quelques jours avant), « Space Ace » est fidèle à lui-même, déroulant nonchalamment son hard rock plutôt basique et bourré (!) de feeling.


Malin comme pas deux, le bonhomme mélange nouveaux morceaux (Toys, Space Invader), anciens titres (Rock Soldiers, 2 Young 2 Die, New York Groove) et classiques de KISS (Rocket Ride, Love Gun, Shock Me, Deuce). Que retenir de ce concert si ce n'est la performance du groupe qui l'accompagne ? Mention spéciale au batteur qui chante vraiment bien (un solide concurrent pour Paul Stanley ?). Car oui, Ace laisse sa place au micro à plusieurs reprises, tour à tour à son batteur, à son guitariste puis à son bassiste. Pour se ménager ? Peut-être. Monsieur oublie bien souvent les paroles… Ou est-ce pour mieux se concentrer sur son mythique jeu de guitare ? Disons ça.
Le moment fort de ce court set est bien sûr le solo sur l'avancée de la scène avec le micro de la guitare qui fume. La coolitude est sur scène, dans le public, communicative. Peut-être pas le moment le plus fort du festival mais un des plus plaisants. Réjouissant d'avoir vu un ex Kiss et de pouvoir se dire « j'y étais, j'ai vu une légende ».


Setlist : Fractured Mirror,
Rocket Ride, Toys, Parasite, Love Gun, Space Invader, Snowblind, Rock Soldiers, Strange Ways, 2 Young 2 Die, Shock Me, Deuce

M@x Born

B A C K Y A R D  B A B I E S


Aujourd'hui, Backyard Babies fait son grand retour en France, après cinq ans de break, et les Suédois sont attendus au tournant ! 

C'est avec leur tout nouveau single « Th1rt3en Or Nothing » que Nicke, Dregen, Johan et Peder entrent en scène. Les musiciens semblent contents d'être là : « Le Hellfest a le public le plus bruyant au monde » d'après Dregen. Cependant, il y a un hic : du premier rang on peut constater les nombreux problèmes technique endurés par les quatre rockstars, et le six-cordiste perd très vite patience, n'entendant sans doute rien de ce qu'il joue et restant à proximité de ses amplis.
Mais le show continue avec « Higlights » et l'hymne « The Clash » repris en chœur par le public. Il en va de même pour « Brand New Hate » qui fait monter l'ambiance d'un cran, « Dysfunctional Professional » met alors tout le monde d'accord. Nicke Borg exprime sa joie sur le fait d'être de retour en France avant d'entamer la sublime ballade « Abandon » (Et avec un VRAI son de guitare non samplé, comme quoi les problèmes techniques, ça a aussi du bon !). Très grand moment que ce morceau, il fait beau, il y a de la bonne musique, tout est parfait !
« A Song From The Outcast » est enchainé avec un soliste qui semble reprendre du poil de la bête, souriant, sautant partout et exerçant ses poses les plus classiques. Le groupe a supprimé certaines chansons de la setlist, étant donné le temps de jeu dont il dispose (50 minutes), nous n'auront donc pas droit à « People Like People Like People Like Us » ou autre « U.F.O Romeo ». Le show se termine sur « Star War », l'hymne « Nomadic » et « Look At You ».

C'est déjà fini ? Non, Backyard Babies n'a pas dit son dernier mot et remonte sur les planches : « Il nous reste cinq minutes !». C'est donc sur « Minus Celsius » que s'achèvera ce concert. Et, malgré les différents problèmes techniques rencontrés, les quatre suédois ne se sont pas dégonflés et ont donné le meilleur d'eux- mêmes, justifiant leur réputation live. Seul Dregen semblait un peu en retrait (sans doute lié aux problèmes personnels rencontrés quelques jours avant) par rapport au Sweden Rock Festival, où le groupe a effectué son « Come Back » il y a quelques semaines.

Très bon concert, mais c'était bien trop court et je reste sur ma faim !

Setlist : Th1rte3n or Nothing, Highlights, The Clash, Brand New Hate, Dysfunctional Professional, Abandon, A Song for the Outcast, Star War, Nomadic, Look at You, Minus Celsius

Stn.


L 7


Du punk bien 90's, avec de la disto bien cracra et la gouache, voilà le programme proposé par L7, monument punk/grunge féminin. Reformé fin 2014 après un hiatus de plusieurs années, j'ai sauté au plafond en voyant leur présence sur l'affiche de ce dixième Hellfest ! Et ça le fait toujours ! Malgré le poids des années, ça assure toujours, à la punk certes, mais quand même ! Les titres joués sont extraits de leurs deuxième, troisième et quatrième disques, qui sont la grande époque du groupe. Donc pratiquement que du bon ! Point fort pour moi : "Fuel my Fire", reprise par Prodigy sur l'album "Fat of The Land", qui m'a fait découvrir les L7 !

Setlist : Deathwish, Andres, Everglade, Monster, Fuel My Fire, One More Thing, Slide, Shove, Shitlist, Pretend We're Dead, Fast and Frightening

Simon.


E N S I F E R U M


Déjà bien chauffé par Finntroll dont, malheureusement, nous n'avons pu voir qu'une petite partie du show, la Temple s'apprête à refaire la fête avec Ensiferum. Avec, à présent, une belle discographie, le groupe peut se permettre une setlist quasi sans faille pour mettre le feu. Ça headbang, ça slamme, ça chante, ça fait la fête. Ça fait oublier le quotidien. Ça fait du bien ! Bref un concert de Folk-pagan excellent dont beaucoup se souviendront. A voir ce que ça donnerait en tête d'affiche seul. Mais, ce serait probablement aussi bien !

Setlist : March of War, Axe of Judgement, Heathen Horde, Twilight Tavern, Treacherous Gods, Warrior Without a War, Ahti, Lai Lai Hei, From Afar, Burning Leaves, Two of Spades

Joh


S C O R P I O N S


A l'image de Judas Priest la veille, Scorpions divise entre les pro et les anti retraite. Mais, là, il faut avouer que le débat sera vite bouclé ce soir. Placés juste après un feu d'artifice extraordinaire sur fond d'AC/DC, Queen et Slayer. Scorpions continue de nous mettre des étoiles dans les yeux. Devant une foule incroyable (peut-être la plus grosse affluence des trois jours), Klaus Meine démontre qu'il sait encore bien chanter. Kottak est, comme à son habitude, au taquet. Le reste du groupe est très bon. Une setlist imparable avec, entre autres un petit passage acoustique. Et enfin, quelques effets pyrotechniques bien placés. Bref, pour moi, le meilleur moment de ces trois jours. J'espère qu'ils pourront continuer encore quelques années sur cette lancée ! Vive Scorpions !

Setlist : Going Out with a Bang, Make It Real, The Zoo, Coast to Coast, Top of the Bill / Steamrock Fever / Speedy's Coming / Catch Your Train (70's medley), We Built This House, Delicate Dance, Always Somewhere / Eye of the Storm / Send Me an Angel (acoustic medley), Wind of Change, Big City Nights, Dynamite, In the Line of Fire, Crazy World, Rock 'n' Roll Band, Blackout, Still Loving You, Rock You Like a Hurricane

Joh

(c) E.Lecoutre
(c) E.Lecoutre

(c) E.Lecoutre

(c) E.Lecoutre

(c) E.Lecoutre

M A R I L Y N  M A N S O N


Nous sommes samedi soir, et c'est à Marilyn Manson, alias Brian Warner, que revient l'honneur et la lourde tâche de clôturer cette deuxième journée du Hellfest 2015 sur la Mainstage 2.
Conquise par le dernier album de ce cher Révérend intitulé Pale Emperor, je ne m'attends pas moins à un show magique !

A l'issue d'une longue introduction lancinante, Manson fait son entrée dans un long manteau noir, et il débute par une messe noire avec les titres «  Deep Six » puis «  Third Day of a Seven Day Binge » , s'ensuit une multitude de classiques, avec «  mOBSCENE » , «  Sweet Dreams », « Tourniquet » , «  Rock is Dead », « The Dope Show », « Antichrist Superstar »  et  « The Beautiful People » etc…

Les titres passent mais l'énergie présente sur chaque album manque à l'appel. Marilyn multiple les absences de scène, ne serait-ce que quelques minutes, ce qui casse le rythme et l'ambiance. Certainement l'occasion pour lui de se repoudrer le nez avant de revenir…

La mise en scène est assez sobre, faite de grotesque et de caricature. L'ensemble manque cruellement de cohérence par moment. Ça reste du Marilyn Manson, vous me direz, mais, habituée depuis plusieurs années à le voir se produire sur scène, il s'agit là d'une prestation des plus médiocres que j'aie jamais vues ! A-t-il abusé des stupéfiants avant de venir ? Il est clair qu'il s'agissait là d'une blague et pas des plus marrantes !
Notre cher Révérend cultive encore son personnage toujours aussi fantasque, étrange, fascinant et, admettons-le, il sait être totalement imprévisible. L'empereur des ténèbres a clairement perdu un peu de sa réputation de leader et beaucoup déplorent la dégradation de ses prestations et le manque de théâtralité de ses shows. Les transitions entre les morceaux laissent à désirer. Le son est relativement bon, même si, par moments, on ne sait pas pourquoi, il cesse de chanter… ce qui laisse le public perplexe Connu pour être asthmatique, Marilyn parait épuisé, il s'agit clairement là d'un concert très éprouvant pour lui. Moins théâtral que par le passé, le maître de cérémonie sait pourtant prendre son rôle de personnage possédé et dérangé à cœur.

Malgré tout cela, la communion avec le public est assez passive, beaucoup ne restent pas jusqu'à la fin, lassés d'un show plus que limite. Il est maintenant minuit passé, nous sommes à la fin du dernier morceau, ce cher Révérend quitte la scène sans un remerciement… Nous restons sans voix.

Setlist : Requiem (Wolfgang Amadeus Mozart song), Live Intro 2014, Deep Six, Disposable Teens, mOBSCENE, No Reflection, Third Day of a Seven Day Binge, Sweet Dreams (Are Made of This) (Eurythmics cover), Angel With the Scabbed Wings, Tourniquet, Rock Is Dead, The Dope Show, Antichrist Superstar, The Beautiful People

Redlight.



DIMANCHE 21 JUIN


I R O N  R E A G A N


Réveil matinal en ce troisième et dernier jour pour voir Iron Reagan ouvrir le bal. C'est dans l'odeur de macération de sueur et autres liquides corporels au soleil du Hellfest que les Américains mettront une piqûre d'énergie supplémentaire, une forme de redbull musical, aux festivaliers. Et de bon esprit également, en témoigne cet enchaînement de six titres en six minutes ! Probablement pas le groupe du siècle mais un très bon moment idéalement placé sur ce week-end metallique.

Setlist : Tyranny of Will, I Won't Go, Insanity Plea(se)?, Close to Toast, Cycles of Violence, Obsolete Man, Government Surveillance, Tounge Tied, The Living Skull, Drop the Gun, Spoiled Identity, Zero Gain, Miserable Failure, Broken Bottles, Your Kid's an Asshole, In Greed We Trust, I Ripped That Testament a New Asshole, Bodies, Eyes Piss Tears, U Lock the Bike Cop, A Skull Full of Maggots (Cannibal Corpse cover), Four More Years, Eat Shit and Live

Joh


H O L L Y W O O D  U N D E A D


Ca faisait au moins mille ans (sans mentir !) que je rêvais de voir Hollywood Undead sur scène. Bien que finalement encore méconnus (on s'en rend compte quand on voit l'horaire de programmation et la durée de leur set. 40 minutes à 15h…), j'adore ce groupe, tous ses albums sans exception. J'aime leur éclectisme, leur mise en place, l'intelligence de la fusion des genres, leur sens de la mélodie, leur énergie…bref. Tout. Ils étaient venus quelques mois auparavant à Paris, mais, évidemment, à la Maroquinerie (pour ceux qui connaissent la salle) c'est vite complet et impossible d'avoir une accred'. J'avais donc pleuré toutes les larmes de mon corps et je pense que les responsables de la programmation du Hellfest ont dû en avoir vent et ont eu pitié de moi. Je ne les remercierai jamais assez.

J'avoue qu'autant j'avais hâte de les voir, autant j'avais peur d'être déçue : en mode « festival » le son n'est pas toujours top et, quand on a une structure aussi peu commune qu'Hollywood Undead sur scène (tout le monde chante, ça s'échange les instruments, il y a pas mal de sons samplés, mais aussi une vraie batterie jouée live, la plupart du temps en même temps que les machines…etc), ça peut relever du casse-tête à mixer et perdre complètement l'intensité que ça a d'habitude sur album. Que nenni ! Les gars assurent, ça envoie grave. Les voix sont en place, le son des machines est bon, les basses (hyper importantes dans ce genre de mix) attaquent comme il faut pour asseoir le tempo, les grattes sont tranchantes, ça rap vénère et ça chante super bien (il y a beaucoup de chœurs très mélodiques sur les refrains d'Hollywood Undead) ce qui fait qu'évidemment, le public accompagne de bon cœur ces parties accrocheuses et fédératrices.
Le public…parlons-en. Car, même s'il s'agit ici de faire le report d'un concert, on a quand-même pu, dans le public, assister à l'un des moments les plus émouvants qu'il m'ait été donné de voir en concert : un mec en fauteuil a remonté la foule du fond jusqu'à la scène porté par le public. Un slam nouvelle version, archi touchant. Respect à tous les costauds qui ont porté jeune homme et fauteuil ! On est beaucoup à avoir eu la larme à l'œil en même temps que le sourire jusqu'aux oreilles (sentiment étrange), et tous les regards se sont détournés de la scène et braqués vers lui. Y compris les mecs d'Hollywood Undead qui, à ce moment là, jouaient vraiment pour lui, tous tournés dans sa direction et saluant sont arrivée devant les barrières, impeccablement réceptionné par les Challengers (un énorme chapeau bas au passage pour le travail de ces mecs).
Je ne suis peut-être pas objective en n'ayant aucune critique à adresser à ce show, mais après tout, faut-il forcément trouver des points négatifs quand le ressenti global est si positif ? Non, je dirais simplement que c'était trop court !

Setlist : Usual Suspects, Undead, Tendencies, Been to Hell, Dead Bite, Gravity, Another Way Out, Kill Everyone, Folsom Prison Blues (Johnny Cash cover), Bullet, War Child, Comin' in Hot, Day of the Dead, Everywhere I Go, Hear Me Now

Lulu.

(c) E.Lecoutre
(c) E.Lecoutre

(c) E.Lecoutre

A L E S T O R M


Alestorm, c'est le petit pirate qui grandit, grandit… La Temple est largement sous-dimensionnée pour eux aujourd'hui. Elle déborde. Il y a quasiment autant de gens à l'extérieur qu'à l'intérieur. Certains se lancent dans des slams qui seront parmi les plus longs du monde. Ici, la bière coule à flots dans les esprits. Ça chante comme autour d'une table entre potes. Alors, oui, les titres se ressemblent et les sons de clavier et le clavier-guitare c'est… particulier ! Mais qu'est-ce que c'est bon ! A tous ceux qui affirment haut et fort qu'Alestorm c'est pourri et « gay », au lieu de simplement se questionner sur leurs goûts ou leur ouverture d'esprits, je dis : le jour où vous comprendrez l'intérêt de ce type de musique et bien, peut-être que vous serez un peu moins cons ! En tout cas, le metal, c'est aussi Alestorm et le public le lui rend bien et a pris un pied incroyable.

Setlist : Walk the Plank, The Sunk'n Norwegian, Shipwrecked, Magnetic North, That Famous Ol' Spiced, Nancy the Tavern Wench, Keelhauled, Rumpelkombo, 1741 (The Battle of Cartagena), Drink, Rum, Questing Upon the Poop Deck

Joh


L I M P   B I Z K I T


Gros fan pendant quelques temps de ce groupe, je dois avouer que la saga Limp Bizkit a fini par me lasser, entre les va-et-vient des musiciens, des albums en berne et les querelles internes. Bref, je ne misais pas un kopeck sur leur prestation. Mais voir Wes Borland débarquer en espèce de Dali sous psychotropes m'a bien fait marrer, de même que l'arrivée d'un Fred Durst en mode "cool attitude". Ils gagnent des points ! "Tu tiendras pas plus de cinq minutes!", qu'ils me disaient... Et je le pensais aussi. Grand mal m'en a pris ! LB nous a servi un très très bon concert (pour ma part, c'était le baptême), bonne énergie, des zicos en place et des bons gros riffs ! Je pensais que le public serait divisé, mais j'ai constaté que beaucoup de gens, de plusieurs générations, ont apprécié le concert ! Point fort : leur reprise de "Killing in The Name", de RATM.

Setlist : Full Nelson, Thieves (Ministry cover) (short version), Hot Dog (With snippet of Metallica's "Master of Puppets"), Rollin' (Air Raid Vehicle), Gold Cobra (proceeded by "Master of Puppets" bridge jam), Covers Medley (Metallica's "Seek &… more Destroy," Megadeth's "Holy Wars... The Punishment Due," & Metallica's "Welcome H), My Generation, Livin' It Up, Back Porch Remix, Re-Arranged (into..), Killing in the Name (Rage Against the Machine cover), My Way, Break Stuff, Take a Look Around (Preceded by snippets of Nine Inch Nails' "Hurt," Nirvana's "All Apologies," and Tool's "Opiate"), Stayin' Alive (Bee Gees song)

Simon


I N  F L A M E S


De grands groupes ont chevauché la terre sacrée de ce festival. Une affiche au top chaque année, comportant des cadors du milieu de la scène métal mais aussi des pépites méconnues qui sont en tous points liées à l'identité du festival. Ce soir et pour mon plus grand bonheur, In Flames est de la partie ! Un rendez-vous incontournable pour tous les fans de death mélodique, un événement que j'attendais avec impatience depuis plusieurs années. L'euphorie du moment… une foule conséquente… une ambiance hors normes ! Nous sommes le 21 Juin, il est vingt-trois heures passées et, d'entrée de jeu, les suédois nous mettent un souk d'enfer sur la Mainstage !

In Flames est connu et reconnu pour son son si particulier : un death mélodique qui a beaucoup évolué en plus de 25 ans de carrière, un son toujours aussi accrocheur. C'est efficace à souhait, puissant et redoutable. Un show impressionnant qui a donné lieu à des circle pits des plus bluffants puisqu'une tornade de poussière s'est abattue sur nous, public ! Mes docs martens s'en souviennent encore… On ne s'ennuie pas, le temps passe à une vitesse…trop vite à mon goût ! Le public reste captivé jusqu'au bout. Pendant une heure et demie In Flames fait un show monstrueux pour son public et est très proche de ce dernier. Une osmose parfaite entre nous tous. Le groupe conclut sur sa chanson phare « Take this Life », une perle qui nous vient de l'album « Come Clarity ». Il faut savoir reconnaître que les suédois ont du talent à revendre, communicatifs, précis, rien à redire ! In Flames est un de ces groupes qui sait jouer avec son charisme, exemplaire. Il faut le dire, In Flames sait faire son job et le fait bien ! Un set ultra carré joué par les protagonistes de la soirée. L'énergie dégagée par les suédois fait plaisir à voir. On termine sur une note de satisfaction, surtout pour ma part, qui suis une fan incontournable de ce groupe.

In Flames reste un cador scénique et n'a pas besoin d'en faire énormément pour le prouver.

Setlist : Only for the Weak, Everything's Gone, Bullet Ride, Where the Dead Ships Dwell, Paralyzed, Deliver Us, Cloud Connected, Drifter, The Quiet Place, Delight and Angers, The Mirror's Truth, Take This Life, My Sweet Shadow

Redlight

(c) E.Lecoutre
(c) E.Lecoutre


(c) E.Lecoutre

K O R N


Quoi ? Comment ? Qu'entends-je ? Dans quel état j'ère ? KoRn va jouer la totalité de son premier album pour les dix ans du Hellfest ?! Ô joie ! Ô bonheur ! Trop jeune pour avoir pu connaître ce groupe phare de la scène dite "neo/nü-metal" à son apogée, pouvoir participer à ce concert m'a littéralement mis en joie (y'a rien de sale, je préfère préciser). Et, ma foi, à l'exception d'une coupure de jus pendant quelques minutes, j'ai vraiment pris mon pied ! L'album a été joué dans sa totalité, comme promis et comme sur le disque, y compris les intros où l'on entend les musiciens se caler. 

Point fort : Jonathan Davis à la cornemuse pour lancer "Shoots And Ladders"!

S
etlist : Blind, Ball Tongue (with snippets of "It Takes Two" from Rob Base and DJ E-Z Rock and "La Di Da Di" from Slick Rick), Need To , Clown, Divine, Faget, Shoots and Ladders, Predictable, Fake, Lies, Helmet in the Bush, Daddy, Falling Away From Me, Freak on a Leash

Simon


N I G H T W I S H


Retour en France, le pays des gens ouverts, pour Nightwish qui s'est abondamment fait critiquer ces dernières années par ses choix de chanteuses, soit supposé « sous-dimensionné » pour Annette, soit supposé « surdimensionné » pour Floor. Encore une fois, l'accueil parle pour eux. En cette fin de festival, le public est encore conséquent pour les applaudir, bien qu'ils fassent probablement office de groupe le plus « gentillet » des Mainstages. Mais, ce soir, Floor montre à tous qu'elle est à sa place dans Nightwish, même si les possibilités musicales à exploiter avec elle sont encore grandes. Elle prend plaisir à chanter et ça se voit ! Les titres de toutes les époques sont interprétés avec maestria. On en demande plus ! Bravo Nightwish.

Setlist : Roll Tide (Hans Zimmer song), Shudder Before the Beautiful, Yours Is an Empty Hope, Amaranth, She Is My Sin, My Walden, Élan, Weak Fantasy, Storytime, I Want My Tears Back, Stargazers, Ghost Love Score, Last Ride of the Day

Joh


I N  E X T R E M O


Mes deux reports de ce Hellfest vont certainement me faire passer pour un fanboy, mais je l'assume, je fus l'inconditionnel fanatique accolé à la barrière en plein centre de scène pour le passage d'In Extremo également. Les Berlinois d'In Extremo sont de véritables OVNIs du paysage musical folk-metal, car l'utilisation d'instruments traditionnels (et faits-main), alliée à la voix rauque et caverneuse de Micha permet, dès la première mesure, d'identifier leur musique. Et devant une telle personnalité musicale, il est plus qu'usuel d'attendre de leur prestation scénique un certain sens de la mise en scène et une forte implication visuelle de leur part.

Autant vous dire que le background du plateau et les tenues de scènes se marient parfaitement à l'immersion immédiate que la formation nous propose dès les premières notes de "Frei Zu Sein", issu de l'album  Sängerkrieg (2008), morceau dynamique et immersif permettant au public d'intégrer l'univers du groupe tout en s'habituant les esgourdes aux sonorités des cornemuses très peu présentes sur le festival. In Extremo enchainera par la suite douze autres morceaux de diverses périodes de sa carrière, avec une cohérence rare sur un seul et même set. En effet, pour une formation ayant vingt ans d'existence et étant passée par de nombreuses périodes acoustiques et médiévales traditionnelles, il est marquant de constater combien sa musique est restée constante en qualité et en cohérence, y compris lors du passage de certains morceaux traditionnels à l'électrique.

Les musiciens ont arboré tout au long de leur passage un sourire affiché, traduisant d'un réel bonheur d'être là ; bonheur que le frontman ne manquera pas de nous communiquer entre chaque morceau, tant en anglais qu'en allemand. Barrière de la langue qui n'eut pas l'air de gêner le public présent, scandant avec le groupe de nombreux refrains sans aucune difficulté, ce qui m'a clairement surpris et rassuré quant à mon fanatisme démesuré ! La qualité sonore fut au rendez-vous, l'ambiance et l'énergie également, j'ai réellement de grandes difficultés à vous offrir ici une dimension critique négative, car, même l'heure tardive de leur passage en clôture du festival a été pour moi la plus exaltante des expériences festivalières de mon humble existence. In Extremo reste à mon sens un des plus grands groupes de Folk-metal à ce jour, et je ne peux que vous conseiller cette expérience scénique hors du commun.

Setlist : Frei zu sein , Zigeunerskat , Vollmond , Feuertaufe , Herr Mannelig , Erdbeermund , Liam , Himmel und Hölle , Unsichtbar , Sängerkrieg , Rasend Herz , Küss mich , Ai Vis Lo Lop

Jordan


--------

To be continued…

Voilà, c'est fini et c'est toujours un peu triste… Mais on vous donne rendez-vous pour l'édition 2016 qui se déroulera les 17, 18 et 19 juin prochains. Même si les groupes à l'affiche ne sont pas encore connus, les pass 3 jours viennent d'être mis en vente. Mais dépêchez-vous ! Vu le succès des dernières éditions et la qualité de la programmation qui n'est plus à prouver et en laquelle on peut désormais avoir toute confiance, ça risque de partir très vite !

C'est ici que ça se passe : http://www.hellfest.fr



 

 

essgraphics 2011